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    Alien Romulus : un fabuleux hommage à Alien Isolation se trouve dans le film !
    Maximilien Pierrette
    Happé par la galaxie lointaine de Star Wars à la vitesse lumière, estomaqué par Matrix, envoûté par 2001, captivé par les batailles de la Terre du Milieu, effrayé par les dinos de Jurassic Park… Il doit quelques-unes de ses plus belles claques à ces univers qui l’ont fait voyager en restant assis.

    Sorti ce mercredi 14 août dans nos salles, "Alien : Romulus" s'inspire ouvertement des précédents films de la saga, de façon plus ou moins prononcée. Mais pas que.

    Sept ans après la sortie de Covenant, la saga Alien revient au cinéma. Avec, non pas un prequel, mais une suite. La première depuis le film de Jean-Pierre Jeunet sorti en 1997. Intitulé Romulus, le long métrage a été confié à Fede Alvarez (Don't Breathe) et son intrigue se situe entre celles d'Alien et Aliens.

    En 2142 très exactement, soit vingt ans après les événements du film de Ridley Scott et trente-sept ans avant ceux mis en scène par James Cameron. Deux cinéastes dont Fede Alvarez s'est très clairement inspiré, comme il nous l'avait confirmé lors de son passage à Paris, empruntant au premier l'horreur confiné et au second l'action et la multitude de créatures.

    Alien: Romulus
    Alien: Romulus
    Sortie : 14 août 2024 | 1h 59min
    De Fede Alvarez
    Avec Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux
    Presse
    3,4
    Spectateurs
    3,7
    Séances (506)

    Mais ce n'est pas tout : un élément du récit rappelle Alien la résurrection tandis que l'intrigue est liée à celle de Prometheus (nous n'en dirons pas plus là). Et bon nombre de gens ont pensé (à juste titre) au jeu vidéo Alien : Isolation sorti en 2014. Pour des questions d'ambiance et parce que son histoire se déroulait quinze ans après celle du film de Ridley Scott, et suivait la fille de Ripley.

    Romulus n'en est pas une adaptation ni un remake déguisé, mais Fede Alvarez inclut le jeu dans ses sources d'inspiration. Car, comme dans Isolation, où ils servaient aussi bien de points de sauvegarde que d'avertissements d'un danger à venir, le réalisateur a caché des téléphones dans quelques scènes.

    "Le film est construit de telle façon qu'à chaque fois que quelque chose de mauvais est sur le point de se produire, vous verrez un téléphone", dit-il dans le podcast de Total Film.

    "Dans le jeu, à chaque fois que vous voyez un téléphone, vous comprenez que vous allez passer un sale quart-d'heure. C'est pareil ici. Ils sont disséminés stratégiquement tout au long du film. Et quand vous en voyez un, cela veut dire qu'il faut vous préparer à l'impact."

    Mais l'influence d'Isolation sur Romulus va bien au-delà de ce détail en forme de clin-d'œil. Et elle a même été déterminante dans le projet : "C'est un peu ce qui m'a fait réaliser qu'un Alien pouvait être terrifiant et bien fait", poursuit le metteur en scène. "J'y ai joué quelques années après sa sortie, autour de celle de Don't Breathe."

    C'est en jouant au jeu que j'ai réalisé à quel point Alien pouvait être terrifiant si on ramenait la saga vers ce ton

    "Et à cette époque, je me suis dit que si je pouvais faire n'importe quoi, j'adorerais réaliser un Alien, et de nouveau faire peur au public avec cette créature et ces environnements. C'est en jouant que j'ai réalisé à quel point Alien pouvait être terrifiant si on ramenait [la saga] vers ce ton."

    Don't Breathe étant sorti en 2016, la route aura été longue pour Fede Alvarez. Mais cela valait le coup d'attendre, car Alien : Romulus tient ses promesses. Et il plaira aussi aux fans du jeu vidéo Isolation, en plus de donner envie à de nouveaux spectateurs d'y jouer : depuis la sortie du long métrage, le nombre de joueurs est cinq à six fois plus élevé qu'il ne l'avait été, en moyenne, en 2024 selon les données de Stream Charts. Ce qui lui permet d'atteindre les scores qui étaient les siens en avril 2020.

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