Rares sont les réalisateurs qui ont su relater la Seconde Guerre Mondiale avec autant de talent et de force que Steven Spielberg.
Entre La Liste de Schindler, Empire du soleil, Il faut sauver le soldat Ryan ou encore les séries Frères d'armes et The Pacific, le légendaire cinéaste s'est bien souvent attelé à explorer cette sombre partie de l'Histoire du monde pour tenter d'en décortiquer tous les aspects.
Entre comédie et film de guerre
Pourtant, même si rares sont les spectateurs qui s'en souviennent encore aujourd'hui, sa toute première tentative en la matière ne s'est pas révélée très concluante. En effet, en 1979, alors que Steven Spielberg n'en était encore qu'au tout début de sa carrière (mais avait déjà largement fait ses preuves avec Duel, Les Dents de la mer et Rencontres du troisième type), il signait la comédie 1941.
Cette parodie de film de guerre (dont l'introduction singeait d'ailleurs celle des Dents de la mer) était portée par les "Blues Brothers" John Belushi et Dan Aykroyd, et imaginait une attaque japonaise de Los Angeles, juste après les événements de Pearl Harbor.
Le film le moins bien noté de Spielberg
Le résultat : un échec critique et commercial à la sortie du film en salles, et le long métrage le moins bien noté de toute la filmographie de Spielberg, puisqu'il a écopé d'une moyenne spectateurs de 2,942 étoiles sur 5 sur AlloCiné.
Cette petite erreur de parcours (à laquelle John Wayne avait d'ailleurs refusé de participer) a très largement été rattrapée par la suite. En effet, dès les années qui ont suivi la sortie de 1941, Steven Spielberg a tour à tour livré à son public de véritables joyaux, tels que l'inoubliable E.T. ou la trépidante saga Indiana Jones.
En 1993 avec La Liste de Schindler, puis en 1998 avec Il faut sauver le soldat Ryan, il racontait à nouveau la Seconde Guerre Mondiale avec beaucoup plus de succès, cumulant pas moins de 12 Oscars en deux longs métrages.
(Re)découvrez la bande-annonce de "Il faut sauver le soldat Ryan"...