John Rambo purge une peine de prison lorsque le Colonel Trautman lui donne la possibilité de sortir pour une mission délicate : avoir la preuve qu'il reste bel et bien des prisonniers américains au Vietnam.
Supposé n'être qu'un observateur, Rambo désobéit aux ordres et tente de sauver un prisonnier. Murdock, le responsable de la mission, décide alors de l'abandonner en territoire ennemi. Rambo, seul, sans armes et face à l'ennemi, prépare sa vengeance et son retour au pays.
Si Rambo évoquait les séquelles de la guerre du Viêtnam chez les vétérans et leur très difficile réadaptation à la société, Rambo II : la mission, sorti en 1985, opère un changement de cap radical.
Cette fois, c'est un Sly hyper bodybuildé qui se fait le symbole revanchard d’une Amérique reaganienne qui n'a toujours pas digéré la guerre du Viêtnam, comme la mauvaise conscience de l'Amérique.
C'est pas sa guerre, mais c'est quand même son combat !
"Aucun homme, aucune loi, aucune guerre ne peuvent l’arrêter". Telle était la catchline apposée sur l'affiche du long-métrage.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y avait pas vraiment tromperie sur la marchandise dans ce film signé par un George Pan Cosmatos appliqué, suivant strictement le cahier des charges imposé par les producteurs : un déluge d'action et d'explosions (surtout avec les flèches à têtes explosives de son arc aussi mythique que son couteau !) déclenchées par notre béret vert préféré.
Un scénario qui sera très loin du premier jet écrit par un certain James Cameron, qui tenta - en vain - de garder l'esprit du premier film, le chef-d'œuvre de Ted Kotcheff. C'est Stallone lui-même qui a d'ailleurs taillé en pièce le script original pondu par Cameron, pour se concentrer bien davantage sur l'action.
Un divertissement couronné du même succès public que le premier volet, engrangeant plus de 300 millions de dollars de recettes mondiales. En France, Rambo II : la mission est le deuxième plus gros succès de l'année 1985 avec plus de 5 millions de spectateurs.
Ce soir sur C8 à 23h10.