Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mercredi 28 janvier 2009 - 05h00
Des succès, des échecs, deux vies, une mort et une résurrection : retour sur le parcours hors normes de United Artists, à l'occasion de la sortie de "Walkyrie" et des 90 ans du studio. Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
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Pendant les années 40, alors que l'âge d'or hollywoodien bat son plein, United Artists doit faire face à un paradoxe de taille. En effet, si le studio atteint des sommets, artistiquement parlant, en distribuant des chefs-d'oeuvre tels que Le Dictateur et Monsieur Verdoux (Charles Chaplin, 1940 et 1947), Rebecca (Alfred Hitchcock, 1940) ou To Be or Not to Be (Ernst Lubitsch, 1942), les finances, elles, sont nettement moins reluisantes, puisque la compagnie rentre très rarement dans ses frais. Contrainte, une fois encore, d'assurer sa survie coûte que coûte, celle-ci ne change cependant pas sa ligne de conduite et continue de soutenir des jeunes producteurs ou des acteurs passés à la réalisation, au lieu de jouer le jeu de ses concurrents, qui ont construit leur identité grâce aux genres (comédies musicales pour la MGM, films noirs pour Warner...).
Le studio redresse la tête
Heureusement, cette persévérance finit par porter ses fruits, et les années 50 marquent le véritable envol de United Artists, sous l'impulsion d'Arthur Krim et Robert Benjamin, deux anciens avocats qui rachètent les parts de Mary Pickford et Charles Chaplin en 1951. Cette même année, le studio décide d'épauler John Huston, sans se douter un instant que le tournage d'African Queen sera des plus chaotiques. Malgré les différentes maladies qui frappent les membres de son équipe, ou les conditions de tournage un poil compliquées (notamment les scènes se déroulant sur le vieux raffiot du film) le réalisateur parvient à mener le projet à terme, et Humphrey Bogart décroche l'Oscar du Meilleur Acteur.
Décollage réussi
Laborieuse, puis couronnée de succès, l'aventure d'African Queen résume bien la situation de United Artists qui décolle pour de bon pendant les années 50, et entre en Bourse en 1957, deux ans après son rachat par Samuel Goldwyn et un Oscar du Meilleur film glané grâce à Marty (Delbert Mann, 1955). Entre temps, le studio se sera essayé à la 3D, aura inauguré le SuperScope (crée par RKO) sur Vera Cruz (Robert Aldrich, 1955), mais aura surtout réussi à attirer à lui des réalisateurs ou des acteurs désireux d'avoir les coudées franches avec leurs films : c'est ainsi que Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957), Alamo (John Wayne, 1960), La Nuit du chasseur (Charles Laughton, 1955) sortent sous la bannière de United Artists, et l'aident à devenir incontournable.
Que retenir de cette période ?
Malgré la qualité des films qu'il distribue, United Artists, rarement bénéficiaire, connaît de grosses difficultés financières pendant les années 40.
En 1951, Arthur Krim et Robert Benjamin reprennent la société en main.
Le studio décolle enfin pendant les années 50, et entre en Bourse en 1957.
Le studio redresse la tête
Heureusement, cette persévérance finit par porter ses fruits, et les années 50 marquent le véritable envol de United Artists, sous l'impulsion d'Arthur Krim et Robert Benjamin, deux anciens avocats qui rachètent les parts de Mary Pickford et Charles Chaplin en 1951. Cette même année, le studio décide d'épauler John Huston, sans se douter un instant que le tournage d'African Queen sera des plus chaotiques. Malgré les différentes maladies qui frappent les membres de son équipe, ou les conditions de tournage un poil compliquées (notamment les scènes se déroulant sur le vieux raffiot du film) le réalisateur parvient à mener le projet à terme, et Humphrey Bogart décroche l'Oscar du Meilleur Acteur.
Décollage réussi
Laborieuse, puis couronnée de succès, l'aventure d'African Queen résume bien la situation de United Artists qui décolle pour de bon pendant les années 50, et entre en Bourse en 1957, deux ans après son rachat par Samuel Goldwyn et un Oscar du Meilleur film glané grâce à Marty (Delbert Mann, 1955). Entre temps, le studio se sera essayé à la 3D, aura inauguré le SuperScope (crée par RKO) sur Vera Cruz (Robert Aldrich, 1955), mais aura surtout réussi à attirer à lui des réalisateurs ou des acteurs désireux d'avoir les coudées franches avec leurs films : c'est ainsi que Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957), Alamo (John Wayne, 1960), La Nuit du chasseur (Charles Laughton, 1955) sortent sous la bannière de United Artists, et l'aident à devenir incontournable.
Que retenir de cette période ?
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