Réalisé par le documentariste chevronné Nicolas Philibert (Être et avoir, Nénette, etc.), ce long métrage fort et touchant suit les patients de L’Adamant, un Centre de Jour unique en son genre puisqu’il s'agit d'un bâtiment flottant.
Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure et les aide à renouer avec le monde.
Avec une moyenne presse de 4,24/5 (pour 21 critiques), le documentaire se classe à la deuxième position des films les mieux notés par la presse sur AlloCiné depuis le début de l'année (le premier reste The Fabelmans avec 4,9/5).
En février, Sur l'Adamant a remporté l'Ours d'or à la Berlinale. Nicolas Philibert s'est ainsi vu remettre le prix des mains de la Présidente du Jury, l'actrice américaine Kristen Stewart.
CE QU'EN PENSE LA PRESSE :
Selon Bande à part :
"Le « vivre ensemble » est plus qu’un concept humaniste, une nécessité humaine. Sur l’Adamant ne prétend pas que c’est facile, à travers l’expérience unique de cette unité psychiatrique avec vue sur Seine, il dit juste que c’est possible." (Isabelle Danel) 5/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Ours d’or mérité à la dernière Berlinale, ce documentaire en forme de laissez-passer dans un centre thérapeutique flottant pose sur ses sujets un regard d’une grande intelligence." (Gérard Lefort) 5/5
Selon Le Figaro :
"Un documentaire lumineux, récompensé par un ours d’or à Berlin." (Françoise Dargent) 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Contre la crainte ou la curiosité qu’inspirent ces gueules parfois cassées, l’opération consiste à rapprocher l’altérité à travers la délicate simplicité d’un regard coulé dans la temporalité quotidienne, qui accueille ses expressions sans pointer la différence." (Romain Lefebvre) 4/5
Selon L'Obs :
"Approche patiente, science aiguisée du montage… Nicolas Philibert écoute, et signe un documentaire à la fois politique et chaleureux sur une psychiatrie menée autrement." (Sophie Grassin) 4/5
Selon Le Journal du Dimanche :
"Avec bienveillance, le film capte la douceur et la nécessité de cet espace unique où l'humanité et la dignité sont la base, les normes d'une société violente un tant soit peu transcendées." (Alexis Campion) 4/5
Selon Le Monde :
"Sur L’Adamant est ainsi une belle fantaisie, où Nicolas Philibert a délibérément maintenu la souffrance à la lisière, au profit de l’humain partage." (Jacques Mandelbaum) 4/5
Selon Libération :
"L’Adamant, repaire d’artistes, vivier de solitudes explosives. Sorte de refuge idéal, d’arche de Noé au cœur de la ville violente, l’Adamant est une bonne nouvelle et l’on comprend que le jury du dernier festival de Berlin ait tenu à la célébrer en remettant l’Ours d’or à Philibert." (Laura Tuillier) 4/5
Selon Première :
"109 minutes intenses menées avec une grande maîtrise, sans précipitation, en prenant le temps de laisser longuement la parole à chacun. Toute l’humanité de son regard, de son talent de confesseur jamais intrusif nous saute à la figure. Impressionnant." (Thierry Chèze) 4/5
Selon Télérama :
"Le cinéaste a une façon d’être avec l’autre qui n’appartient qu’à lui, un rapport à autrui pour ainsi dire « de plain-pied »." (François Ekchajzer) 4/5