Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mercredi 28 janvier 2009 - 05h00
Des succès, des échecs, deux vies, une mort et une résurrection : retour sur le parcours hors normes de United Artists, à l'occasion de la sortie de "Walkyrie" et des 90 ans du studio. Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
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Pour United Artists, le début de la fin survient en 1978, lorsque plusieurs producteurs abandonnent le navire pour fonder Orion Pictures (filiale de Warner Bros). Avaient-ils deviné ce qui allait se passer deux ans plus tard ? Possible, même si rien ne laissait présager une telle catastrophe, lorsque le studio a décidé de faire confiance à Michael Cimino. Tout juste auréolé du succès de son Voyage au bout de l'enfer (5 Oscars dont celui de Meilleur réalisateur), le réalisateur bénéficie en effet d'un crédit des plus importants, qui pousse la compagnie à débourser 11,5 millions de dollars, pour lui permettre de monter sa fresque sur fond de possession du territoire américain, à la fin du XIXè siècle. Sauf que celui-ci voit un peu trop grand, et explose le budget qui lui est alloué, en dépensant 44 millions de dollars pour faire bâtir sa Porte du paradis. Un dépassement qui n'aurait pu être qu'une anecdote, si la suite n'avait pas tourné au désastre.
Et "La Porte du paradis" devint "Voyage au bout de l'enfer"...
Car, à sa sortie en novembre 1980, le film redéfinit le four : trop long et incompris, le long métrage a beau être monté et remonté, rien n'y fait, et La Porte du paradis se transforme en Voyage au bout de l'enfer pour United Artists, qui ne récupère qu'1,5 millions de dollars des 44 qu'il a investis. Une "performance" qui a valu à son réalisateur le titre peu honorifique de "fossoyeur du cinéma américain", en même temps qu'il a précipité la chute du studio, absorbé par la MGM (puis par le Crédit Lyonnais, en 1994) en 1981.
Que retenir de cette période ?
Départ de plusieurs producteurs de United Artists, partis fonder Orion Pictures en 1978
Sorti en novembre 1980, La Porte du paradis est un échec cinglant, qui vaut au studio plus de 40 millions de dollars de pertes
United Artists, au bord de la faillite, est racheté par la MGM en 1981.
Et "La Porte du paradis" devint "Voyage au bout de l'enfer"...
Car, à sa sortie en novembre 1980, le film redéfinit le four : trop long et incompris, le long métrage a beau être monté et remonté, rien n'y fait, et La Porte du paradis se transforme en Voyage au bout de l'enfer pour United Artists, qui ne récupère qu'1,5 millions de dollars des 44 qu'il a investis. Une "performance" qui a valu à son réalisateur le titre peu honorifique de "fossoyeur du cinéma américain", en même temps qu'il a précipité la chute du studio, absorbé par la MGM (puis par le Crédit Lyonnais, en 1994) en 1981.
Que retenir de cette période ?
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