Été 2010. Caroline Vignal passe une semaine à marcher en famille dans les Cévennes, en compagnie d’un âne. Son énorme coup de cœur pour les paysages, qui lui font notamment penser aux westerns et aux grands films d’aventure, ainsi que pour les personnes qu’elle y rencontre sème en elle l’idée d’une comédie.
Pour écrire le scénario, sa référence principale est évidemment le récit de voyage de Robert Louis Stevenson, Voyage avec un âne dans les Cévennes, paru en 1879. Elle y ajoute des codes du buddy movie et de la comédie romantique, autour d’une protagoniste inspirée du personnage de Delphine dans Le Rayon vert d’Eric Rohmer.
Vingt ans après son précédent long-métrage, Les Autres filles, Caroline Vignal repasse derrière la caméra pour mettre en scène Antoinette dans les Cévennes. Premier choix de la réalisatrice, l’actrice Laure Calamy incarne le rôle-titre. Celui d’une jeune femme complètement dépendante de son amant, prête à le suivre sur le chemin de Stevenson, accompagnée de Patrick, un âne récalcitrant.
Dans la peau de cette héroïne moderne, à la fois touchante et terriblement drôle, Laure Calamy porte sur ses épaules ce joli film qui offre un vrai moment d’évasion. À juste titre, sa prestation est couronnée du César de la Meilleure actrice 2021.
Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal avec Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte...
Ce soir sur France 2 à 21h15