Dès ses premiers pas au cinéma, à la fin des années 1990, Guillaume Canet varie les registres de ses projets. Il démontre ainsi l’étendue de son talent grâce à des thrillers (Barracuda, La Plage), des drames historiques (Joyeux Noël, La Nouvelle guerre des boutons), des films d’espionnage (L’Affaire Farewell, Espion(s)), mais aussi des comédies (Narco, Les Infidèles) ou encore des drames romantiques (En plein coeur, La Fidélité, Jeux d’enfants, Ensemble, c’est tout, Last Night).
Populaire auprès du grand public, Guillaume Canet n’hésite pas à égratigner son image de gendre idéal, d’abord en 2007, dans l’éprouvant Darling, où il interprète le compagnon violent de Marina Foïs. Puis en 2014, en prêtant ses traits à Maurice Agnelet, principal suspect du meurtre d’une jeune femme dont le corps n’a jamais été retrouvé, dans L’Homme qu’on aimait trop.
Le comédien pousse plus loin son incursion dans le polar en incarnant, la même année, le serial killer Alain Lamare, plus connu du grand public sous le surnom de "tueur de l’Oise". Ce gendarme, a priori modèle, a effectivement sévi dans ce département français entre 1978 et 1979, prenant des jeunes femmes pour cibles.
Basé sur le roman Un assassin au-dessus de tout soupçon du journaliste d’investigation Yvan Stefanovitch, La Prochaine fois je viserai le cœur prend le parti de faire de cet antihéros le véritable protagoniste. Le film dresse ainsi le portrait d’un psychopathe méticuleux et torturé campé par un Guillaume Canet tout en sobriété, qui fait froid dans le dos. Particulièrement convaincante, sa prestation lui vaut une nomination au César du Meilleur acteur.
La Prochaine fois je viserai le coeur de Cédric Anger avec Guillaume Canet, Ana Girardot, Jean-Yves Berteloot...
À partir de 12 ans
Ce soir sur France 3 à 21h10