Véritable succès en salles (près de 100 millions de billets verts récoltés à travers le monde pour un budget dérisoire de 3 millions), American Nightmare avait créé l'événement parmi tous les fans d'action et d'horreur à sa sortie en 2013.
Porté par Ethan Hawke et par Lena Headey (connue pour avoir incarné Cersei Lannister dans Game of Thrones), ce jeu de massacre au concept complètement barré se situait dans une Amérique alternative, en proie à une gigantesque crise économique et à une montée effrayante de la criminalité.
Afin d'éviter les débordements tout le reste de l'année, le gouvernement décidait alors d'instituer une nuit, une fois par an, durant laquelle toutes les activités criminelles seraient permises, sans intervention des forces de l'ordre ni possibilité de poursuites judiciaires.
"J'en attribue toujours le mérite à ma femme."
Une idée pour le moins originale et lugubre, qui a donc donné lieu à une franchise de 5 films (un sixième opus est actuellement en préparation). Mais où le réalisateur James DeMonaco est-il allé pêcher un tel scénario ?
Ainsi qu'il le racontait en 2014 au micro de Complex (d'après un récent article de Collider), c'est à une violente altercation routière et à une remarque de son épouse qu'il doit le pitch d'American Nightmare :
"J'en attribue toujours le mérite à ma femme", a-t-il ainsi expliqué.
Blumhouse Productions
"C'est complètement tordu."
"Je sais que cela va sembler très troublant qu'elle ait pu dire une chose pareille, étant donné qu'elle est médecin, qu'elle travaille avec les enfants et que c'est une femme adorable. Mais nous étions en train de rouler sur la BQE [Brooklyn Queens Expressway, près de New York : ndlr] et un conducteur ivre nous a coupé la route, manquant de nous tuer. J'en suis venu aux poings avec ce gars, et c'était un malade. Il n'avait aucun remords pour avoir littéralement failli nous tuer. Les policiers ont dû intervenir, cela a fait une grosse scène."
Une fois l'incident terminé, l'épouse de James DeMonaco, tout en essayant de retrouver son calme, a alors lâché les quelques mots qui allaient donner naissance au premier opus de la saga American Nightmare :
"Ma femme était tellement énervée par l'attitude de ce type, elle est rentrée dans la voiture, s'est tournée vers moi, et m'a dit : 'Est-ce que ça ne serait pas génial si on pouvait s'en faire un gratuitement une fois par an ?' Je lui ai dit : 'C'est complètement tordu, chérie', mais cette idée que tout le monde pouvait avoir accès à un meurtre gratuit par an m'est restée en tête."
(Re)découvrez un extrait du film...
