Les 50 ans de la Nouvelle Vague
samedi 28 février 2009 - 06h00

Le 11 février 1959 sortait sur nos écrans le premier film de Claude Chabrol, "Le Beau Serge". 50 ans plus tard, l'ancien critique de cinéma et chef de file de la Nouvelle Vague présente son nouveau film, "Bellamy". L'occasion de faire le point sur ce courant qui, un demi-siècle plus tard, continue de nourrir le cinéma français. Un dossier coordonné de Mathilde Degorce

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Auteur d'une biographie sur Godard parue en 2010, après avoir co-signé avec Serge Toubiana celle de François TruffautAntoine de Baecque évoque au micro d'AlloCiné la trajectoire des deux cinéastes, et leur relation complexe. Celle-ci est analysée dans le documentaire Deux de la vague, en salles le 12 janvier 2011, un film écrit par de Baecque et réalisé par Emmanuel Laurent. Dans l'entretien ci-dessous, le critique et historien parle tout d'abord du rôle-clé joué par François Truffaut au moment de la réalisation d'A bout de souffle.

 

Antoine de Baecque : "En 1954, François Truffaut est passionné par un fait divers : l’assassinat d’un gendarme par un jeune homme mi-malfrat mi-flambeur, qui, avec une amie américaine, défraie la chronique et tient tête à la police pendant quelques jours à Paris. Truffaut lit ce fait divers, puis suit le procès dans Détective, France Soir (on retrouve ces journaux dans ses archives).

 

 

 

Très vite, il projette d’en faire un film. C’est quasiment un de ses premiers projets de long métrage. Il l’appelle d’ailleurs tout de suite A bout de souffle. Il l’écrit en quelques lignes, en parle à ses copains, Claude Chabrol, qui, à un moment, hérite du projet, et Jean-Luc Godard. D’après un petit mot que Godard écrit à Truffaut, ils s’en seraient parlé sur le quai du métro Richelieu-Drouot. En 1959, Godard veut absolument passer à la réalisation, il sent que la Nouvelle Vague "prend", Truffaut obtient un triomphe à Cannes en mai 1959 avec Les Quatre cents coups. C’est donc Truffaut qui met à Godard le pied à l’étrier, en lui cédant, à sa demande, ce projet, en écrivant pour lui un traitement de 4 pages. A partir de là, Godard va pouvoir convaincre le producteur Georges de Beauregard de prendre le risque de se lancer dans le premier film d’un inconnu. Truffaut est crédité au générique d'A bout de souffle, comme étant celui qui a écrit l’histoire originale, mais aussi celui qui supervise le scénario.

 


 

François Truffaut joue son rôle de façon assez sérieuse, alors que Claude Chabrol, qui est censé superviser la mise en scène, laisse faire complètement Godard. Truffaut est assez présent sur le tournage, parce que c’est le premier film de son ami, mais aussi à la demande du producteur Beauregard, qui a besoin d’un regard extérieur, de quelqu’un qui va contenir la folie de Godard. Truffaut est impressionné par la manière de tourner de Godard, il va suivre l’ensemble du tournage, puis du montage, quasiment jusqu’au bout. C’est même Truffaut qui demande à Godard de changer la fin du film : dans l’histoire originale de Truffaut, Poiccard se suicidait. Dans le film de Godard, c’est la police qui tue Poiccard d’un coup de révolver dans le dos. Dans les rushes que voit Truffaut, un des policiers dit, de façon cynique et violente « Vite ! Tire-lui dans la colonne vertébrale ». Cette phrase, limite dans la bouche d’un policier, choque beaucoup Truffaut, qui lui demande de l’enlever. Godard le fait, parce qu’il y a l’autorité de Truffaut, qui est un ami, mais aussi parce que c'est lui qui a apporté cette histoire. C’est donc comme une offrande : Truffaut a offert à Godard son premier film.

 

Godard et Truffaut : entre amour et haine

 

L’amitié entre Godard et Truffaut est réelle, et profonde. Mais comme toute amitié, elle contient aussi l’élement qui va y mettre fin. La rupture ne doit pas nous faire sous-estimer la réalité de cette amitié et de ce lien, dont on trouve de multiples témoignages dans la vie des deux jeunes gens : des photos, des mots, des textes, des rituels… Ils se voient très régulièrement, ils voient les films de l’autre, soit dès les rushes, soit aux premières projections. Evidemment, une fois la rupture consommée, l’un dénoncera le comportement de l’autre, mais je pense que c’est une reconstruction.

 


 Si on regarde cette amitié à partir de sa naissance, l’année 1949-1950, quand ils se recontrent, jeunes cinéphiles du Quartier latin, au Festival du film maudit à Biarritz, on voit qu’il y a une profonde solidarité, une réelle admiration réciproque. Godard admire ce jeune chien fou qui a des avis très tranchés, qui peut être très drôle et très brillant, et qui est un très grand séducteur (ce qui a toujours fasciné Godard). C’est sûr que Godard met les gens à distance, est dans une forme de négativité, de contradiction permanente, mais c’est aussi ce qui intéresse Truffaut. C’est dans la différence qu’ils sont amis. Tout au long des années 60, ils peuvent êtres agacés l’un par l’autre, mais il y a toujours du cinéma en commun : l’amour de certains films, certains acteurs et actrices, une parole qui circule très librement. A partir du moment où ils ne partagent plus assez de cinéma, il ne reste que les oppositions. C’est ce qui se passe autour de 68. Les itinéraires sont alors tellement divergents, leur cinéma tellement différent, que la rupture intervient très vite, et de façon très brutale, avec cette lettre d’insulte, qui est presque une lettre de rupture amoureuse, qu’écrit Truffaut à Godard en 1973 : « Tu es une merde sur son socle » Cette lettre fait rupture dans l’amitié, et plus largement dans l’histoire du cinéma français.

 


 

Godard reviendra à Truffaut après la mort de Truffaut. De son vivant, il n’y a pas de réconciliation, ils restent sur des positions très antagonistes, ils ne peuvent pas physiquement se croiser. Après la mort de Truffaut en 1984, Godard ne va cesser de revenir sur cette histoire commune, à la fois par immense regret de ne s’être jamais réconcilié avec quelqu’un qui est mort brutalement et trop vite, et par une forme de mélancolie qui l’habite à partir du milieu des années 80. Ca passe par le personnage de Jean-Pierre Léaud, qui revient dans le cinéma de Godard, aussi bien dans Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma (photo ci-dessus)  que dans Détective. A chaque fois, Léaud revient comme une créature de Truffaut, une référence, un hommage. Ca se manifeste aussi dans des textes, sous la forme d’un ressassement de sa peine, de sa faute. Il écrit par exemple la préface à la Correspondance de Truffaut, qui paraît en 1987 : c ’est un long texte de déploration sur une amitié perdue. Il y revient aussi dans les Histoire(s) du cinéma, avec plusieurs extraits et photos de Truffaut. On est alors vraiment dans un déchirement mélancolique."

 

Pour retrouver l'intégralité de l'interview-dossier avec Antoine De Baecque sur Jean-Luc Godard, cliquez ici.

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Commentaires

  • BiggerThanLife

    Cette "nouvelle vague" a pris le pouvoir et ne l'a jamais redonné. Elle a étouffé le cinéma français pour plusieurs décennies... bravo, beau boulot les gars !
    Nous, vos fils et vos filles, derrière vous, essayons de ramasser les morceaux et tentons de reconstruire quelque chose (un cinéma) qui a un peu de plus de gueule ! Et on est pas arrivé au bout... :ass:

  • BobbyMoon

    Comment pouvez-vous affirmer cela ?
    La Nouvelle Vague n'a pas durée une décennie, bien loin de là... Elle n'a donc le "pouvoir" nul part. Le seul pouvoir du cinéma français reste son économie, contraire aux conditions de travail du cinéma de Nouvelle Vague, et qui nous spame de film plus exécrables les uns que les autres, dont parfois l'émotion s'oublie dés lors que rentre dans la salle suivante ou le divx suivant. Nous tentons de reconstruire quelque chose qui a un peu plus de gueule ?

    Je vois par exemple ton avatar... Il faut savoir que ces réalisateurs dont parle le dossier, du moins les encore vivants, sont passionnés de culture américaine, et aujourd'hui des séries TV américaines. Seulement ils n'ont plus grand moyens d'expressions aujourd'hui (à part Resnais, chez qui on ressent l'influence de ces séries dans ses derniers films).

    Les enfants de la Nouvelle Vague sont ceux qui font les films qui ont le plus de gueule justement. Le seul exemple de Tarantino permet déjà de le comprendre. Car il faut bien saisir que la Nouvelle Vague n'est pas un "style de film" a aduler, mais un instant de l'histoire du cinéma où des jeunes aux idées nouvelles avaient l'ambition de casser les codes et les frontières du cinématographe, de l'expérimenter avec peu de moyens, sur le fond (films parfois à sujet de censure par l'état français), sur la forme (nouvelles trouvailles au montage, sur le jeu des acteurs, une grande avancé dans la recherche des limites entre cinéma et documentaire, l'arrivée du film matérialiste, d'ailleurs père de bon nombres d'excellents documentaires aujourd'hui..)

    Il faut arrêter de cracher sur la Nouvelle Vague et oser regarder des films comme A Bout de Souffle, les 400 coups, La Maman et la Putain, Bande à Part, Tirez sur le Pianiste pour en comprendre les véritables enjeux et y prendre un véritable plaisir en salle.

  • Haolo

    Désole mais la nouvelle vague a tué notre cinéma . Nous sommes devenus les rois du cinéma nombriliste , chiant , prétentieux . Et je continue à dire que François Truffaut n'était qu'un petit dispote prétentieux , qui donnait des leçons de cinéma alors qu'il faisait des films sans interet ( les amours d'Antoine Donel , Wouhou ). Le cinéma français reste pour moi associé au polar , à la comédie populaire ou au film de cape et d'épée .

  • K4n3da

    Bienvenu dans un monde capitaliste...

    Allo, le cinéma est une économie et ce sont les producteurs qui fond les choix...

    Ceci étant dit, des réalisateurs de talant en France il y en a.

    Klapisch, Audiard, Besson (si si il produit pas que des bouses)...

    C'est un peu facile de dire que tel ou tel ont tué le cinéma français.

    Mais le publique donne aussi raison a nos production merdique qui n'élève pas le niveau.

    Mais je vous rassure, il n'y a pas que le cinéma qui échange le fond pour la forme, la musique aussi...

    Le bon cinéma se cherche tout comme la bonne musique.

  • tanguythev

    Mort à la nouvelle vague qui nous à donné un nouveau cinéma de papa grabataire!

  • wolan1000

    Je parie que les gens qui crachent aujourd'hui sur La Nouvelle Vague n'ont vu aucun film de Truffaut, Resnais, Godard et les autres... Il y a une telle diversité de ton et d'inspiration dans tous ces films qu'il est bien difficile de les mettre dans le même sac. C'est une pratique un poil totalitaire, voire imbécile, que de s'en prendre à toute une génération. "Cinéphile" devient une insulte de nos jours, et " inculte" un acte de bravoure. Vivement Dimanche !

  • Nower

    Ah! Ma Némésis de toujours; la nouvelle vague. Okay, un renouveau était nécessaire mais, était-il nécessaire aussi qu'il se fasse par le biais de films chiants et prétentieux?

    J'ai vus A Bout de Souffle et les 400 Coups. Malgré leur lenteur et le faible intérêt que présente les histoires et la réalisation, ils restent les films les plus regardables de cette nouvelle vague. Le reste n'est qu'expérimentation, recherche sans parfois rien trouver. Peut-être cela a-t-il été utile (quoi que quand je vois les films des Larrieu, je me pose la question...) mais aujourd'hui, quelle torture de se retaper ces films et le pire, c'est que ce sont ces films qui sont censés servir de référence à tous les jeunes qui espèrent percer dans le cinéma. Avec des armes pareilles, on est mal barrés!

    Tiens au fait, depuis quand Alain Resnais est-il considéré comme un réal de la nouvelle vague? Ses films, en plus d'être ennuyeux, sont filmés de façon très classique.

  • run100

    Tout ceci n'est qu'une question de temps et d'époque, ces films représentaient une certaine forme d'innovation. Mais comment seront percus le dernier Tarantino (qui aime d'ailleurs la nouvelle vague) ou même District 9 ou Avatar dans 50 ans? Surement bien désuets et chiants, surtout pour les jeunes!

  • BiggerThanLife

    [/quote]
    Désole mais la nouvelle vague a tué notre cinéma . Nous sommes devenus les rois du cinéma nombriliste, chiant, prétentieux . Et je continue à dire que François Truffaut n'était qu'un petit despote prétentieux , qui donnait des leçons de cinéma alors qu'il faisait des films sans intérêt ( les amours d'Antoine Donel , Wouhou ). Le cinéma français reste pour moi associé au polar , à la comédie populaire ou au film de cape et d'épée.
    [quote]
    Tiens... j'allais dire ma même chose :D
    Regardez ce qu'est de venu le cinéma français d'aujourd'hui ("je t'aime moi non", "ne dis ne t'en fais pas", "regarde les homme marchés sur la tête", "la pluie tombe sur la ville", "je vais bien merci", "mariage", "divorce", "bapteme"... alloooooons... que restera-il de ce cinéma dans 50 ans RIEN ! Du vent ! La nouvelle vague à laminer notre culture cinématographique (en impossant une vision élitiste et eutorisante du cinéma) tout en prenant le pouvoir et en le gardant jalousement durant toutes ces années (les producteurs, les réals sont toujours les mêmes ou presque depuis cette période)
    Il y aurait temps à dire la dessus...

  • BobbyMoon

    Voilà. Toujours la même chose. Des phrases tapées par la même cinétique que la réflexion qui en découle.
    C'est pas parce qu'on ne comprend pas vraiment le film que celui ci est élitiste. Beaucoup vont peut être au cinéma pour se détendre et en avoir pour leur argent et ils ont tord. C'est comme accepter d'écouter de la musique préfabriquée à la radio à la place de celle qui nous fait vraiment jouir, juste parce que c'est tendance et in dans le commerce. Ou "hipe" aujourd'hui...

    Le cinéma est un art qui devient supercherie. On vent l'image des gens de ma région (les chtis) à 10€ la place pour 20M d'entrées juste pour se détendre et participer à des débats communs avec les collègue du boulot sur ce qui a fait rire dans ce film... Et retourné au travail comme des moutons parce qu'il faut bien gagner sa croute et avoir de l'argent pour sa famille, pour l'amener au cinéma voir le dernier film d'animation en vogue, et continuer à consommer et consommer encore du plaisir...

    Je suis sûr que la plupart ont peur de leur propre sexe et du plaisir qu'il peut leur donner d'ailleurs, alors ils parlent souvent de masturbation intellectuelle pour certains film un peu plus réfléchi...
    De la masturbation intellectuelle, il y'en a beaucoup à cause du système monétaire que beaucoup de monde nourrit à force d'éjaculation précoce justement...
    Mais quand une œuvre s'installe sur une certaine durée pour faire venir le plaisir petit à petit...

    Soyez sûr que les films de la "nouvelle vague" américaine de la fin des année 60 doivent déjà être difficile à regarder pour beaucoup...

    Pourquoi beaucoup ne comprennent pas qu'il faut chercher à comprendre une image avant de chercher à se branler avec ?

    Oui. Pour moi, aller au cinéma sans chercher à connaitre l'histoire du cinéma un minimum, et aussi l'histoire (et pas le scénario) du film, et à se précipiter sur le premier film qui fait les meilleurs ventes et promet un bon moment en perspective, c'est comme cliquée sur une vidéo porno la plus vue sur le web pour s'attendre à jouir rapidement par besoin, par addiction de consommation. C'est tout aussi honteux.

    Je suis sûr que certains auront bien compris de quoi je veux parler, et c'est tant mieux... D'autres ne chercherons pas le vrai sens de mon commentaire et passerons leur chemin ou me lâcheront un petit message bien sympathique...

  • cinephile74

    Devant tant d'acharnement, j'aimerais remettre certaines choses à plat.

    Je reste tout à fait étonné, à chaque fois que le sujet est abordé, de la virulence de certaines réactions. En ce qui me concerne, "La Nouvelle Vague" représente un tournant majeur dans la façon de "penser le cinéma" plutôt que dans celle de "faire du cinéma".

    Bien avant de passer derrière la caméra les Godard, Truffaut, Rohmer et autres Chabrol sont, avant tout, de grands cinéphiles qui vont bouleverser durablement les conceptions qu'on se faisait du cinéma. Au hasard, la notion d'Auteur/Réalisateur qui met au centre de toute création cinématographique le metteur en scène, sa personnalité et son "univers".

    Si aujourd'hui, on parle du dernier film DE Nolan, DE Burton, DE Tarantino etc... on la doit, en partie, à la Nouvelle Vague. De plus, ils ont toujours défendu le cinéma américain, ont fait connaitre quelques grands maitres...

    Et puis ils ont contribué à faire rayonner le cinéma français bien au delà de nos frontières. (des personnalités aussi différentes que Spielberg, Scorsese, Tarantino, J. Gray... ont toujours exprimé leur attachement à la Nouvelle Vague). Aussi étrange que cela puisse paraitre, c'est en France que l'on semble le moins connaitre et respecter les apports de la "Vague".

    A côté de cela, il est vrai que les FILMS de la "Vague" semblent presque contingents. Je reconnais qu'ils ne sont pas tous indispensables (loin de là) mais certains sont franchement très réussis (en vrac, "Alphaville", "Ma nuit chez Maud", "Les 400 coups", "Adieu Philippine"...).

  • tanguythev

    D'accord mais la nouvelle vague doit beaucoup au néo-réalisme italien, au réalisme poétique, au cinéma indépendant américain des années 1950 (rien à voir avec le ciné "indépendant" produit par des filiales de Universal ou de la fox...).

    Enfin, bref, la nouvelle vague ne s'est pas faites ex nihilo, loin s'en faut; par contre, je peux, sans rougir, penser que la nouvelle vague, aujourd'hui, n'est plus qu'un honteux prétexte pour s'agiter le nougat sans évoluer.
    Bref, nous sommes un peu dans un cinéma de papy qui continue de faire des émules pourris (Maiwenn, Honoré...etc)...bon, y à quand même des trucs intéressants (Desplechin, le dernier Amalric...ses deux premiers, je peux pas les piffrer; avis perso)

  • BiggerThanLife

    Spielberg, Sorcese, lucas, copolla, se disent tous héritiers de la nouvelle vague parce qu'ils aiment bien cette image d'indépendance, cette liberté créatrice. Mais ces réal là on transcendé le concept pour faire... de grand film grand public et ne sont pas resté encrouté dans ce vieux modèle. En France on est toujours dans les années 60 ! En plus tout ces faire de lance de la nouvelle vague détienne l'ensemble du pouvoir de création qui méprise les jeunes. Eh oui, ils ont oublié qu'il avait été jeune et se garde bien de donner un peu du pouvoir qu'ils ont volé à leur ainé dans les année 60 !

  • BiggerThanLife

    Spielberg, Sorcese, lucas, copolla, se disent tous héritiers de la nouvelle vague parce qu'ils aiment bien cette image d'indépendance, cette liberté créatrice. Mais ces réal là on transcendé le concept pour faire... de grand film grand public et ne sont pas resté encrouté dans ce vieux modèle. En France on est toujours dans les années 60 ! En plus tout ces faire de lance de la nouvelle vague détienne l'ensemble du pouvoir de création qui méprise les jeunes. Eh oui, ils ont oublié qu'il avait été jeune et se garde bien de donner un peu du pouvoir qu'ils ont volé à leur ainé dans les année 60 !

  • tanguythev

    Je plussoie même si je crois que la faute ne dois pas aller à Truffaut ou à Godard (qui à un regard assez lucide sur le résultat de la nouvelle vague en France) mais à un establishment de feignants intellectuels qui se reposent sur un cinéma dépassé pour asseoir leurs pouvoir cachés sur leurs pseudo-amour du cinéma (je pense au cinéma et à sa tendance à produire le trentième film d'un vieux de la vieille, comme Jacquot, en allant à l'encontre de leur principal principe qui est la production de jeunes talents et/ou de premiers films)

    Enfin, bon, on avance, on avance et viendra vite le jour ou ils crèveront la gueule ouvert et j'espère, je prie, que les nouvelles générations seront faire preuves de plus de discernements et d'ouvertures

  • tanguythev

    Je voulais parler du CNC pour la partie entre parenthèse.

    Désolé

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