A partir de 4 ans
Après avoir délivré la petite Penny des griffes de l'abominable Medusa, Bernard et Bianca sont de retour pour une nouvelle aventure.
Alors que Bernard et sur le point de demander sa coéquipière en mariage, ils sont envoyés à l'autre bout du globe, en Australie, pour voler au secours d'un petit garçon - le jeune Cody - pris dans les filets du cruel braconnier Perceval McLeach. Pour se rendre sur place, ils voyageront "à bord" de l'albatros Wilbur, tout aussi maladroit que son frère Orville.
Niché au tout début de l'âge d'or des années 90 (pile entre La Petite Sirène et La Belle et la Bête), réalisé par Hendel Butoy et Mike Gabriel, Bernard et Bianca au pays des kangourous fait partie des classiques Disney un peu oubliés, et injustement sous-estimés.
Beaucoup moins célèbre que ses contemporains, il réunit pourtant toutes les qualités requises pour faire partie des incontournables : un scénario ultra efficace et dépaysant, des personnages attachants, et une bonne dose d'humour, notamment portée par le désopilant Wilbur, et par la délicieusement cruelle Joanna.
Walt Disney Animation Studios
Mais l'audace de cette suite - la première à avoir été offerte à un classique Disney au cinéma - c'est que ses deux personnages principaux n'interviennent qu'à 18 minutes du film. Particulièrement longue et développée, l'introduction du film prend tout son temps pour nous plonger dans la brousse australienne, et nous propose surtout l'une des plus belles séquences de l'histoire du studio.
Après la périlleuse ascension d'une falaise abrupte, alors qu'il vient de libérer l'aigle royal Marahute de son filet, le jeune Cody bascule malencontreusement dans le vide. Alors qu'il pense sa dernière heure arrivée et qu'il tombe comme une pierre vers le sol, il est récupéré in extremis par l'oiseau géant, qui lui offre alors une extraordinaire virée à travers les nuages. Sublimée par une bande originale somptueuse et par la formidable animation d'un Glen Keane particulièrement inspiré, la séquence dégage une puissante émotion.
Walt Disney Animation Studios
Ce qu'ils vont aimer...
- On vous le disait, la scène d'introduction (et le vol vertigineux du jeune Cody avec l'aigle Marahute) fait partie des moments de grâce du film. Une séquence inoubliable, quel que soit l'âge auquel on la découvre.
- L'alchimie entre Bernard et Bianca, attendrissante, drôle et parfois même émouvante, fonctionne aussi bien que dans le premier volet. Quelque peu bousculé par l'arrivée d'un nouveau personnage - le rat-kangourou Jack - l'adorable couple traversera toutes les tempêtes.
- Wilbur ! Hilarant du début à la fin, cet albatros fera éclater de rire petits et grands.
Walt Disney Animation Studios
Ce qui peut les inquiéter...
- Le méchant du film, Perceval McLeach. Ce sinistre braconnier, qui n'hésite pas à kidnapper un enfant et à le menacer de le jeter aux crocodiles n'est peut-être pas aussi effrayant que la Medusa du premier opus, mais peut malgré tout impressionner les plus jeunes.
- Même si elle vous fera probablement rire la plupart du temps, Joanna, la femelle varan qui sert de sidekick à McLeach, sait parfois se montrer inquiétude, notamment dans sa manière de surgir de nulle part sans prévenir.
(Re)découvrez notre Top 5 des voix de Emmanuel Jacomy, qui incarne l'albatros Wilbur...
