Asylum - Saison 2
Celle qui nous a bouleversés
Souvenez-vous...
En 1964, Sœur Jude dirige d'une main de fer la clinique psychiatrique de Briarcliff aux alentours de Boston jusqu'à ce que les patients, qui font l'objet d'expérimentations secrètes et particulièrement cruelles, se rebellent contre l'autorité en place. L'arrivée d'un nouvel élément perturbateur, surnommé "Bloody Face" et dont on dit qu'il a décapité et dépecé trois femmes, dont sa petite amie, entraîne une escalade de violence...
Avec Jessica Lange, Sarah Paulson, Joseph Fiennes, Zachary Quinto, Evan Peters, Lily Rabe...
Ce qui nous a foutu les jetons...
Asylum avait tous les ingrédients nécessaires pour nous faire froid dans le dos. Tout simplement parce que cette saison, aussi folle et sombre qu’elle ait pu être, avait un parfum de réel. Comme si tout cela aurait pu se passer réellement dans un asile des années 60 tenu par l’église catholique (dans une moindre mesure évidemment et sans compter les aliens !). Loin de la peur primale présente dans la saison 1, Asylum a su créer une peur différente, en nous plongeant dans un asile de l’horreur, lieu claustrophobique qui puait l’injustice et la maltraitance, où des horribles expériences sur les patients étaient orchestrées en secret par un ancien nazi, où des "zombies" rôdaient dans la forêt alentour en attente de leur petit déjeuner humain, où le seul médecin qu’on croyait bon se révélait être un terrible serial killer avec un masque et un mobilier faits de peau humaine et où le Mal à l’état pur prenait possession d’une gentille bonne sœur…
Ce qui nous a fait mourir de rire...
On avait aimé la saison 1 d’American Horror Story parce qu’elle nous bousculait mais aussi parce qu’elle ne se prenait pas au sérieux. Ce que la série propose avec Asylum, c’est encore plus d’horreurs, des sévices terribles et une patte bien plus sombre... mais aussi sa dose de personnages sexys et drôles ! Dans la saison 2, l'humour était à nouveau dérangé mais bel et bien présent. Jessica Lange a su apporter cette nuance à Sœur Jude, tout comme Sœur Mary Eunice qui avait le don de sortir des répliques particulièrement drôles. Avec cette deuxième saison, AHS est encore parvenue à transformer certains moments d'horreur en fun, en créant par exemple un Père Noël maniaque incarné par un Ian McShane en très grande forme. Et comment oublier ce passage surréaliste mais tellement hilarant dans lequel Jude entame sans crier gare la chanson The Name Song, transformant pendant quelques minutes l'asile en music-hall !
Ce qui nous a fait pleurer des larmes (de sang)...
C’est certainement l’injustice terrible qui régnait dans cette saison qui nous a le plus émus. A cet égard, les destins les plus émouvants ont probablement été ceux de Lana et Kit, déjà obligés de vivre à l'extérieur des vies cachées. Alors que Kit est enfermé à tort, Lana est, elle, internée parce qu’elle veut découvrir la vérité sur l’asile et parce qu'elle est homosexuelle. Elle subit alors une ribambelle de traitements horribles – dont une terrible thérapie par aversion censée la rendre hétérosexuelle. Après quelques tentatives ratées pour s'enfuir, elle trouve un sauveur en la personne du docteur Thresdon (Zachary Quinto). Mais, ce dernier, qui se révèle être Bloody Face, l'enferme chez lui et la viole. Lana s'enfuit de nouveau, tombe dans un nouveau piège et retourne à l'asile... enceinte de son bourreau (s'ensuivra une horrible tentative d'avortement) !
Les scènes les plus WTF?!
Asylum a amassé une belle collection de moments "WTF". Parmi les plus emblématiques, on citera sans aucun doute les sévices subis par Shelley / Chloe Sevigny, nymphomane amputée puis transformée en monstre, l’introduction de la thématique extraterrestre dans la saison ou encore le viol de Monseigneur Joseph Fiennes par Soeur Mary Eunice... Sans compter tout ceux déjà cités plus haut !
Just remember, if you look in the face of evil, evil’s gonna look right back at you.