Scream de Wes Craven
Le pitch
Sidney Prescott sait qu'elle est l'une des victimes potentielles du tueur qui effraie la ville de Woodsboro, et ne sait plus à qui faire confiance. Qui se cache donc derrière le masque du tueur ?
Pourquoi le (re)voir ?
Parce que Scream est le film qui a relancé le genre, alors moribond, à coups d'hémoglobine, de second degré, de références et d'une bonne touche de whodunit. Avec des acteurs globalement inconnus devant sa caméra à l'époque, Wes Craven confirme son statut de spécialiste et frappe un grand coup (de stress) avec ce film vite devenu culte, vite parodié (ne serait-ce que par Scary Movie), et qui fonctionne encore très bien.
C'est culte !
Drew Barrymore décroche son téléphone et c'est parti pour 12 minutes tendues de chez tendues ! Une scène d'ouverture qui donne le ton et que vous pouvez regarder en vous arrangeant (discrètement) pour faire sonner l'un des téléphones qui vous entourent si vous regardez le film entre amis. Effet garanti.
L'anecdote qui tue
Le masque est inspiré du célèbre tableau "Le Cri" d'Edvard Munch, mais aussi de l'Artwork de l'album The Wall des Pink Floyd. En fait, il s'agit d'une création d'une certaine Brigitte Sleiertin, employée du magasin Fun world; une antre bien connue des amateurs de costumes, et faisant parti d'une collection baptisée Fantastic Faces. Le masque s'appelait alors "The Peanut Eyed Ghost".
La collection fut mise en vente pour Halloween entre 1991 et 1992. Wes Craven a affirmé avoir trouvé en premier ce masque, avant de se rétracter plus tard en expliquant que c'était en fait la productrice Marianne Maddalena qui l'avait trouvé. De manière assez simple : dans une maison louée alors qu'elle était en repérage pour le tournage de Scream. Séduit, Craven a alors cherché à acheter les droits pour pouvoir l'utiliser à l'écran. Vous connaissez la suite de l'histoire...