Même si la saga Star Wars est aujourd'hui considérée comme une véritable institution de la pop culture, il y a 45 ans, lorsque George Lucas et ses équipes s'activaient pour donner vie aux trois premiers longs métrages de la franchise, les choses étaient loin d'être aussi simples.
A la fin des années 70, alors que les effets spéciaux tels qu'on les connaît aujourd'hui balbutiaient encore dans les entrepôts d'ILM, nombreux étaient les défis techniques auxquels se retrouvaient confrontés les artisans de la galaxie lointaine.
"Un peu instable"
Ainsi qu'en témoignait le concepteur des effets visuels Tony Dyson, notamment connu pour avoir oeuvré sur L'Empire contre-attaque et participé à la fabrication de R2-D2, le célèbre petit droïde astromécano a posé quelques sérieux problèmes aux équipes du film :
"Le design général de R2-D2 a tendance à être un peu instable dans la mesure où ses pieds sont connectés à la partie supérieure de son corps", expliquait ainsi le technicien au micro de Star Wars Universe, en 1997.
"Par conséquent, lorsque le troisième pied se déploie, il faut empêcher l'ensemble de la structure d'avancer."
Lucasfilm Ltd.
Droïde tout terrain
Echafaudé de toutes pièces par les artistes de la trilogie, le petit robot a donc été conçu de manière à pouvoir avancer tout seul, se révélant parfois difficile à contrôler pour les équipes.
"Le troisième pied lui-même est abaissé par des catalyseurs électriques. Le pied possède une roue motrice qui, lorsqu'elle rentre en contact avec le sol, fait avancer le pied qui, à son tour, entraîne le corps jusqu'à ce qu'il atteigne son point le plus éloigné. Lorsqu'il se verrouille, cela forme un tripode, ce qui permet au droïde d'avancer sur des terrains accidentés, et même de monter des marches. C'est en tout cas la théorie."
En dépit des désagréments qu'il a pu causer à ses concepteurs sur le tournage de la trilogie originale, le petit R2 est en tout cas resté iconique pour tous les fans de la saga Star Wars, s'imposant même comme un symbole incontournable de la pop culture.
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