Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 28 février 2009 - 06h00
Le 11 février 1959 sortait sur nos écrans le premier film de Claude Chabrol, "Le Beau Serge". 50 ans plus tard, l'ancien critique de cinéma et chef de file de la Nouvelle Vague présente son nouveau film, "Bellamy". L'occasion de faire le point sur ce courant qui, un demi-siècle plus tard, continue de nourrir le cinéma français. Un dossier coordonné de Mathilde Degorce
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Si la Nouvelle Vague caractérise un mouvement et fait référence à la jeune garde du cinéma français, il ne faut pas oublier toutes les caractéristiques techniques que cela implique.
Concrètement, la Nouvelle Vague, c'est des petits budgets. Les mécanismes de productions traditionnels sont remis en question, au profit d'une minimisation des coûts : Les équipes sont réduites, le star system quasi inexistant. La part belle est donnée aux acteurs peu connus, voire non professionnels.
La mise en scène est plus inventive, moins traditionnelle. Le ton donné aux films rompt avec les codes de l'époque, les réalisateurs s'autorisent l'humour, une grande nouveauté par rapport au cinéma d'hier.
Au début du mouvement, les grandes histoires se font devancer par les petites anecdotes de la vie quotidienne. Moins de décors, moins de costumes et moins de héros. La primauté est donnée aux gens simples et aux petites choses de la vie courante (Jules et Jim, Antoine Doinel...). Les personnages des films sont, pour les spectateurs, de plus en plus identifiables.
La construction du scénario est de moins en moins linéaire. Le spectateur devient un acteur à part entière et, au travers de son film, le cinéaste l'oblige à se poser des questions. Le regard dans le vide d'Antoine Doinel dans Les Quatre cents coups illustre bien ceci. Le spectateur est libre d'imaginer ce qu'il veut...
Les tournages, plus vivants et moins longs, se font de plus en plus en extérieur et remplacent donc les locations de studio, souvent coûteuses.
D'un point de vue strictement technique, les caméras sont beaucoup plus légères et les pellicules, plus sensibles.
La Nouvelle vague, c'est aussi...
Une multiplication des boîtes de production entre 1958 et 1962 : de 354, on est passé à 698
C'est plus de 160 nouveaux cinéastes en une période très courte
Mais c'est aussi 97 premiers films
La Nouvelle vague, c'est aussi...
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