Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 28 février 2009 - 06h00
Le 11 février 1959 sortait sur nos écrans le premier film de Claude Chabrol, "Le Beau Serge". 50 ans plus tard, l'ancien critique de cinéma et chef de file de la Nouvelle Vague présente son nouveau film, "Bellamy". L'occasion de faire le point sur ce courant qui, un demi-siècle plus tard, continue de nourrir le cinéma français. Un dossier coordonné de Mathilde Degorce
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Une fois que l'on connaît l'origine de ce mouvement, il convient désormais d'en connaître les pionniers. En 1956, Jacques Rivette réalise le court métrage Le Coup du berger. Scénarisé par Claude Chabrol et tourné dans l'appartement de ce dernier, le film marque, selon le critique Jean Douchet, le coup d'envoi de la Nouvelle Vague. Claude Chabrol, en 1959, continue sur la lancée du renouveau du cinéma français avec deux films réalisés presque coup sur coup, Le Beau Serge et Les Cousins, dans lesquels il brosse un portrait acide de la bourgeoisie française. Un thème qui deviendra par la suite la marque de fabrique du réalisateur.
La même année, François Truffaut présente à Cannes Les Quatre cents coups, film largement autobiographique et qui marque le début de la saga Antoine Doinel, qui s'étend sur 20 ans, au travers de 5 films. Eric Rohmer, quant à lui, fonde son art sur les jeux et hasards amoureux. Tentation de l'infidélité, jeux amoureux sont ces thèmes de prédilection. Jean-Luc Godard, signe, avec A bout de souffle, l'un des films références de la Nouvelle Vague et devient l'un des cinéastes les plus en avance sur son temps. Agnès Varda, avec son film La Pointe courte, mélange documentaire et fiction et signe son entrée dans "le cercle Nouvelle Vague", qu'elle confirme ensuite avec le film Cléo de 5 à 7. Pendant près d'1h30, la réalisatrice balade son actrice principale dans les rues de Paris. Caractéristique propre au mouvement puisque auparavant, les films étaient tournés en studio.
Si Jacques Rozier n‘a jamais appartenu à " la famille des cahiers ", il signe en 1960, avec Adieu Philippine, l'un des films caractéristique de la Nouvelle Vague, faisant de lui l'une des figures incontournables du 7ème art de l'époque. Jacques Doniol-Valcroze porte la double casquette de journaliste et réalisateur. Cofondateur de la revue des Cahiers avec André Bazin, il met en scène - toujours en 1959 - L'Eau à la bouche qui marque le début de sa reconnaissance auprès du public. Jean-Gabriel Albicocco s'est fait un nom en 1962 avec son film Le Rat d'Amerique, dans lequel Charles Aznavour et Marie Laforêt (future femme du réalisateur) se donnent la réplique. Egalement metteur en scène du Grand Meaulnes, on lui doit la création de la Quinzaine des réalisateurs, sélection parallèle du Festival de Cannes. Jean Rouch, figure tutélaire de la Nouvelle Vague, réalise en 1959 Moi un noir et remporte les faveurs de ses confrères. Dit " cinéaste ethnographe ", il fera de tous ses films des oeuvres entre fiction et documentaire. De quoi être considéré comme un pionnier !
La même année, François Truffaut présente à Cannes Les Quatre cents coups, film largement autobiographique et qui marque le début de la saga Antoine Doinel, qui s'étend sur 20 ans, au travers de 5 films. Eric Rohmer, quant à lui, fonde son art sur les jeux et hasards amoureux. Tentation de l'infidélité, jeux amoureux sont ces thèmes de prédilection. Jean-Luc Godard, signe, avec A bout de souffle, l'un des films références de la Nouvelle Vague et devient l'un des cinéastes les plus en avance sur son temps. Agnès Varda, avec son film La Pointe courte, mélange documentaire et fiction et signe son entrée dans "le cercle Nouvelle Vague", qu'elle confirme ensuite avec le film Cléo de 5 à 7. Pendant près d'1h30, la réalisatrice balade son actrice principale dans les rues de Paris. Caractéristique propre au mouvement puisque auparavant, les films étaient tournés en studio.
Si Jacques Rozier n‘a jamais appartenu à " la famille des cahiers ", il signe en 1960, avec Adieu Philippine, l'un des films caractéristique de la Nouvelle Vague, faisant de lui l'une des figures incontournables du 7ème art de l'époque. Jacques Doniol-Valcroze porte la double casquette de journaliste et réalisateur. Cofondateur de la revue des Cahiers avec André Bazin, il met en scène - toujours en 1959 - L'Eau à la bouche qui marque le début de sa reconnaissance auprès du public. Jean-Gabriel Albicocco s'est fait un nom en 1962 avec son film Le Rat d'Amerique, dans lequel Charles Aznavour et Marie Laforêt (future femme du réalisateur) se donnent la réplique. Egalement metteur en scène du Grand Meaulnes, on lui doit la création de la Quinzaine des réalisateurs, sélection parallèle du Festival de Cannes. Jean Rouch, figure tutélaire de la Nouvelle Vague, réalise en 1959 Moi un noir et remporte les faveurs de ses confrères. Dit " cinéaste ethnographe ", il fera de tous ses films des oeuvres entre fiction et documentaire. De quoi être considéré comme un pionnier !
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