Ce soir, Arte diffuse Esprit d’hiver, une mini-série en trois épisodes adaptée du roman éponyme de Laura Kasischke.
Dans cette fiction, Audrey Fleurot (HPI) incarne Nathalie Weber, une écrivaine hantée par l’adoption de sa fille Alice (Lily Taïeb) et qui retrouve l’inspiration un matin de Noël. Avec cette série, Cyril Mennegun compose un huis clos hivernal au fil duquel le comportement d’Alice apparaît de plus en plus étrange...
Pour interpréter le personnage de Nathalie, Audrey Fleurot a opéré un changement capillaire radical, délaissant sa chevelure rousse pour un carré blond digne des grandes figures hollywoodiennes.
"Toutes les actrices sont passées par toutes les couleurs sans qu’on leur pose la question. C'est vrai que je n'avais pas eu l'occasion parce qu'on ne me l'a jamais demandé et que je ne vais pas spontanément le faire parce que la nature est bien faite et c'est ce qui à mon sens me va le mieux. Mais je suis très en demande de changer de tête. J’ai un rapport au jeu qui est très enfantin. C’est vraiment de l’ordre du déguisement et c’est ça qui me plaît. J’ai voulu faire ce métier pour continuer à jouer en fait.", expliquait-elle à ce propos lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion du Festival de la Fiction de La Rochelle.
Si la comédienne a donc été ravie de ce changement, elle a cependant eu du mal à se reconnaître.
"Je ne me reconnaissais plus dans la glace. J’avais l’impression de voir mille et une actrices. Il y avait une espèce d’éternel féminin aussi. Quelque chose d’hollywoodien et d’intemporel à la fois. Pour m’oublier, c’était super, même si je ne me définis pas uniquement pour ma couleur de cheveux".
Pour obtenir ce résultat, la comédienne portait-elle une perruque ?
Dans un entretien accordé au magazine Télé 7 Jours, Audrey Fleurot a révélé, "C’était une perruque. Comme je tourne d’autres séries en même temps, ça n’aurait pas été évident de décolorer, puis recolorer. Et on a la chance d’avoir des perruquiers formidables ! Donc à partir du moment où on ne voit pas la différence, je trouvais que c’était quand même plus confortable.".
Une explication somme toute plutôt évidente et pas tirée par les cheveux.