Briller en société : 6 infos insolites à glisser sur… Luis Buñuel - Page 3

… inspiré par le vin en particulier et l’alcool en général, qu’il voyait comme un rituel ne menant pas à l’ivresse mais à un sentiment de bien-être et de sérénité aidant à vivre et à travailler. Sa recette du martini, il la détaille dans son autobiographie Mon Dernier soupir : du noilly prat, de la glace très dure "pour qu’elle ne lâche pas d’eau" et un shaker composent l’essentiel du cocktail magique. Autre passion du cinéaste, le vin, qui est au cœur de sa rencontre avec le scénariste Jean-Claude Carrière, avec qui il collaborera sur six films.

Le déclic ?

L’entrevue organisée par le producteur Serge Silberman a lieu dans un restaurant autour du projet du Journal d'une femme de chambre. Luis Buñuel, qui demande à Carrière s’il aime le vin, s’entend répondre que, non content de l’aimer, il le produit également. "Son visage s’est illuminé. C’était une question vraiment profonde, c’était savoir quel genre d’homme j’étais", confiera Carrière.  "Très bien, si nous devons travailler ensemble et qu’un jour les choses ne sortent pas bien, nous pourrons au moins parler de vin", a répondu alors Buñuel.

1 scène à (re)voir

Dans Le Charme discret de la bourgeoisie, scénarisé par Carrière et Buñuel, une scène entre les personnages du film est l’occasion de dévoiler le savant mélange composant le martini dry.