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    Twisters : entre tornades incontrôlables et stars qui montent, une suite à la hauteur du film catastrophe des années 90 ?
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    28 ans après le premier opus, "Twister" est de retour. Au pluriel, avec un film à mi-chemin entre la suite et le reboot, porté par Daisy Edgar-Jones et Glen Powell. Et voici les raisons pour lesquelles vous ne devez pas rater ce blockbuster.

    Ça parle de quoi ?

    Ancienne chasseuse de tornades, Kate est encore traumatisée par sa confrontation avec une tornade lorsqu’elle était étudiante. Désormais, elle préfère étudier le comportement des tempêtes en toute sécurité depuis New York. Mais lorsque son ami Javi lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action.

    Elle rencontre alors le charmant et téméraire Tyler Owens, célèbre pour ses vidéos de chasse aux tornades postées sur les réseaux sociaux. Alors que la saison des tempêtes atteint son paroxysme, des tornades d’une ampleur sans précédent mettent leurs vies en péril.

    Twisters
    Twisters
    Sortie : 17 juillet 2024 | 2h 02min
    De Lee Isaac Chung
    Avec Daisy Edgar-Jones, Glen Powell, Anthony Ramos
    Presse
    2,6
    Spectateurs
    3,0
    Séances (133)

    3 bonnes raisons de découvrir "Twisters"

    Si vous êtes nostalgiques de ces films catastrophe des années 90, qui nous faisaient trembler à grands renforts de volcans en éruption (Volcano, Le Pic de Dante), d'invasions extra-terrestres (Independence Day), de chutes d'astéroïdes (Armageddon, Deep Impact), de tunnel enflammé (Daylight) ou de tornades (Twister), et que les derniers opus en date du genre ne vous ont pas convaincus, celui-ci est fait pour vous.

    Si cela ne vous convainc pas totalement, voici trois autres arguments, pour prouver que le long métrage n'a rien à envier à son prédécesseur.

    1 - Un casting qui décoiffe

    Ils sont beaux, talentueux, et Twisters a tout pour les faire décoller auprès du grand public. Peut-être pas Glen Powell, qui a tutoyé les cieux avec Tom Cruise dans Top Gun : Maverick avant de s'offrir un joli petit succès en début d'année grâce à Tout sauf toi. Mais il trouve ici une occasion de confirmer son statut de star en puissance, et c'est peu dire qu'il est bien entouré.

    Alors que son partenaire de la série Normal People, qui l'a elle aussi révélée, s'apprête à jouer des muscles dans Gladiator II, Daisy Edgar-Jones s'offre le rôle principal de ce film, le plus gros de sa jeune carrière.

    Et elle est parfaitement à l'aise face aux éléments déchaînés (et au caractère expansif du personnage joué par Glen Powell), avec un mélange de détermination et de fragilité qui rend sa Kate immédiatement attachante.

    Warner Bros. Pictures
    Le calme avant la tempête

    À leurs côtés, on retrouve Anthony Ramos (D'où l'on vient, Transformers : Rise of the Beasts), le futur Superman David Corenswet, Katy O'Brian (Love Lies Bleeding), Sasha Lane (American Honey), Brandon Perea (Nope), Daryl McCormack (Mes rendez-vous avec Leo) ou encore Kiernan Shipka (Les Nouvelles aventures de Sabrina).

    Si vous voulez voir les stars de demain en action, vous ne pouvez pas rater Twisters.

    2 - Des tornades époustouflantes

    Plus encore que le casting (aussi bien celui de 2024 que Bill Paxton et Helen Hunt en 1996), les vraies stars de Twister(s), ce sont les tornades. Et elles assurent encore le spectacle, grâce à des effets spéciaux très réussis et une mise en scène qui rend compte de leur grandeur et de leur côté dévastateur.

    En jouant sur un effet de sidération et d'émerveillement, qui rappelle parfois le premier Jurassic Park de Steven Spielberg, ici producteur.

    Venu du cinéma indépendant (on lui doit le très beau Minari) avec un détour par la galaxie lointaine, très lointaine de Star Wars (le temps d'épisodes de The Mandalorian et la future série Skeleton Crew), Lee Isaac Chung s'appuie autant sur des trucages numériques que des câbles, ventilateurs géants et autres machines à pluie pour malmener ses acteurs. Et secouer le spectateur avec.

    Warner Bros. Pictures
    Twisters affiche son ambition : retourner, littéralement, les salles de cinéma

    Une séance 4DX de Twisters pourrait d'ailleurs être une expérience particulièrement remuante. Mais pas forcément indispensable pour être immergé dans les scènes les plus spectaculaires du film, qui sait nous placer au cœur de l'action au point que l'on a le sentiment que le vent siffle dans nos oreilles.

    Et même si la séquence finale, très méta, dans un cinéma en proie aux éléments, est un peu plus courte qu'espéré, ce blockbuster sait être décoiffant de bien des manières.

    3 - Un divertissement en phase avec notre époque

    Du fun et du fond : tel est le cocktail de Twisters, qui parvient à nous divertir et nous en mettre plein la vue, sans oublier l'époque dans laquelle il a été conçu. Plus encore qu'en 1996, les tornades font partie du quotidiens des habitants de l'Oklahoma, théâtre du récit et principal lieu de tournage pour Lee Isaac Chung et son équipe.

    Inscrite dans la continuité des actes de Bill et Jo Harding dans le premier Twister, l'intrigue évoque ouvertement la crise climatique actuelle et ses conséquences, pour expliquer que les tornades sont toujours plus nombreuses, impressionnantes et incontrôlables.

    Tout en montrant, aussi, ces promoteurs qui capitalisent sur le malheur des gens en rachetant des terrains dévastés pour une bouchée de pain, afin de les revendre ensuite.

    Warner Bros. Pictures

    Si l'on pouvait remettre en question l'existence de Twisters, cet élément justifie à lui seul sa pertinence en 2024. Et ne manque pas de nous faire froid dans le dos. Surtout quand on sait que le tournage lui-même, qui s'est tenu pendant la saison des tornades, a plus d'une fois été impacté par les conditions climatiques.

    On avait parié que ce film saurait nous divertir, pas qu'il serait aussi réaliste sur son sujet. Et ça n'est pas plus mal.

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