Cela fait plus de trente ans (déjà !) qu’il a commencé sa carrière à Hollywood. On oublie vite que Jake Gyllenhaal a très tôt fréquenté les plateaux de cinéma, en raison des liens de sa famille avec l'industrie. Il a fait ses débuts d'acteur en interprétant le fils de Billy Crystal dans la comédie La Vie, l'Amour, les Vaches en 1991.
Et depuis, il en a fait du chemin. D’abord remarqué pour ses rôles dans Donnie Darko, le blockbuster Le Jour d’après puis le magnifique Le Secret de Brokeback Mountain, il n’a pas hésité à se tourner vers le cinéma d’action.
Ce qui requiert une certaine discipline sportive et impose des transformations physiques. Au point de devenir une référence du genre, mais sans jamais non plus quitter le cinéma d’auteur. Retour sur quelques-unes de ses transformations les plus impressionnantes.
Prince of Persia : Les Sables du Temps (2010)
Pour incarner le prince Dastan de Prince of Persia, Jake Gyllenhaal s’est plongé dans un programme d’entraînement axé sur le parkour, les arts martiaux et l’escalade. Il a suivi des cours de gymnastique et de lutte, ainsi que des séances d’entraînement en extérieur pour maîtriser les mouvements du personnage. Il a ainsi révélé un corps plus sec et plus résistant pour incarner le personnage titre dans un entretien à SlashFilm :
"Le développement du personnage a d'abord été très physique, il s'agissait de se mettre en forme, de faire toutes ces choses, d'apprendre le Parkour, d'apprendre à se battre à l'épée, d'apprendre à entrer dans la mentalité d'un guerrier, de quelqu'un qui, comme c'est écrit, peut vraiment se battre. C'était un aspect important pour moi, et je savais que si j'y parvenais, j'aurais fait la moitié du chemin. En fait, il s'agit simplement de beaucoup d'entraînement, de course à pied et de toutes sortes de sports."
Night Call (2014)
Pour interpréter Lou Bloom dans Night Call, un caméraman obsédé par la réussite à tout prix et à l’esprit vraiment torturé, Jake Gyllenhaal a perdu plus de 15 kg. Il a suivi un régime draconien à base de repas faibles en calories – car son personnage se nourrit très peu entre autres parce qu’il n’a pas beaucoup d’argent – et il a beaucoup couru pour s’assécher comme il l’explique au micro d’Howard Stern.
La Rage au ventre (2015)
Pour se glisser dans la peau du boxeur Billy Hope, Gyllenhaal a suivi un entraînement intensif de six heures par jour, comprenant musculation, cardio et techniques de boxe. Une remise en forme d’autant plus difficile qu’il enchaîne avec La Rage au ventre juste après le tournage de Night Call. Antoine Fuqua, le réalisateur, a raconté à Vanity Fair comment il en a fait un vrai boxeur :
"Après avoir joué dans Nightcrawler, il était un peu maigre et a dû se muscler. Nous nous sommes entraînés environ six mois avant le début du tournage, à raison de deux fois par jour. Ce qu'il a fait, je l'ai fait s'entraîner avec moi, parce que je m'entraîne tous les jours. Il pouvait donc le faire avec mon entraîneur. Puis il a dû s'absenter pour tourner Everest, alors nous avons essayé d'avoir quelqu'un avec lui pour le garder sur la bonne voie. Puis, dès qu'il est revenu, nous nous sommes entraînés pendant quatre mois, partout où il allait. Jake était sur le ring tous les jours."
Road House (2024)
Dans Road House, Jake Gyllenhaal incarne un ancien champion de MMA. La tâche est déjà suffisamment compliquée en soi, mais il doit relever une difficulté supplémentaire : être crédible physiquement et dans les scènes de combat face à un vrai ancien champion de MMA, Conor McGregor.
Pour se mettre en forme, Gyllenhaal s'est lancé dans un régime d'entraînement rigoureux de deux mois. "On s’est entraîné pendant deux mois, je veux dire que je suis toujours en assez bonne forme, mais on s’est entraînés pendant deux mois de manière très intense, en faisant du grappling, beaucoup de MMA, et puis aussi juste pour être en forme", a-t-il expliqué à Jimmy Fallon.
Son dévouement pour le rôle s'est étendu au-delà de la salle de sport. Jake Gyllenhaal s'est astreint à un régime alimentaire discipliné, prenant six à sept repas par jour pour alimenter ses séances d'entraînement. Il fallait au moins ça pour tenir face au colosse qui lui a servi d’adversaire.