D'un empereur à l'autre. 23 ans après Commode dans Gladiator, Joaquin Phoenix incarne Napoléon pour Ridley Scott, dans le film du même nom. Une fresque qui s'étale sur plusieurs décennies, ponctuée par quelques batailles dantesques, et dont l'avant-première mondiale a eu lieu ce mardi 14 novembre à Paris.
Le réalisateur d'Alien et Blade Runner était présent pour l'occasion, aux côtés de ses comédiens principaux : Joaquin Phoenix, Vanessa Kirby (Joséphine de Beauharnais) et Tahar Rahim, qui interprète Paul Barras.
Et c'est dans la foulée de cette avant-première que quelques critiques sont parues, en France comme aux États-Unis. Découvrez ces avis.
POUR LA PRESSE AMÉRICAINE
The Guardian (Peter Bradshaw) - "Scott a créé un film en forme de charge de cavalerie outrageusement appréciable, un biopic de deux heures et demi dans lequel [il] ne permet pas à ses troupes de s'enliser à mi-galop dans le terrain boueux des faits ou du sens métaphysique."
IndieWire (David Ehrlich) - "Devant Napoléon, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que Scott avait été pris au dépourvu. Il savait sans aucun doute que le film serait drôle, mais il paraît avait été surpris de voir jusqu'où cette drôlerie l'emmenait."
Empire (Catherine Bray) - "Une épopée historique constamment à la recherche de moyens subtils de saper les autres épopées historiques."
Scott a créé un film en forme de charge de cavalerie outrageusement appréciable
Deadline (Damon Wise) - "Le temps ne file pas vraiment, et on se prend à frémir lorsque l'on se demande comment le director's cut [d'une durée de 3h30 à 4h et prévu sur AppleTV+, ndlr] pourra corriger cela, mais Napoléon, comme son sujet, arrive furtivement là où il veut aller."
Variety (Peter DeBruge) - "Napoléon finit par souffrir du même mal que son sujet : les ambitions du film sont plus grandes que ce que réclame le peuple, et Scott a les yeux plus gros que le ventre."
The Hollywood Reporter (David Rooney) - "Malgré sa force, son atmosphère et ses combats solidement chorégraphiés, il s'agit d'une tapisserie historique distendue, trop étirée pour rester convaincante, surtout lorsqu'elle se détourne du couple central."
Les ambitions du film sont plus grandes que ce que réclame le peuple
Vanity Fair (Richard Lawson) - "Napoléon paraît à la fois précipité et lourd, parfois animé par un geste ironique qui disparaît trop vite, envers ce qu'il veut évoquer."
The Film Verdict (Alonso Duradle) - "Si cette production somptueuse nous offre un film de guerre épique, nous espérons que le director's cut promis par Ridley Scott saura combler les blancs historiques et émotionnels."
Little White Lies (Hannah Strong) - "En tant que divertissement, Napoléon fait ce qu'on attend de lui, sans glorifier son bilan militaire ou présenter l'homme comme un héros. C'est une histoire sur le pouvoir, l'obsession et l'exploitation - soit l'histoire de l'Histoire elle-même."
POUR LA PRESSE FRANÇAISE
Rendez-vous à partir du 22 novembre dans les salles françaises pour découvrir ce Napoléon. Et vous faire votre avis dessus.