Ce n'est pas faire injure au talent de Sharon Stone de dire que le sommet de sa carrière remonte déjà à plus de 25 ans, avec son fabuleux rôle dans le Casino de Martin Scorsese. Du reste, elle l'a d'ailleurs dit elle-même, dans un entretien accordé à un journaliste du Guardian en 2008 : "Casino était un sommet pour moi".
Toujours est-il que Sharon Stone continue de tourner régulièrement, y compris dans des productions étrangères. Comme en 2013 en Italie par exemple, sous la direction de Pupi Avati, dans un film intitulé Golden Boy, produit par son frère, Antonio Avati.
Pour ce film à petit budget, la venue de Sharon Stone était une belle prise de guerre. Les frères étaient particulièrement flattés que la comédienne accepte de jouer dans leur film, d'autant que son rôle fut précisément écrit en pensant à elle. C'est là que les choses ont commencé à se corser...
"Au fait, nous avons l'électricité en Italie !"
Cités par le Hollywood Reporter, les frères racontent la suite : "une correspondance a commencé, assez épaisse pour écrire un livre, entre ses agents et nos avocats. C'était une négociation qui frôlait le ridicule, concernant des détails embarrassants, comme si l'Italie était un pays du Tiers monde. Au fait, nous avons de l'électricité en Italie !"
Ils ont ainsi affrété spécialement pour elle un train complet (un train très chic, l'Italo) pour la faire venir de Rome à Florence. Dès le premier jour de tournage, il y avait 200 paparazzi. "Là son ego à commencé à gonfler; un classique chez ces actrices américaines qui sont légèrement en déclin" lâchent-ils non sans perfidie.
Surprenant sur le tournage une caméra appartenant à une équipe TV, la comédienne s'est alors volatilisée, exigeant que cette caméra TV disparaisse faute de quoi le tournage ne reprendrait pas. Plutôt que de s'adresser directement à l'équipe du film, la comédienne passa par son avocate à Los Angeles, qui contacta le jour même les frères Avati pour faire part des exigences de l'actrice...
Une comédienne du film, Cristiana Capotondi, raconte aussi que Sharon Stone a demandé à faire elle-même le shopping de toute la garde-robe de son personnage, avec la carte bleue de la production évidemment. En s'arrêtant de temps à autre chez de grandes marques comme Bulgari. Pas franchement le genre de marque très Indé friendly côté budget...
Contactée par le Hollywood Reporter à propos de ces allégations, l'avocate de Sharon Stone a répondu d'un laconique : "rien de cela est vrai. Madame Stone est une professionnelle accomplie". Fermez le ban.