SCEE
Until Dawn
Le Pitch
Dans une cabane perdue tout au fond d’unemontagne, 8 amis vont rapidement découvrir qu’ils ne sont pas seuls et tenter de rester en vie… jusqu’à l’aube. Pris par la peur alors que les tensions au sein du groupe ne cessent d’augmenter, vous devrez prendre de nombreuses décisions qui seront souvent synonyme de vie ou de mort...
Pourquoi y jouer ?
Pensé et conçu comme un véritable hommage au Slasher, ce sous-genre de films d’horreurs où sévissent régulièrement un tueur psychopathe généralement masqué, Until Dawn offre une expérience à mi-chemin entre le cinéma et les jeux vidéo. Ou, si l’on souhaite être plus précis, une expérience analogue à celles proposées par le studio Quantic Dream avec ses productions Heavy Rain et Beyond Two Souls.
Soit une mécanique de Gameplay similaire et épurée, à base de QTE (Quick Time Event), actions contextuelles sans oublier un zeste de détection de mouvements. L'analogie avec les productions du studio Quantic Dream ne s'arrête pas au gameplay puisqu'elle concerne également le casting (Hollywoodien) du titre. Parmi les candidats à ce jeu de massacre figurent notamment Hayden Panettiere, Peter Stormare, Brett Dalton ou encore Rami Malek, qui se sont prêté à la Motion Capture et bien entendu au doublage des voix. Dans le jeu, vous contrôlez ainsi huit protagonistes, qui ont chacun des traits de personnalité bien distincts, dont il faudra tenir compte au fur et à mesure que la situation se gâtera et que les tensions entre les personnages seront de plus en plus vives...
Les développeurs se sont visiblement amusés comme des petits fous. Ils jouent à fond la carte du cliché du Slasher, car tout y passe. Les personnages sont conformes aux stéréotypes du genre jusque dans leur côté têtes à claques : groupe de jeunes se rendant coupable d’une mauvaise action (que nous tairons pour ne pas vous gâcher la surprise) ; personnages régulièrement insouciants ou potaches voyant rarement le danger ; fête ou retrouvaille commémorant un événement passé qui réactive les meurtres, etc…
Avec son atmosphère pesante et oppressante dès le début, ses angles de caméra parfois très resserrés au point d’avoir l’impression d’étouffer, la sensation d’être observé en permanence et une bonne dose de Jump scare, la recette d'Until Dawn fonctionne sans difficulté. Le titre s'adapte en outre à vos propres peurs. Vous êtes claustrophobe ? Vous avez peur des seringues ou des insectes ? Le jeu le déterminera au moyen d'un étrange questionnaire lors de diverses séquences que nous tairons aussi, de sorte que l’expérience s’adaptera à vos phobies. Forcément, sinon c'est moins drôle !
C'est culte !
En fait, nous ne parlerons pas de l'un des meurtres possibles et bien trash du jeu. Disons qu'il s'agit en fait d'une trouvaille des développeurs, assez habile. Il s'agit de totems, ramassés ça et là au sol en fouillant l'environnement. Ils prédisent en fait un avenir possible en dévoilant la mort de l'un des personnages que l'on contrôle; mort qui peut être accidentelle et pas forcément dûe au Boogeyman lancé à nos trousses… L’astuce est que ces visions ne sont pas forcément prophétiques : tout dépend des choix que l’on fait. Mine de rien, cela permet de maintenir sous perfusion la tension du joueur, parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que cette vision est supposée venir dans le jeu, et éventuellement se concrétiser. Cela oblige donc à rester sur le qui-vive en permanence. De quoi mettre confortablement les nerfs en pelote de laine...
L'anecdote qui tue
C’est en 2012 qu’Until Dawn fut présenté pour la première fois au public, dans le cadre du salon de la Gamescom. Le jeu, initialement prévu sur PS3 et pour un usage du Move, a été développé un peu dans la douleur, et fut même rebooté par le studio Supermassive Games, pour finalement ne voir le jour que sur PS4.
