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    Murder Club sur M6 : les ventes aux enchères d'objets appartenant à des tueurs en série existent-elles vraiment ?
    Jennifer Radier
    Jennifer Radier
    -Journaliste séries
    Adepte de la zapette depuis toute petite, elle a vécu mille et une vies devant sa télévision et décortique avec passion tout ce qui passe sur le petit écran.

    M6 vient de diffuser deux épisodes de sa nouvelle série policière : Murder Club. Et dans le dernier épisode, Daniel et Amélia ont assisté à une murderabilia. Ces ventes morbides d’objets appartenant à des tueurs en série existent-elles vraiment ?

    Nicolas VELTER/MEDIAWAN/M6

    M6 vient de diffuser, ce mardi 29 octobre, les deux premiers épisodes de Murder Club, une nouvelle comédie policière portée par Tiphaine Daviot et Eric Cantona.

    L’histoire suit Amélia (Tiphaine Daviot), une jeune policière intrépide fraîchement intégrée à la Crim’, et Daniel (Éric Cantona), un profiler rejeté par ses pairs. Si tout les oppose, Amélia et Daniel sont malgré tout contraints de collaborer pour arrêter un mystérieux tueur en série surnommé Shakespeare qui terrorise la région depuis une décennie.

    Au fil de son enquête clandestine, le duo assiste à un évènement insolite : une murderabilia, une vente aux enchères illégale où se négocient les objets ayant appartenu à des tueurs en série. Leur objectif ? Mettre la main sur l'arme du crime utilisée par Shakespeare dans l'espoir de découvrir sa véritable identité.

    Murder Club
    Murder Club
    Sortie : 2024-10-29 | 52 min
    Série : Murder Club
    Avec Eric Cantona, Tiphaine Daviot, Catherine Hosmalin
    Presse
    3,7
    Spectateurs
    3,1

    Les murderabilia existent-elle vraiment ?

    Et bien les murderabilia n’ont pas été inventées par les scénaristes de la série et existent bel et bien.

    Le murderabilia – contraction de "murder", qui signifie meurtre en anglais, et de "memorabilia", qui veut dire souvenir en latin – est une pratique qui vise à collectionner différents objets ayant appartenu, de près ou de loin, à des tueurs en séries ou des criminels de renom.

    Cette pratique étrange et controversée existe aux États-Unis depuis les années 1990. Des armes de crime aux lettres écrites par des tueurs en série, ces reliques macabres attirent des collectionneurs du monde entier prêts à dépenser des milliers d’euros pour leur passion morbide.

    Une réalité qui a donc inspiré les scénaristes de Murder Club comme l'a expliqué Nathalie Perus, productrice et directrice générale d'Atlantique Productions, au micro d’Allociné.

    "Ça existe vraiment, c’est dingue. Il y a des foires qui se font en clandestin sur le darknet notamment". Et de poursuivre, "Et les gens qui se réunissent ne sont pas que des gens très gothiques ou des marginaux. Il y a aussi des gens de la jet set qui viennent du monde entier et ont une espèce d'obsession morbide et ne savent pas comment dépenser leur argent. Un peu comme Yumi, le personnage joué par Arielle Dombasle, qui est une collectionneuse et une grande prêtresse de ces événements-là".

    Les deux derniers épisodes de la saison 1 de Murder Club seront quant à eux diffusés le mardi 5 novembre à 21h10 sur M6.

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