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tisma
262 abonnés
1 868 critiques
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3,5
Publiée le 22 novembre 2023
Miss est une jolie fable pleine d'espoir et pleine de positif, même si elle retombe souvent dans certains films clichés où les moments sont attendus. Peu de rire, mais beaucoup de joie. Bien divertissant.
Alexandre Wetter est magistrale dans ce rôle .... Celui d Alex qui rêve de remporter le titre de Miss France. Physique androgyne, il va se faire aider de ses amis pour devenir une vraie femme ! Ce film plein de tendresse défend des valeurs d amitié et demande de la bienveillance. Alexandre Wetter donne le change et il est incroyablement beau en femme ! Quelle élégance, c est a s y méprendre !!! Un film qui défend le "il faut rester soi-même et s'accepter tel que l on est" ! Alors Alex arrivera t il à se réconcilier avec lui-même ? Une belle histoire à découvrir....
Un film très émouvant, malgré quelques éléments un peu faciles ou artificiels mais là n’est pas le plus important. Le charisme et la beauté d'Alexandre Wetter, d'une androgynie parfaite, s'associent à son évidente sensibilité et le tout rend son personnage d'autant plus attachant que le comédien est très subtil dans son jeu. On a forcément hâte de voir comment son talent va s’épanouir dans de nouveaux rôles. Il est entouré de la toujours excellente Pascale Arbillot, dans un rôle exigeant mais juste. De son côté, Isabelle Nanty prouve que, lorsqu’elle n’est pas employée dans des franchouillardises, son talent est intact. Le face-à-face des deux actrices, improbable car inattendu, est par ailleurs tout à fait réjouissant. Quant à Thibault de Montalembert, malgré une garde-robe stéréotypée, il est lui aussi très touchant dans le rôle de Lola. Le reste du casting est aussi très sympathique et, surprise, le temps d’une scène où elle excelle, on se demande comment personne ne semble avoir pensé à exploiter le talent de comédienne d'Amanda Lear, très juste elle aussi. Joliment filmé avec une belle utilisation des lumières, Ruben Alves nous offre, après « La Cage dorée », un second film sincère et d’une grande tendresse.
Au départ il y a comme une gène, il faut bien l'avouer. Yolande (alias Isabelle Nanty) blanchit de petits trafics. Elle héberge chez elle un binôme qui se rêve rappeur mais vend surtout de la drogue, un homme qui se prostitue déguisé en femme, un atelier clandestin de couture et le héros, Alexandre, un homme qui rêve d'être miss France. En gros tous ces gens sont hors normes, paient en liquide au jour le jour. Ils sont en marge de la société dans laquelle ils vivent. Le projet du héros est une imposture, puisqu'il doit mentir sur son statut d'homme pour s'inscrire au célèbre concours. S'ajoute alors aux trafics déjà cités la fabrication de faux papiers et bien sûr l'usage de faux. C'est un florilège d'activités hors la loi, présentées avec bienveillance et sourire. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Puis le sentiment de gène qui s'en dégage (surtout pour un spectateur qui respecte la loi, paie ses impôts, etc.), s'estompe peu à peu. On suit l'entrainement d'Alexandra (eh oui, le héros change de nom pour faire plus femme), à la manière de Rocky. L'exercice de projection mentale avec le champion de boxe qui accompagne Alexandra est d'ailleurs intéressant, les spécialistes du développement personnel apprécieront. Pascale Arbillot est excellente, elle incarne une meneuse de femmes autoritaire qui sait parfaitement ce qu'elle veut. Son personnage rencontre quelques difficultés avec sa hiérarchie sans que ce soit explicite. Puis arrive le final du concours, sur fond de défense des femmes... par un homme qui se fait passer pour l'une d'elle. Compliqué ! Au final, un film bien tourné, bien joué, mais dérangeant à plusieurs moments.
Ce film est loin d'être nul. Quelques maladresses : j'adore A. Lear, mais quel est le but de son intervention, à part semer un peu plus le doute (qui n'est plus un secret d'ailleurs) sur son identité sexuelle tout en exploitant son second degré légendaire, ou la facilité donnée au personnage principal d'accéder au concours (c'est un peu gros... je parle de la situation...) ? Thibault de Montalembert est méconnaissable et excellent en vieux tapin sur le retour, Isabelle Nanty est parfaite comme d'habitude, Alexandre Wetter bluffant en femme... On passe un bon moment, sans pour autant trouver cela abouti.
Il était difficile de ne pas tomber dans la caricature, avec ce troublant questionnement sur l'identité de genre, et cette irruption paradoxale dans l'univers de la boxe : apprendre à s'accepter soi-même est un sport de combat. Ressentir de l'émotion en regardant ce film me rassure sur mon humanité. La fin nous ramène abruptement à la réalité.
Un film au casting iconoclaste et à l'histoire assez improbable, touchant surtout grâce à Alexandre Wetter, magnifique être humain malheureux qui se cherche. C'est la vraie découverte du film dont le scénario est un brin décevant.
De Ruben Alves (2020) Un film sur un pari fou servi par des comédiens plein d’empathie . Servi par un bon casting et une révélation pleine d’enthousiasme en la personne d’ Alexandre Wetter, Pascale Arbillot, Isabelle Nanty
Mon Dieu mais quelle blague !!! J'avais lu quelques critiques élogieuses sur ce film et comme le thème de l'identité sexuelle me passionne j'ai décidé de le regarder en famille hier soir mais je suis tombé de haut, de très très haut... bon il faut avouer quand même que l'acteur principal s'en tire très bien et que le thème est important à évoquer mais alors bon sang j'ai eu l'impression de me mettre devant un mauvais épisode de 'Joséphine ange gardien' !! Tout est surjoué, tout est cliché et franchement à défaut d'avoir été ému, j'ai bien rigolé ! Certaines scènes frôlent le ridicule et la fin est anthologique tant c'est à mourir de rire... un navet un vrai mais je saque pas la note car le thème me tient vraiment à coeur mais c'est bien payé je vous le garantis...
Film techniquement assez moyen dans la mouvance LGBT. spoiler: (...) Les points forts sont la description des paillettes putassières de Miss France et surtout la révélation d’une acteure bluffante : Alexandre Wetter.
L'idée était bonne et plutôt amusante mais on n'y croit pas une seule seconde. Tout est invraisemblance dans ce film qui mêle scènes too much et parfois ridicules.
Le réalisateur de La Cage Dorée s’offre une ode à la tolérance posant un homme travesti dans le concours de beauté le plus populaire et conservateur de France. Malgré quelques caricatures et facilités scénaristiques, le film est globalement prenant et d’un intérêt puissant. Interprétation juste et pertinente notamment de Alexandre Wetter.