Le 11 novembre dernier, les téléspectateurs de TF1 ont découvert Tam (Camille Lou), Sylia (Constance Labbé) et Alexia (Claire Romain), trois sœurs se muant en voleuses pour percer le mystère entourant la mort de leur père, décédé dix ans plus tôt dans l’incendie de sa galerie d’art.
Prequel du manga de Tsukasa Hôjô, Cat’s Eyes se déroule à Paris en 2023. Pour répondre aux exigences du scénario, les caméras d’Alexandre Laurent se sont invitées dans les monuments les plus prestigieux de la capitale : la Tour Eiffel, la Monnaie de Paris, le château de Versailles et le musée du Louvre.
Et ce tournage d’envergure, qui s’est étalé sur plus de six mois, n’a pas été sans difficulté.
Les Jeux de Paris 2024 : un défi de taille pour Cat’s Eyes
Premier défi de taille : les Jeux de Paris 2024. En effet, cet évènement mondial a représenté l’un des plus grands obstacles rencontrés par l’équipe de la série, ainsi que nous l’ont expliqué Benjamin Dupont-Jubien et Mehdi Sabbar, les producteurs.
A l’origine, les équipes souhaitaient tourner la série au printemps afin d’éviter le froid et la pluie. Toutefois, pour filmer dans ces lieux emblématiques, il a fallu clôturer le tournage avant le mois de mars afin de ne pas empiéter sur les préparatifs des Jeux de Paris 2024.
"On voulait tourner dans des lieux emblématiques. On ne savait pas qu'il fallait s'y prendre autant à l'avance et que les Jeux de Paris 2024 allaient nous bloquer", a expliqué Benjamin Dupont-Jubien au micro d’Allociné.
Heureusement, la préfecture de Paris a accompagné l’équipe dans ses démarches. Selon le producteur, "Ils ne pouvaient pas tout nous dire car il y avait des enjeux de sécurité. Il y a eu des moments très frustrants et très compliqués".
S’adapter aux monuments emblématiques
Si l’équipe a malgré tout réussi à obtenir l’accès aux grands monuments parisiens, d’autres obstacles se sont présentés.
"Tout cela a un coût élevé", nous a précisé Benjamin Dupont-Jubien. "Une fois qu'on avait tout budgété pour louer un lieu, on nous disait qu'il fallait ajouter de la sécurité. Il fallait rajouter des gardiens en plus parce qu'on avait de la figuration et qu'il fallait surveiller les gens. Il a fallu aussi assurer les comédiennes qui couraient sur les toits".
Des précautions similaires ont par ailleurs été prises pour l’équipe technique, "Il fallait également qu'on prenne des personnes agréées qui pouvaient s'attacher aux monuments de Paris sans les abîmer donc on ne pouvait pas faire appel à n’importe qui. Il a fallu aussi sécuriser l'équipe qui court derrière les filles, que ce soit le cadreur, la personne qui tient les câbles,..."
S’adapter aux imprévus a donc été un défi majeur mais finalement pour le plus grand plaisir de l’équipe.
"Alexandre Laurent a passé six mois à gravir et explorer la Tour Eiffel sous toutes ses coutures. Le jour du tournage, la météo capricieuse a tout compliqué. Un peu de vent et de pluie au sol se transforment en bourrasques à 250 mètres de hauteur. Et quand les comédiens se trouvent sur des poutres métalliques, chaque seconde compte. Nous étions contraints de tourner la nuit, la Tour Eiffel étant ouverte au public en journée, et les dates étaient immuables".
Malgré tout, Mehdi Sabbar a conclu sur une note positive : "Ces contraintes ont constitué notre plus grand challenge, mais aussi notre plus grande satisfaction".