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    Il y a 94 ans, il débutait au cinéma, aujourd'hui, vous le connaissez tous ! Avez-vous reconnu ce jeune acteur ?
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Bien loin de ses rôles de commissaires bougons et de ses grands rôles dans "La Grande illusion" ou "Le Clan des Siciliens", découvrez le tout premier rôle à l'écran de Jean Gabin.

    Faut-il encore présenter Jean Gabin, acteur français aux plus de 30 ans de carrière ? La plupart de ses films sont connus au moins de titre, même si on ne les a pas vus : La Grande illusion, Le Quai des brumes, Pépé le Moko, Touchez pas au grisbi, La Traversée de Paris, Le Cave se rebiffe, Mélodie en sous-sol, Le Clan des Siciliens ou encore Deux hommes dans la ville sont devenus des classiques du cinéma.

    Mais dans quel film a-t-il commencé sa carrière ?

    Avant de faire du cinéma, Jean Gabin était artiste de music-hall : membre de la troupe de Mistinguett. Il se produisait surtout dans des opérettes dont il assurait souvent le rôle du jeune premier. Le cinéma parlant arrivant en France en 1928, on lui propose dès 1930 un rôle dans la version française du film romantique et musical Le Chemin du paradis de Wilhelm Thiele et Max de Vaucorbeil. Il refuse, au profit d'un autre projet, Chacun sa chance, qui est donc son premier film.

    Pathé
    Jean Gabin, 26 ans

    Chacun sa chance est lui aussi une sorte d'opérette mise en scène pour le cinéma. On y retrouve plusieurs chansons interprétées notamment par Gabin, et un scénario vu et revu. L'acteur incarne Marcel Grivot, vendeur dans un magasin, qui emprunte un beau costume et se retrouve confondu avec le noble Marcel de Montheuil. Quiproquos et méprises sont au programme.

    La rencontre fondatrice avec Duvivier

    Pathé
    Un film chantant

    Après Chacun sa chance, Jean Gabin travaille beaucoup : 14 films entre trois ans ! Tous ne sont pas des chefs d'œuvre, mais lui permettent de collaborer avec Anatole Litvak ou Georg Wilhelm Pabst et de côtoyer un metteur en scène qui va faire son succès : Julien Duvivier. Ce dernier le propulse à un autre niveau de notoriété avec La Bandera (1935), dans lequel Gabin joue le rôle d'un assassin qui, pour échapper aux poursuites, s'engage dans la légion espagnole.

    Chacun sa chance
    Chacun sa chance
    1h 26min
    De René Pujol, Hans Steinhoff
    Avec Jean Gabin, Renee Heribel
    Spectateurs
    2,1

    Sa carrière passe un cap, et il enchaîne avec La Belle Équipe, Les Bas-fonds, Pépé le Moko et La Grande illusion. Ensuite, les films devenus des classiques se multiplient et ce tout au long de sa riche carrière, malgré une expérience américaine forcée, sa participation à la Seconde guerre mondiale et une traversée du désert après la fin de la guerre.

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