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    C'est l'une des répliques culte de Michel Blanc dans Les Bronzés font su ski... Avouez que vous l'avez prononcée au moins une fois dans votre vie !
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Dans la grande famille des dialogues que les Français se sont accaparés, il y a cette sortie culte de Michel Blanc dans "Les Bronzés du ski". En quelques phrases bien senties, l'acteur a rendu immortel le loser sympathique Jean-Claude Dusse.

    Que l'on évoque les vibrantes tirades de Lino Ventura sculptées de main de maître par Michel Audiard dans Les Tontons Flingueurs, les hilarantes punchlines de Gérard Darmon dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ou bien les ineptes et irrésistibles interventions de Perceval dans Kaamelott, force est de constater que les comédiens français sont souvent gâtés en matière de répliques mythiques à déclamer.

    Certaines de ces phrases, particulièrement percutantes, conservent souvent une petite place dans notre imaginaire collectif et sont parfois susceptibles de repointer le bout de leur nez lors d'une conversation entre amis, voire même, pour quelques-unes d'entre elles, de carrément passer dans le langage courant.

    Les Bronzés font du ski
    Les Bronzés font du ski
    Sortie : 22 novembre 1979 | 1h 30min
    De Patrice Leconte
    Avec Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier
    Spectateurs
    4,0
    louer ou acheter

    Des nombreuses répliques mythiques

    C'est le cas de celle qui va nous intéresser aujourd'hui, et que vous avez forcément déjà entendue fuser quelque part, un jour où l'autre, que vous soyez fan ou pas du film dont elle est tirée.

    Véritable mine de répliques culte, Les Bronzés font du ski de Patrice Leconte, porté par la troupe du Splendid, a ravi tous ses fans avec des phrases telles que la fameuse "Bouffez-le !" de Christian Clavier ou encore l'entêtante "Quand te reverrai-je, pays merveilleux" entonnée par Jean-Claude Dusse dans son télésiège.

    Mais celle qui est la plus ancrée dans les mémoires des spectateurs, et que l'on ressort le plus volontiers lorsque la situation s'y prête (c'est-à-dire assez souvent), c'est celle que prononce Michel Blanc à l'adresse de Gérard Jugnot au début du long métrage.

    Trinacra Films

    "On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher."

    Lorsqu'il apprend que seulement deux jours après son arrivée à la station du ski, Jean-Claude a déjà un rendez-vous avec la patronne de l'hôtel, Bernard s'en étonne et reproche à son ami sa précipitation. Ce dernier lui répond alors par cette savoureuse petite tirade, à jamais ancrée parmi les phrases incontournables du cinéma populaire français :

    "Ecoute Bernard, je crois que toi et moi, on a un peu le même problème. C'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique. Surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est : 'Oublie que t'as aucune chance. Vas-y, fonce. On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.'"

    Vous l'aurez compris : ce sont surtout les derniers mots de cette réplique qui reviennent régulièrement visiter nos discussion entre amis, pour taquiner quelqu'un qui s'apprête à se lancer dans un nouveau projet, pour chambrer un séducteur un peu trop entreprenant, ou même pour déconcentrer un adversaire quand c'est à son tour de jouer.

    Quelle est votre réplique préférée des Bronzés ?

    (Re)découvrez toutes les gaffes de la trilogie...

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