Sacrée meilleure fiction au Festival de la Fiction de la Rochelle, Lycée Toulouse-Lautrec est incontestablement l’une des séries françaises les plus attendues de l’année.
Portée par Chine Thybaud, Ness Merad ou encore Stéphane de Groodt, Rayane Bensetti et Valérie Karsenti, la série relate le quotidien du Lycée Toulouse-Lautrec, un lycée pas vraiment comme les autres.
En effet, dans cet établissement, certains élèves comme Antoinette sont en situation de handicap tandis que les autres sont des personnes valides. C’est notamment le cas de Victoire, une jeune adolescente contrainte d’intégrer ce lycée. Réfractaire au départ, elle va apprendre à dépasser ses préjugés et découvrir, l’amitié, la force, le courage, la solidarité mais également l’amour.
Et si Lycée Toulouse Lautrec promet de faire avancer le combat en terme de représentation à l’écran, elle est surtout inspirée de la propre histoire de Fanny Riedberger, la créatrice de la série.
A ce sujet, elle expliquait ainsi lors d’une conférence de presse au dernier Festival de la Fiction de La Rochelle, "C'est tiré d'une histoire vraie qui est la mienne.". Et de poursuivre, "Ce que vit le personnage de Victoire, c’est ce que j'ai vécu. C'est à dire que j'ai été contrainte d'intégrer ce lycée Toulouse-Lautrec. J'étais une valide pleine d’à priori. C'était un monde que je ne connaissais pas et j'étais effectivement extrêmement réfractaire. Comme le personnage principal, j’ai appris très rapidement énormément de choses. J'ai dépassé mes à priori en intégrant cet endroit dans lequel je suis restée trois ans.".
Une expérience qu’elle s’estime chanceuse d’avoir vécue et qu’elle avait très envie de partager. "J’avais peut-être cette envie utopique de faire changer le regard sur le handicap." confiait-elle avant d’ajouter "Quand on croise des gens en situation de handicap, on tourne le regard parce qu'on est mal à l'aise et j'espère qu'avec cette série les gens regarderont ça différemment.".
Mais Fanny Riedberger partage un autre point commun avec le personnage de Victoire.
"Sans rentrer dans l’intimité, mon frère est tombé du sixième étage à deux ans. Il était particulier mais n'était absolument pas handicapé. On lui a trouvé cet établissement parce que c'était plus facile pour sa scolarité.".
Lycée Toulouse-Lautrec est à découvrir dès le lundi 9 janvier sur TF1. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer !