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    Père Noël à domicile : "J'avais envie de faire une petite carte postale un peu sociétale", révèle le réalisateur de cette comédie de Noël
    Jennifer Radier
    Jennifer Radier
    -Journaliste séries
    Adepte de la zapette depuis toute petite, elle a vécu mille et une vies devant sa télévision et décortique avec passion tout ce qui passe sur le petit écran.

    Ce mardi 17 décembre, M6 vous propose de découvrir "Père Noël à domicile", un film de Noël porté par Medi Sadoun et Louise Monot. Rencontre avec Manu Joucla, le scénariste et réalisateur du film.

    Francois HEBRAS/2P2L/M6

    A l'approche des fêtes de fin d'année, M6 vous propose ce mercredi 17 décembre à 21h10 de découvrir Père Noël à domicile, un téléfilm porté par Medi Sadoun et Louise Monot.

    Le soir de Noël, Paris brille de mille feux. Alors que tout le monde s'apprête à faire la fête dans la chaleur du réveillon du 24 décembre, Enzo, un comédien au chômage et livreur à domicile est forcé de faire une tournée de cadeaux dans la capitale en tenue de Père Noël.

    S'il avait promis à sa femme, sa fille et ses beaux-parents d’être présent pour une fois, il jure cependant d'être là pour la bûche avant minuit ! Ce qu’Enzo ne sait pas, c’est qu’il va tomber sur des familles toutes plus dérangées les unes que les autres…

    Manu Joucla, le scénariste et réalisateur de Père Noël à domicile, s'est confié au micro d'Allociné sur ce film de Noël bourré d'humour.

    Père Noël à domicile
    Père Noël à domicile
    Sortie : 17 décembre 2024 | 1h 30min
    De Manu Joucla
    Avec Medi Sadoun, Alice Pol, Louise Monot
    Spectateurs
    2,5

    Allociné : Comment vous est venue l’idée de Père Noël à domicile ?

    Manu Joucla : Ça s'est fait un peu par hasard. Shirley Bousquet m'a dit que M6 cherchait à faire une fiction pour Noël. J'avais envie de faire une petite carte postale un peu sociétale depuis longtemps. Je me suis dit que pour Noël, c'était encore mieux. Et puis petit à petit, j'ai imaginé ce livreur, un peu immature, un peu égoïste qui va s'humaniser et faire le bien.

    La comédie de Noël est un genre un peu particulier. Est-ce quelque chose que vous aviez envie de faire depuis longtemps ?

    Tout à fait ! Le Père Noël est une ordure est un film culte. Il y a tout ce que j'aime dedans : de l'humour un peu tendre et en même temps méchant. J'aime aussi beaucoup les comédies comme Love Actually. On n'a pas trop ça en France et ça m'intéressait de me plier à ces codes là. C'est-à-dire d'avoir une évolution des personnages, une happy end et des bons sentiments de Noël. Cependant, j'avais aussi envie de chaos et de montrer que la magie de Noël opère même dans le chaos.

    Au fil des années, les films de Noël sont devenus une véritable institution aux États-Unis. Quelle est la recette pour réaliser un film de Noël en France ?

    Pour faire une bonne comédie, il faut un bon enjeu et un bon départ. Si je la place à Noël, qu'est-ce que cela va m'apporter ? Je trouve que la solitude, les ressentiments dans la famille et les angoisses ressortent beaucoup à la période de Noël. Tout se cristallise à cette période de l'année. Une famille qui n'a pas d'argent le ressentira par exemple encore plus à Noël car elle ne pourra pas acheter de cadeaux aux enfants. J'avais envie de parler, de distiller ça dans cette comédie.

    Les décors et l’ambiance de Noël sont essentiels dans ce genre de film. Comment avez-vous travaillé avec l’équipe pour créer cette atmosphère festive à l'écran tout en restant fidèle à l’humour du scénario ?

    Pour la couleur, on a beaucoup travaillé avec Nicolas Beauchamp, le chef opérateur, afin de recréer l'ambiance de Noël. Dans chaque cadre, on retrouve des guirlandes, des boules de Noël, des petits pères Noël ou encore un petit sapin. On a tourné ça au printemps mais on a l'impression que c'est Noël.

    Il y a la musique aussi. J'ai voulu casser un peu les codes de la comédie de Noël et faire quelque chose de plus moderne. On a donc mis de la musique électro mais qui s'apparente quand même un peu aux chansons de Noël.

    Ce n'est pas bizarre de faire un film de Noël au printemps ?

    C'est super bizarre parce qu'on est tous en tee-shirt et qu'il fait très beau. Et là, on doit mettre les doudounes et les pulls parce que c'est censé être Noël. Après, c'est le talent des comédiens de nous faire croire que c'est Noël aussi.

    A votre avis, pourquoi le public affectionne-t-il autant les comédies de Noël ?

    C'est un genre réconciliant. Je pense que ça fait du bien de voir un film dans lequel les gens se réconcilient et avancent ensemble à la fin.

    Qui dit comédie, dit forcément fous rires. Avec les comédiens du film, j’imagine qu’il y en a eus de nombreux sur le plateau. Y a-t-il eu un moment particulièrement mémorable ?

    Les scènes avec Camille Lellouche. C'est une révélation parce qu'on ne se connaissait pas. Je connais l'artiste mais je ne connaissais pas la déconneuse qu'elle est. Elle peut très vite partir dans un fou rire. C'est pour ça que j'ai mis un petit bêtisier à la fin du film.

    Avez-vous d'autres projets ?

    Je suis à l'écriture d'une comédie pour le cinéma qui se passera à la neige.

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