Rien ne va plus à l’approche du réveillon : les 92 000 Lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps ! C’est un coup dur pour Santa (Claus), plus connu sous le nom de Père Noël… il n’a pas le choix : il doit se rendre d’urgence sur Terre avec ses rennes pour chercher un remède. À son arrivée, il devra trouver des alliés pour l’aider à sauver la magie de Noël...
Incontournable durant cette période de trêve des confiseurs, les films de Noël, œuvres familiales par excellence, sont une authentique madeleine de Proust pour les spectateurs, en salle comme à la TV.
Cette tradition est surtout connue pour être l'apanage des Anglo-Saxons, et en particulier des Américains. Aux Etats-Unis, c'est une véritable institution, un rituel annuel et familial indéboulonnable. Et le pays n'a évidemment pas attendu les Love Actually, Last Christmas, et autres pitreries de Tim Allen, grand spécialiste devant l'éternel de la saga des Super Noël essorée à un rythme frénétique, pour se pencher avec gourmandise sur la trêve des confiseurs.
En France il existe bien des films auxquels on pourrait attribuer le label "film de Noël", à l'image de la comédie chorale La Bûche de Danièle Thompson et son repas familial tournant à l'aigre ; ou, pour prendre une référence plus récente, le très savoureux et attachant Santa & Cie d'Alain Chabat, qui se glisse sous les habits d'un (vrai !) Père Noël en galère.
Cette formidable comédie, tout à la fois tendre et touchante, généreuse et élégante, marquait le retour d'Alain Chabat à la réalisation, cinq ans après la sortie de Sur la piste du Marsupilami. Ce film qui réunissait notamment Golshifteh Farahani et Pio Marmai autour du Santa Chabat a enregistré un peu plus de 2 millions d'entrées.
Un joli succès pour ce Santa & Cie, qui a un doux parfum anti morosité qui fait du bien en ces temps troublés. Très chaudement recommandé donc, à voir (ou revoir !) sur Netflix. Avec un plaid et une tasse de chocolat chaud à vos côtés, c'est encore mieux.