Mon héroïne, c'est l'histoire d'Alexandra Trofel qui, à défaut d'avoir pu partir à New York pour y faire des études de cinéma, s'envole pour la Grosse Pomme sur un coup de tête pour donner un scénario à son idole de toujours : Julia Roberts.
Mais c'est aussi, et surtout, l'histoire de sa réalisatrice Noémie Lefort. Alors qu'elle venait de terminer ses études, au début des années 2000, elle s'est rendue dans les bureaux new-yorkais de la société de production de la star de Pretty Woman, pour tenter de lui montrer son court métrage Calling Julia Roberts. Il y était question… d'une jeune femme qui cherche à remettre un scénario à la comédienne.
Deux décennies plus tard, ce projet très personnel et méta est sur nos écrans. Porté par Chloé Jouannet, Louise Coldefy et Pascale Arbillot. Une aventure sincère et cinéphile… avec un clin-d'œil à l'une des séries françaises les plus appréciées de ces dernières années : Dix pour cent.
Alors que Juliette (Louise Coldefy) veut aider sa nièce Alexandra (Chloé Jouannet) à entrer dans les bureaux de la société de production de Julia Roberts, elle se fait passer pour son agent et donne son nom : André Martel. Soit celui du personnage joué par Camille Cottin dans les quatre saisons de Dix pour cent.
Une série qui nous plongeait dans les coulisses du 7ème Art en suivant les employés d'une agence. Est-ce un simple clin-d'œil à la création de Fanny Herrero, de la part d'un film qui parle lui aussi de cinéma ? Ou juste une manière de faire comprendre que le personnage joué par Louise Coldefy était une grande fan de Dix pour cent, au point d'emprunter le nom de l'une de ses protagonistes ? Avec le risque que la supercherie tombe à l'eau, le show ayant eu beaucoup de succès dans le monde, grâce à sa mise en ligne sur Netflix.
Quoiqu'il en soit, Mon héroïne est à voir au cinéma depuis le 14 décembre. Avec ces autres sorties de la semaine.