Après plusieurs mois d’attente, les téléspectateurs ont enfin pu découvrir les premiers épisodes de Cat’s Eyes, une série en prises de vues réelles adaptée du manga culte des années 80 de Tsukasa Hôjo.
Conçue comme un préquel à l’histoire imaginée par le célèbre mangaka, la série explore les origines des Cat’s Eyes, trois sœurs qui se transforment en voleuses pour percer le mystère entourant la disparition de leur père, mort dix ans plus tôt dans l’incendie de sa galerie d’art.
Quand une œuvre lui ayant appartenu réapparaît lors d’une prestigieuse exposition à la Tour Eiffel, Tam (Camille Lou), Alexia (Claire Romain) et Sylia (Constance Labbé) se mettent en tête de la voler dans l’espoir de comprendre enfin ce qu’il lui est arrivé. Cependant, ces voleuses encore débutantes vont vite se retrouver dans la ligne de mire de Quentin Chapuis, l’ex de Tam aujourd’hui inspecteur à la BRB…
C’est donc à la Tour Eiffel que s’ouvre le premier épisode de Cat’s Eyes et que Tam vole le tableau avant d’être embarquée au cœur d’une course-poursuite avec la police dans les moindres recoins de cet emblématique monument de Paris.
Mais l’épisode a-t-il réellement été tourné à la Tour Eiffel ?
Oui et non. En effet, toutes les séquences n’ont pas été tournées à la Tour Eiffel. Alexandre Laurent, le réalisateur de la série, expliquait lors d’un point presse qui s’est déroulé en septembre dernier au Festival de la fiction de la Rochelle que ces séquences étaient un "mélange de décors naturels et de studio".
Il ajoutait également, "Pour installer un pied de projecteur, il faut justifier chaque plan, préciser le type de matériel, son poids, et l’endroit exact où il sera posé. Il faut savoir que la Tour Eiffel, ce n’est pas un endroit dans lequel on peut improviser. Il faut dompter cette dame de fer et la connaître. Il y a beaucoup de choses qui ont été storybordées pour tout ce qui concerne les cascades, les VFX pour qu’on puisse dire quelle méthode on allait choisir et rassurer les monuments dans lesquels on a tourné. Que ce soit au Louvre, à Versailles, sur les toits de la Monnaie de Paris ou à la Tour Eiffel, on ne fait pas n'importe quoi".
Alexandre Laurent a donc exploré tous les recoins du monument pendant cinq mois pour concevoir cette course-poursuite spectaculaire. Et le réalisateur de raconter : "Ça a été beaucoup de visites. La première fois, on vient un peu en touriste. On prend des photos, on ne se projette pas encore. La deuxième fois, on se dit : "comment je vais faire. Je n'arrive pas à mémoriser le tout". C'est pas comme un décor où tu montes et descends, et tu vois ce que tu veux voir à l'image.
La Tour Eiffel, quand on est au troisième et qu’on veut aller au premier, il y a tout un protocole à respecter. Ce n'est pas aussi simple. Donc je l'ai fait plein de fois du haut vers le bas - avec le vertige au début puis qui est parti - pour m'imprégner et comprendre les lieux. Et quand j'ai compris la géographie, j'ai pu imaginer le chemin de Tam, les endroits où elle allait marcher sur la poutre, là où elle allait escalader. C'est un milliard de choses qui se déclenchent dans ma tête à ce moment-là. Il fallait qu'elle soit sécurisée, il fallait trouver les endroits où le cascadeur allait poser ses câbles…".
En alliant effets visuels et prises de vues réelles dans ces lieux incarnant Paris, Cat’s Eyes offre aux téléspectateurs une immersion unique au cœur de la ville lumière.