Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
lundi 20 juin 2011 - 05h00
L’association entre le cinéma et l’opéra n’a jamais été une simple affaire. Puristes et détracteurs ont toujours revendiqué leur scepticisme face à l’arrivée de l’opéra sur grand écran. Pourtant, l’opéra s’est peu à peu imposé dans les salles obscures. Etat des lieux des liens entre art lyrique et Septième art.Dossier réalisé par Edouard Brane
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La Traviata de Franco Zeffirelli (1982) – d’après La Traviata de Giuseppe Verdi – 1853
Teresa Stratas (Violetta Valery), Plácido Domingo (Alfredo Germont), Cornell Mac Neil (Giorgio Germont)
Direction musicale : James Levine - Chœur et Orchestre du Metropolitan Opera de New York
Le film-opéra devient un genre vedette dès les années 70 essentiellement grâce à l’apparition du système Dolby Stéréo qui permet de généraliser à beaucoup de salles le son haute-fidélité stéréophonique. Alors que Daniel Toscan du Plantier est à l’initiative de la majorité des grandes productions de l’époque, un autre producteur Tarak Ben Ammar propose à Franco Zeffirelli en 1982 de réaliser à son tour un film-opéra. Déjà grand metteur en scène d’opéra et ancien assistant de Luchino Visconti, Zeffirelli offre au public une mise en scène somptueuse de La Traviata en 1958 avec Maria Callas. Il affirma déjà à l’époque: "C’était tellement cinématographique que tout le monde disait : "vous devriez faire un film". Mais Maria était un peu sceptique et j’étais débutant (…) Je pense que c’est une juste décision prise par le destin. Sur scène, Maria était magnifique, "la" Violetta définitive, mais avec sa carrure, je crois qu’elle n’aurait eu aucune chance dans un film." Ce qui ne l’empêchera par la suite d’accepter son adaptation sur le grand écran.
L’histoire :
Paris et ses envirions, vers 1850. A l’occasion d’un diner mondain, Alfredo Germont s'éprend d’une courtisane, Violetta, qui délaisse ses nombreux amants pour lui. Mais le père de ce dernier réprimande la jeune femme en lui sommant d’oublier son fils et de lui écrire une lettre pour le lui annoncer. Fou furieux, Alfredo n’accepte pas cette décision, sans entendre les vrais sentiments que lui porte Violetta, rongée par la maladie…
L'opéra :
Opéra en 3 actes, La Traviata que l'on peut traduire en français par La Dévoyée est inspiré du roman du fils d’Alexandre Dumas, La Dame aux Camélias. Comme souvent, sa première représentation en 1853 au Théâtre de La Fenice est un vrai fiasco. Le public n’était en effet pas prêt à accepter ce drame romantique qui est en réalité une réflexion sur le statut de la femme dans un monde dominé par les hommes. L’opéra deviendra l’un des plus jousé à travers le monde et Maria Callas en donnera une interprétation exemplaire.
Le film :
Avec 800 000 spectateurs à Paris au cours des 6 premières semaines, le film fut un succès en salle. La critique rendit surtout hommage à son interprète principale, la cantatrice Teresa Stratas On pouvait lire dans le New York Times: "Non seulement elle chante magnifiquement, mais elle ressemble au personnage. Avec ses grands yeux sombres de biche, ses élégantes pommettes et sa silhouette petite et mince qui semble avoir la force d’une possédée, comme l’est Violetta, Mlle Stratas est une présence à l’écran aussi captivante à regarder qu’à écouter."
D’autres critiques ont trouvé le film trop baroque à leur goût, reprochant aux décors somptueux de cacher la présence des chanteurs.
Par rapport à l'oeuvre originale, le film compte quelques coupures et modifications significatives par rapport à l'opéra original.
Le film a été nommé à l’Oscar de la mise en scène et des costumes et à remporté des BAFTA dans les mêmes catégories ainsi que le Golden Globes du meilleur film étranger en 1983.
"La Traviata" au cinéma :
La chaîne Arte a diffusé une version novatrice de l’Opéra en la situant au sein de la gare de Zurich, en direct et en simultanée. Cette expérience impressionnante montre le désir de la chaîne franco-allemande d'ouvrir l’opéra au plus grand nombre à travers de nouvelles innovations (voir l'extrait).
Teresa Stratas (Violetta Valery), Plácido Domingo (Alfredo Germont), Cornell Mac Neil (Giorgio Germont)
Direction musicale : James Levine - Chœur et Orchestre du Metropolitan Opera de New York
Le film-opéra devient un genre vedette dès les années 70 essentiellement grâce à l’apparition du système Dolby Stéréo qui permet de généraliser à beaucoup de salles le son haute-fidélité stéréophonique. Alors que Daniel Toscan du Plantier est à l’initiative de la majorité des grandes productions de l’époque, un autre producteur Tarak Ben Ammar propose à Franco Zeffirelli en 1982 de réaliser à son tour un film-opéra. Déjà grand metteur en scène d’opéra et ancien assistant de Luchino Visconti, Zeffirelli offre au public une mise en scène somptueuse de La Traviata en 1958 avec Maria Callas. Il affirma déjà à l’époque: "C’était tellement cinématographique que tout le monde disait : "vous devriez faire un film". Mais Maria était un peu sceptique et j’étais débutant (…) Je pense que c’est une juste décision prise par le destin. Sur scène, Maria était magnifique, "la" Violetta définitive, mais avec sa carrure, je crois qu’elle n’aurait eu aucune chance dans un film." Ce qui ne l’empêchera par la suite d’accepter son adaptation sur le grand écran.
L’histoire :
Paris et ses envirions, vers 1850. A l’occasion d’un diner mondain, Alfredo Germont s'éprend d’une courtisane, Violetta, qui délaisse ses nombreux amants pour lui. Mais le père de ce dernier réprimande la jeune femme en lui sommant d’oublier son fils et de lui écrire une lettre pour le lui annoncer. Fou furieux, Alfredo n’accepte pas cette décision, sans entendre les vrais sentiments que lui porte Violetta, rongée par la maladie…
L'opéra :
Opéra en 3 actes, La Traviata que l'on peut traduire en français par La Dévoyée est inspiré du roman du fils d’Alexandre Dumas, La Dame aux Camélias. Comme souvent, sa première représentation en 1853 au Théâtre de La Fenice est un vrai fiasco. Le public n’était en effet pas prêt à accepter ce drame romantique qui est en réalité une réflexion sur le statut de la femme dans un monde dominé par les hommes. L’opéra deviendra l’un des plus jousé à travers le monde et Maria Callas en donnera une interprétation exemplaire.
Le film :
"La Traviata" au cinéma :
La chaîne Arte a diffusé une version novatrice de l’Opéra en la situant au sein de la gare de Zurich, en direct et en simultanée. Cette expérience impressionnante montre le désir de la chaîne franco-allemande d'ouvrir l’opéra au plus grand nombre à travers de nouvelles innovations (voir l'extrait).
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