Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mercredi 28 janvier 2009 - 05h00
Des succès, des échecs, deux vies, une mort et une résurrection : retour sur le parcours hors normes de United Artists, à l'occasion de la sortie de "Walkyrie" et des 90 ans du studio. Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
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En 1981, tandis que United Artists coule, un jeune acteur du nom de Tom Cruise débute une carrière qui va faire de lui l'un des hommes les plus puissants d'Hollywood, grâce à des films qui affichent un box-office à neuf chiffres en fin de parcours. Mais en 2006, la Paramount, excédée par les dérapages médiatiques de la star (séance de saltos sans câbles sur le canapé d'Oprah, idylle un brin excessive avec Katie Holmes, publicité à outrance pour l'église de scientologie) et les résultats, jugés décevants, de "Mission : Impossible 3", décide de rompre le contrat qui le liait depuis 14 ans à l'acteur. Lequel met moins de deux mois à trouver une parade retentissante et entreprend, avec sa complice Paula Wagner, de ressuciter United Artists, toujours sous le giron de la MGM.
On ne prend pas les mêmes et on recommence
Dédiée, comme à ses débuts, à la distribution des films de ses créateurs (ou de son repreneur, ce coup-ci), la compagnie connaît de nouveaux débuts difficiles avec Lions et agneaux : réalisé par Robert Redford (également devant la caméra), le long métrage confronte Tom Cruise et Meryl Streep autour d'un sujet très en vogue (l'interventionnisme américain), mais se révèle être un véritable échec, ne rapportant que 15 millions de dollars sur le sol américain (pour un budget de 35). Mais il en faut plus pour arrêter Cruise, qui met en chantier un projet encore plus ambitieux : Walkyrie, thriller historique centré sur l'attentat manqué contre Hitler, survenu le 20 juillet 1944. Dirigée par Bryan Singer, la chevauchée de Walkyrie sur les écrans débute plus tard que prévu, la faute à une polémique en Allemagne (à cause du choix de Tom Cruise pour jouer l'un des héros de la résistance locale), et des aléas divers et variés (accident sur le tournage, scènes à retourner...) qui empêchent le film d'être prêt en août 2008. C'est ce moment que choisit Paula Wagner (sa collaboratrice depuis ses débuts quand même) pour aller voir ailleurs si elle n'y est pas, laissant Tom Cruise plus seul que jamais à la tête d'un studio dont l'avenir est déjà menacé. Sorti fin décembre 2008 aux Etats-Unis (un mois plus tard en France), le long métrage n'explose pas le box-office, mais remporte néanmoins un joli succès (80 millions de dollars de recettes, pour un budget de 75, à la fin du mois de janvier 2009), qui permet à la compagnie de garder la tête hors de l'eau.
Que retenir de cette période ?
Leur contrat avec la Paramount rompu, Tom Cruise et Paula Wagner rachètent United Artists en 2006
Si le premier film (Lions et agneaux) de la version 2.0 du studio est un échec, le second, Walkyrie, rattrape un peu le coup.
On ne prend pas les mêmes et on recommence
Dédiée, comme à ses débuts, à la distribution des films de ses créateurs (ou de son repreneur, ce coup-ci), la compagnie connaît de nouveaux débuts difficiles avec Lions et agneaux : réalisé par Robert Redford (également devant la caméra), le long métrage confronte Tom Cruise et Meryl Streep autour d'un sujet très en vogue (l'interventionnisme américain), mais se révèle être un véritable échec, ne rapportant que 15 millions de dollars sur le sol américain (pour un budget de 35). Mais il en faut plus pour arrêter Cruise, qui met en chantier un projet encore plus ambitieux : Walkyrie, thriller historique centré sur l'attentat manqué contre Hitler, survenu le 20 juillet 1944. Dirigée par Bryan Singer, la chevauchée de Walkyrie sur les écrans débute plus tard que prévu, la faute à une polémique en Allemagne (à cause du choix de Tom Cruise pour jouer l'un des héros de la résistance locale), et des aléas divers et variés (accident sur le tournage, scènes à retourner...) qui empêchent le film d'être prêt en août 2008. C'est ce moment que choisit Paula Wagner (sa collaboratrice depuis ses débuts quand même) pour aller voir ailleurs si elle n'y est pas, laissant Tom Cruise plus seul que jamais à la tête d'un studio dont l'avenir est déjà menacé. Sorti fin décembre 2008 aux Etats-Unis (un mois plus tard en France), le long métrage n'explose pas le box-office, mais remporte néanmoins un joli succès (80 millions de dollars de recettes, pour un budget de 75, à la fin du mois de janvier 2009), qui permet à la compagnie de garder la tête hors de l'eau.
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