Désormais portée par Julie de Bona, la saison 2 inédite de L'école de la vie, lancée mercredi dernier devant 2,66 millions de téléspectateurs en moyenne, se poursuit ce soir à partir de 21h10 sur France 2 avec la diffusion de deux épisodes à ne pas rater, qui vont bouleverser comme jamais auparavant la classe de première d'Alexandra Delage, confrontée à une tragédie qui va ébranler bon nombre de personnages.
Pourtant, lorsqu'on demande à Julie de Bona quel épisode elle a préféré parmi les six volets de cette deuxième saison, ce n'est pas l'épisode 4, sur fond de deuil, qu'elle retient. Mais bel et bien l'épisode 2, diffusé la semaine dernière sur France 2, et consacré au personnage de Naïm (Nolan Masraf), excellent élève en conflit avec sa famille d’accueil.
"À la lecture du scénario, il y a un personnage qui m'a bouleversé : c'est Naïm, joué par Nolan Masraf", nous a expliqué Julie de Bona. "Le gamin a été choisi divinement bien, je me suis super bien entendue avec lui. Il a une profondeur de jeu dans son regard, et humainement il est dément".
"L'histoire de cet épisode m'a vraiment bouleversée", poursuit celle qui prête ses traits à Alexandra Delage, la nouvelle prof principale de L'école de la vie, qui tente d'être à l'écoute de ses élèves tout en se battant, en secret, contre la maladie. "J'avais vu le film d'Akim Isker, L'enfant de personne, avec Isabelle Carré, c'était incroyable. Sur les familles d'accueil, ces gamins qui sont les enfants de personne. C'est un sujet de société très fort, qui me bouleverse. Et je trouve qu'on l'a bien traité dans la série également".
Gilles Gustine/FTV/Fiction' AIR
"La fin de l'épisode est hyper forte, on comprend que ces enfants sont trimbalés comme ça et que l'âge de la majorité n'est pas une bonne nouvelle pour eux. Mais qu'on a quand même moyen de les aider. Que les enseignants peuvent les aider, qu'ils ne sont pas seuls. (...) Alexandra, la prof que j'interprète, a un rôle énorme à jouer, en étant vigilante à ce moment-là. Parce qui sinon ces gamins peuvent compter sur qui ? C'est une histoire qui m'a touchée en plein cœur, vraiment".
Cet excellent épisode, qui doit effectivement beaucoup à la prestation bluffante du jeune Nolan Masraf, montre, comme la plupart des histoires racontées dans la série de France 2, à quel point un professeur investi et à l'écoute peut aider un élève en difficulté à s'ouvrir et à parler de ses problèmes.
"Le repli sur soi est compliqué avec les adolescents", confie à ce sujet la productrice Stéphanie Chartreux. "Il faut qu'on puisse leur tendre la main et qu'ils acceptent cette main tendue. Il faut les aider à s'ouvrir et à mettre des mots sur leur souffrance".
