Le très attendu "Cosmopolis" débarque cette semaine. L'occasion pour la rédaction d'AlloCiné de vous livrer ses "Essentiels" du monsieur : soit une sélection (non exhaustive !) de films incontournables pour quiconque veut se faire une idée de sa filmographie, de "Chromosome 3" aux "Promesses de l'ombre", en passant par "La Mouche" ou "Videodrome"...
eXistenZ de David Cronenberg (© Collection Christophe L.)
De quoi ça parle ?
Quand le jeu devient réalité et réciproquement... Dans un avenir proche, Allegra Geller, une créatrice de génie, a une idée révolutionnaire : eXistenZ ! Cette invention est une nouvelle génération de jeu qui se connecte directement au système nerveux. Lors de la séance de présentation du jeu, un fanatique cherche à la tuer. Ted Pikul, un jeune stagiaire en marketing, sauve la vie d'Allegra. Une poursuite effrenée s'engage autant dans la réalité que dans l'univers trouble et mysterieux du jeu.
Pourquoi le (re)voir ?
eXistenZ montre la vie comme un jeu d'aventure : la réalité devient jeu et inversement. Jusqu'à ce que l'expérience tourne mal, et devienne en quelque sorte un cauchemar ou plutôt un bad trip ! La mise en abyme est particulièrement bluffante : le spectateur est entraîné, comme les héros du film dans une spirale infernale, où l'on finit par avoir du mal à distinguer le vrai du faux ! Pour ainsi dire, le film propose une expérience interactive où le spectateur est lui-même un personnage du film. Une réflexion originale sur les mondes virtuels, plutôt avant-gardiste, sachant que le film est sorti il y a plus de dix ans, précisément en 1999.
Outre la confusion réel-virtuel, eXistenZ s'intéresse à la confusion biologie-technologie. Pour l'anecdote, eXistenZ est d'ailleurs un film que les Anglo-Saxons rangent dans la catégorie "body horror science-fiction", un film qui mêle donc science-fiction, horreur, et... corps humain !
Enfin, le film de Cronenberg permet de voir Jude Law dans l'un de ses premiers grands rôles.
Le saviez-vous ?
Le titre eXistenZ a une typographie particulière : une lettre capitale à la 2e et à la 8e lettre. Il ne s'agit ni d'une faute de frappe ni d'une fantaisie du réalisateur, mais d'une façon de faire ressortir un mot caché au sein du titre... Isten signifie en effet "Dieu" en hongrois... Un titre très mystique donc !
La bande-annonce du film :
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Labouene
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- Terrifier 3 J-28
- Gladiator 2 J-7
- Sur un fil J-21
- Louise Violet J-21
- Vaiana 2 J-0
- Jamais sans mon psy J-21
- Wicked Part 1 J-0
- Mufasa: le roi lion J-21
- The Lord Of The Rings: The War Of Rohirrim J-14