Sans cet homme, une catastrophe aurait probablement eu lieu à l'été 1961. Ce thriller de guerre réalisé par Kathryn Bigelow (Detroit, Zero Dark Thirty) rend hommage à sa bravoure.
Sorti au cinéma en 2002, le film K19 : le piège des profondeurs raconte le combat héroïque d'Alexei Vostrikov, capitaine du premier sous-marin nucléaire de l'arsenal soviétique, baptisé le K19, pour éviter un drame.
En pleine Guerre froide, dans les eaux de l'Atlantique nord, le sous-marinier et son équipage font face à un problème colossal et aux conséquences dramatiques : le réacteur principal du K19 est en surchauffe.
Alors que des ogives et un moteur à propulsion atomique menacent d'exploser à tout moment, le capitaine doit trouver une solution en urgence. Car si une telle explosion se produisait, les États-Unis pourraient croire à une première attaque soviétique et déclencher une guerre totale.
"Nous n'avons pas le droit de faillir"
Le long métrage K19 : le piège des profondeurs est porté à l'écran par un casting de qualité et majoritairement masculin. On retrouve Liam Neeson, Peter Sarsgaard, Joss Ackland, ou encore Christian Camargo.
Mais celui qui porte le récit sur ses épaules, c'est surtout Harrison Ford. L'acteur américain y incarne un brave sous-marinier qui doit mettre de côté ses différends avec son second, Mikhail Polenin (Liam Neeson), pour éviter une catastrophe nucléaire.
À l'image des deux cultissimes Indiana Jones et Han Solo, deux personnages qui lui collent à la peau, Harrison Ford donne naissance à un héros vaillant et qui force le respect.
Et bien que la tension règne à chaque seconde du film, il fait preuve, quant à lui, d'un incroyable sang-froid, comme le prouve cette réplique : "Aucun marin n'a encore jamais navigué sur un bâtiment comme le K19, c'est le submersible le plus performant au monde. Nous n'avons pas le droit de faillir". Une responsabilité de taille…
Ce soir sur Arte à 21h