Nous sommes en décembre 1998. Près d'une décennie durant, la prestigieuse bannière des célèbres studios Disney a flotté sans discontinuer sur le royaume de l'animation. Trois ans plus tôt, les petits nouveaux de chez Pixar ont fait une entrée fracassante sur le devant de la scène, mais un nouveau concurrent de taille commence lui aussi à se faire connaître.
Une nouvelle adaptation de Moïse
Les studios Dreamworks, aujourd'hui célèbres à travers le monde pour leurs florissantes franchises telles que Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda ou encore Dragons, ont déjà dévoilé leur premier film - le réjouissant Fourmiz - et s'apprêtent à poursuivre leur parcours prometteur... avec un véritable chef-d'oeuvre.
Adapté du livre de l'Exode, plus de 40 ans après Les 10 Commandements de Cecil B. Demille, Le Prince d'Egypte ambitionne d'adapter une nouvelle fois l'épopée biblique de Moïse. Un défi colossal que l'on aurait initialement pu penser trop ambitieux pour les frêles épaules de ce studio nouveau-né. Mais après avoir contemplé les 6 premières minutes du film, le doute éventuel laisse immédiatement place à l'émerveillement.
Dreamworks Animation
Une scène d'intro digne des plus beaux classiques Disney
Largement digne des introductions musicales Disney des années 90 (comme celles de Pocahontas ou du Bossu de Notre-Dame), portée par la majestueuse partition d'un Hans Zimmer particulièrement inspiré (qui avait déjà signé la bande originale du Roi Lion), la séquence d'ouverture du Prince d'Egypte époustoufle dès ses premières notes, et dès ses premiers plans.
Au son de la déchirante et somptueuse chanson Délivre-nous, on assiste ainsi aux tribulations du peuple hébreu, réduit en esclavage par les pharaons égyptiens depuis un siècle, et à la naissance d'un nouvel espoir en la personne de Moïse, ce bébé hébreu envoyé sur les eaux du Nil dans un panier d'osier pour échapper aux soldats égyptiens, avant d'être miraculeusement recueilli par la femme du pharaon.
Dépourvue de dialogues ou de la moindre voix off, uniquement servie par sa musique, par sa mise en scène et par son impeccable animation, l'introduction du Prince d'Egypte laisse aussitôt entrevoir à ses spectateurs un très grand film d'animation. Une espérance que le reste du long métrage ne cessera de confirmer.
Quelle est votre séquence préférée du Prince d'Egypte ?
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