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    51 ans après, on utilise encore cette réplique culte du cinéma, entrée dans le langage courant suite au succès de son film !
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Retour sur l'une des plus célèbres répliques de "La Septième compagnie", prononcée par Jean Lefebvre en 1973 et devenue culte depuis !

    Gaumont

    Si le cinéma ne manque pas de répliques culte, le genre de la comédie nous en a offert des tonnes, et notamment dans le cinéma français, du Dîner de cons aux différents Bronzés en passant par La Cité de la peur des Nuls ou Les Trois Frères des Inconnus. Et si l'on regarde encore un peu plus dans le rétro, on peut en trouver qui ont vraiment perduré dans le temps et ont franchi les générations.

    Gaumont

    Prenez Mais où est donc passée la septième compagnie ?, par exemple. Qui aurait pu prédire que les aventures du sergent-chef Chaudard, de Tassin et de Pithivier deviendraient aussi mythiques pour une bonne partie des Français ? Rappelons que 3,9 millions d'entre eux se sont déplacés en salles pour découvrir la façon dont ces tire-au-flanc tentent de passer entre les assauts allemands durant la campagne de France.

    Mais où est donc passée la septième compagnie ?
    Mais où est donc passée la septième compagnie ?
    Sortie : 13 décembre 1973 | 1h 31min
    De Robert Lamoureux
    Avec Jean Lefebvre, Pierre Mondy, Aldo Maccione
    Spectateurs
    3,6
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    De "Vou-zavez du à l'ail ?" à "Eglantine Ici Mirabelle" en passant par "un p'tit bain pour le chef", "la t'naille" ou "Tremblez pas comme ça, ça fait d'la mousse'", les citations restées dans les mémoires fusent au cours du film, mais une en particulier est restée, au point d'être encore aujourd'hui utilisée, et c'est bien entendu le fameux :

    "J'ai glissé, chef"

    Nos trois héros accompagnés du lieutenant Duvauchel (Érik Colin) trouvent un bref refuge dans une ferme dont le propriétaire a hâte qu'ils s'enfuient car la région "grouille d'Allemands". Mais lorsqu'une dépanneuse nazie s'arrête devant la ferme et que deux soldats en sortent et entrent dans la cour de la ferme, Chaudard et les autres se cachent.

    Gaumont
    "J'ai glissé, chef"

    Du moins jusqu'à ce que Pithivier (Jean Lefebvre) ne fasse tomber les conserves derrière lesquelles il était caché et tombe la face la première sur le sol ! Heureusement pour lui, Tassin (Aldo Maccione) est là et tire sur les Allemands, sauvant la vie de son camarade. En se relevant, Pithivier prononce cette phrase mythique - bien que liée à des événements tragiques : "J'ai glissé, chef".

    Maladroit, Pithivier passe son temps à glisser tout au long de ce premier film, détruisant au passage (et parfois volontairement) les semelles de ses chaussures. La dernière réplique du film est d'ailleurs une nouvelle fois "J'ai glissé, chef", puisque Pithivier a entrainé Chaudard et Tassin dans sa chute, cette fois en trébuchant plus tôt que prévu du haut d'un avion au mois de juin 1944. Et le film se termine sur la vision des parachutes des trois hommes !

    Sans revenir vraiment dans les suites du premier film, "J'ai glissé, chef" est devenu chez certains fans une expression courante pour accompagner une chute ou un manquement à quelque chose, faisant office d'excuse ou d'explication peu convaincante assumée. Pas mal pour un film sorti en 1973 !

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