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    Dragons 3 : Le monde caché
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    Walter Mouse
    Walter Mouse

    482 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    On reparlera sûrement de Dragons comme on reparle aujourd'hui de Toy Story, comme d'une épopée libératrice, comme d'une saga d'animation qui a su redonner un degré d'exigence à son public en le faisant grandir au fil des opus et contrer les mange-merdes de la concurrence ne voyant en un enfant innocent qu'une vache à lait. On en oublierait presque quel studio a produit ces films tellement ils sont à des lieues du calibrage et de la bêtise qui caractérisent la moitié des productions DreamWorks sorties ces quinze dernières années. La trilogie a pris son temps pour bien se faire, s'entourant des personnes les plus qualifiées pour ne pas décevoir les fans et récompenser leur attente. Dean DeBlois poursuit à nouveau l'aventure en solo, sans son collègue Chris Sanders, et effectue un rétropédalage. 5 ans séparent Dragons 2 de sa suite mais dans la temporalité de la série, une petite année seulement s'est écoulée depuis la défaite de Drago. Notre patience était pourtant nécessaire, nous permettant de constater combien l'utopie souhaitée par Harold avance trop vite, l'île recueillant plus de créatures qu'elle ne le devrait. Un signe de précipitation bien agencé qui sera au coeur du scénario. Et s'il était encore trop tôt pour cette harmonie rêvée, que la coexistence en cours doive être retardée? Notre jeune héros doit faire face à ses responsabilités de chef, arrivant à l'étape finale teasée depuis 9 ans, à lui et à sa génération d'être les guides et non plus les apprentis. Les questions identitaires mènent cette fois-ci à une réponse d'indépendance qui affranchit l'humain de son animal, le Viking de sa terre natale etc... le futur ne repose plus que sur les épaules de Harold qui cumule tous les dilemmes pour lui, ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Il doit ainsi supporter un plus grand poids et trouver le juste milieu entre le bien-être de son village et le sien mais tous les autres personnages humains en pâtissent, réglés comme de sages conseillers qui n'ont plus grand chose à dire. Astrid reste fixée sur ses discours d'encouragement à répétition (qu'en est-il du doute face au mariage?), la mère se fait discrète et ne sert que de bonne conscience, et le groupe de sidekicks a atteint ses limites. L'humour dans Dragons a souvent été entâché par leur lourdeur mais les deux premiers chapitres avaient su se concentrer sur le regain de confiance qu'ils apportaient à Harold, les rendant sympathiques. Ici, leurs interventions n'apportent que des moments paresseux (l'évasion, facilité d'écriture surprenante pour une saga aussi soigneuse) voire carrément ridicules (l'intérêt de la jalousie de Rustik?). Du côté de Krokmou, plus important dans ce volet qu'il ne l'a jamais été, le coup de foudre pour une Furie Éclair constitue un des arcs majeurs du long-métrage qui, comme pour l'intrigue autour de Harold, s'étale sur une durée conséquente. Tout évolue en douceur, sans accélération, et s'accompagne d'une scène de séduction très amusante et reflétant de façon appropriée et intelligente les efforts de communication entre Harold et Krokmou dans le premier film. Les séquences quasi-muettes sont encore une fois les plus réussies, gracieusement réalisées et jouissant d'une qualité visuelle éblouissante. Mais cette longue préparation aboutit à la plus grosse faille du métrage. spoiler: Surgissant de nulle part, le climax arrive sans crier gare alors que l'on revient à peine de la découverte du monde caché (3 minutes de temps d'écran au total) et bâcle complètement la menace incarnée par Grimmel, nouvel antagoniste qu'on nous vend comme plus dangereux que ses prédécesseurs, protégé par des dragons drogués que même un alpha ne peut ramener à la raison et à la tête d'une gigantesque armada. 1h30 de suspense tout ça pour que 6 adolescents et quelques uns de leurs monstres éradiquent le problème. Des drakkars inactifs, un méchant mort hors-champ et un peuple à l'écart du conflit. Le chef se bat pour Beurk mais Beurk ne se bat pas pour son chef, étonnant dans une histoire où l'esprit de communauté a toujours été mis en avant.
    Comme si Dean DeBlois voulait se presser d'arriver à la conclusion, prévisible mais logique, et ne voyait cet ennemi que comme un prétexte, un raccourci pour aller droit à l'essentiel. Le déjà-vu est une de ses principales peurs, les deux premiers Dragons ont à chaque fois enlevé quelque chose à Harold pour qu'il puisse créer son monde idéal (d'abord une jambe, puis son père). spoiler: Dans le 3, il s'en sort indemne sans qu'il n'y ait de perte mais doit abandonner son projet et revenir à une civilisation traditionnelle. L'évolution du héros se voit venir à cause de la romance florissante entre les Furies mais cet épilogue a du sens dans ce qui nous a été conté. Un dernier sacrifice doit avoir lieu et un rêve d'enfance doit ne pas être accompli si Harold veut prouver qu'il a compris les leçons du passé (et si l'on ne veut pas reproduire le final de Dragons 2).
    Peut-on en vouloir à *Dragons 3 : Le Monde Caché* de ne pas être parfait? Ses aînés y étaient pratiquement parvenus et la moindre petite erreur ne peut que nous faire ressentir de la déception. La déception de n'y voir "seulement" qu'un très bon film. Ses quelques problèmes fâchent mais les adieux sont très satisfaisants, garantissant un ultime voyage prenant, cohérent, graphiquement et musicalement splendide et porté par un duo inoubliable. Harold et Krokmou ont été et seront pour toujours des modèles pour des millions de spectateurs à travers le globe.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    169 abonnés 809 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2019
    L’un des films que j’attendais le plus de l’année ! Les deux premiers « Dragons » sont deux merveilles du monde de l’animation au cinéma ! A mes yeux, on a de quoi rivaliser avec les plus grands Disney et Pixar. En ce début 2019, Dreamworks fait son grand retour après les oubliables « Baby Boss » et « Capitaine Superslip » pour dévoiler le troisième et probablement dernier long métrage de la saga « How to Train your Dragon ». Je suis tellement content d’affirmer que « Dragons 3 » est aussi réussi que ses prédécesseurs ! C’est mon film préféré de l’année pour l’instant et c’est assurément une œuvre solide qui a le potentiel de finir très haut dans le classement des films de 2019 que j’ai le plus aimé. Le début de cet opus, sous-titré « Le Monde caché », est parfait pour nous permettre de nous replonger dans ce fantastique univers dominé par les vikings et les dragons. D’une maturité rare dans un film d’animation, « Dragons 3 » est également encore plus beau que son prédécesseur de 2014 qui lui-même était plus épatant visuellement que le premier sorti en 2010. Ça doit bien valoir le coup de le regarder en 3D. On a vraiment des belles images (les scènes de vols, des couchés de soleil, les mouvements de l’eau, les effets du feu…) à voir à l’écran qui donnent à elles seules l’intérêt de se déplacer jusqu’à un cinéma pour admirer le film. L’histoire est très bonne pour maintenir le spectateur du début à la fin en prenant en compte l’idée d’utiliser les événements qui ont marqués les deux films d’avant tout en se dirigeant vers une fin cohérente pour la trilogie. On retrouve ainsi tous nos personnages de Berk dans une nouvelle aventure où ils vont notamment devoir faire face à un nouveau méchant, qui est encore une fois très efficace et bien menaçant. Harold et Krokmou font partie des meilleurs duos que j’ai pu voir en tête d’affiche d’un film tout genre confondu. Leur relation marche plus que bien et jusqu’au bout. Elle est sincère, on les comprend et on veut les voir réussir dans tout ce à quoi ils s’aventurent. L’évolution qui les touche de film en film aura été passionnante. Plus que dans les autres « Dragons », j’ai beaucoup aimé suivre Astrid, la copine du héros à la jambe de fer, qui m’a en effet semblé plus intéressante qu’auparavant. De plus, je peux dire que les scènes de romance entre les deux furies nocturnes sont très jolies et poétiques. Ce qui distingue aussi cette saga des autres films du même genre, c’est sa bande son, et « Dragons 3 » continue à respecter la règle, toujours sous la baguette de John Powell, un compositeur que je vais désormais surveiller de près. Il a fait un incroyable boulot avec cette trilogie en signant une musique mêlant le côté de la joie, le dynamisme dans les scènes d’action ou encore et surtout le côté épique traduit par des morceaux de musique celtique que personnellement j’adore. Pour évoquer des petits reproches au film et pour chipoter car cela n’enlève en rien le bonheur que j’ai eu en regardant « Dragons 3 », on sent que le personnage de la mère d’Harold est sous exploité et que l’équipe du film ne savait pas réellement quoi en faire dans cette suite. On a aussi un troisième acte assez rapide et facile pour ce qui concerne l’intrigue liée au méchant avec une partie de film un peu moins spectaculaire et marquante que ce que « Dragons 2 » proposait. Le scénario du film est peut-être le moins intelligent des trois. Mais on oublie cette particularité lorsque l’on arrive dans les dernières minutes du long métrage puisque celles-ci sont tout simplement magiques. J’ai rarement eu la sensation d’être pas loin de laisser couler une larme comme quand j’étais devant cette magnifique fin pour clôturer comme il se doit cette magnifique trilogie. Bref, le réalisateur canadien Dean DeBlois nous a offert trois pépites cinématographiques. Contrairement aux « Shrek » ou même aux « Madagascar » qui ne sont pas à l’abri de bénéficier d’un autre film, « Dragons » va, en principe, s’arrêter avec trois œuvres. On a bien une trilogie compacte avec un début, un milieu et une fin. Et c’est génial que cette saga existe. Elle est l’exemple idéal qui montre que les films d’animation peuvent parfois séduire davantage les adultes que les plus jeunes. Il s’agit assurément de films d’animation que je recommanderai encore de longues années.
    dominique P.
    dominique P.

    787 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2019
    J'ai vu ce film en avant première le dimanche 27 janvier.
    J'avais beaucoup aimé les Dragons1 et 2.
    Cette suite est excellente.
    Ce que j'aime dans cette saga c'est en particulier le dragon Krokmou, il est tellement mignon.
    C'est frais, plein d'aventures, mignon, palpitant.
    A voir pour petits et grands.
    Cpt-Mc-Givre
    Cpt-Mc-Givre

    17 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    Une conclusion épique à une magnifique trilogie ! On s'attache à tous les personnages mais surtout à l'amitié entre Harold et Krokmou.
    Jérémie
    Jérémie

    130 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    La trilogie est clôturée d’une bien belle manière.
    Certes, le film a l’air moins adapté aux plus jeunes mais c’est toujours avec un énorme plaisir de retrouver la bande aux dragons.
    Côté histoire, j’ai particulièrement aimé cette symbolique avec la croyance populaire que les dragons existent vraiment.
    Un joli finish qui permet d’en apprendre sur l’origine du mythe des dragons et de l’île bâtie par les humains !
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    806 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2020
    Dragons 3 n'est ni plus ni moins que la superbe conclusion attendue.
    Quel plaisir de retrouver Harold, Astrid, Krokmou, Valka et tout le village de Berk, en proie à un nouvel ennemi, Grimmel le Grave.

    Le film est d'une beauté plastique sans nom, à tel point qu'on est souvent dans du photoréalisme en terme de textures, un nouveau palier dans l'animation 3D a été franchi c'est évident.

    Si ce 3e (et dernier opus) se révèle peut-être moins épique (et foncièrement) moins surprenant dans son récit (Grimmel ressemblant pas mal à Drago dans ses intentions), le film est réellement la dernière pierre à l'édifice de cette grande histoire d'amitié et de passage à l'âge adulte pour Harold et Krokmou, l'un devant devenir chef (et mari), et pleinement assumer le rôle de guide laissé vacant suite aux évènements tragiques de Dragons 2, l'autre devant trouver sa place de chef des dragons en tant qu'Alpha, au même moment où une Furie Eclair intervient.

    La réalisation est encore une fois terriblement soignée, délivrant des plans et un souci du détail de toute beauté (la photo de Roger Deakins reste un must), allié à une nouvelle partition de John Powell absolument superbe (mention aux diverses envolées lyriques entre Krokmou et la Furie femelle, nous abreuvant de sonorités cristallines et magnifiques, comme un son à la harpe notamment).
    Le Monde Caché du titre en question emprunte pas mal à Avatar d'ailleurs (et est mis à l'honneur dans une scène plastiquement irréprochable).

    Donc malgré une trame générale plus attendue, mais toujours écrite avec le plus grand des soins, Dragons 3 est la digne conclusion qu'on espérait, prodiguant une grande histoire d'une cohérence rare, et nous dans ses 10 dernières minutes au pouvoir lacrymal important : car c'est là toute la beauté de cette magnifique trilogie, il n'y aura plus d'autres épisodes, on ne reverra plus tous ses personnages, et cette histoire à une vraie fin.

    Après le conte initiatique qu'était Dragons, après la fable épique de Dragons 2, Dragons 3 est l'achèvement de ce passage à l'âge adulte.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 150 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2019
    Mouairf… Bon… Non. Clairement non. J’aurais beau tourner le problème dans tous les sens, le constat sera toujours le même : je n’ai pas aimé ce « Dragons 3 ». Et oui j’ai bien parlé de « problème », parce que moi, à la base, « Dragons » j’aime beaucoup, et il m’a été dans un premier temps assez difficile de comprendre les raisons d’un tel écart de ressenti. Bah oui, à regarder comme ça, « Dragons 3 » sait réinvestir à la perfection tout ce qui faisait la force du premier opus. Techniquement c’est remarquable. La mise en scène sait toujours aussi bien mettre en valeur les décors que les impressions de vitesse. L’histoire parvient à réinvestir les éléments des précédents opus, qu’il s’agisse des personnages comme des péripéties, tout en les revitalisant avec du sang neuf (les combinaisons volantes, la furie-éclair, le monde caché…). Et en plus de cela ce troisième opus apporte une vraie conclusion à l’ensemble de la saga, lui apportant par la même occasion une vraie cohérence d’ensemble. Donc, non, pas de fausse note à première vue. Ça ressemble même à un sans-faute observé comme ça… Alors pourquoi j’ai si souvent soupiré devant ce film ? Pourquoi je suis resté avec l’encéphalogramme et le cardiogramme totalement plat ? Pourquoi j’ai aussi régulièrement regardé ma montre durant toute la séance ? Il est où le problème ? C’est moi le problème ou quoi ? Peut-être qu’oui après tout… A moins que le problème soit plus vicieux que ça. Parce que l’air de rien, il y a quand même quelque-chose qui a considérablement changé entre le premier et le dernier opus. Et d’ailleurs, je me rends compte avec le recul que ce problème était déjà en train de s’installer dans l’épisode 2. Ce problème, c’est qu’il s’est quand même opéré un changement de ton assez radical entre le début et la fin de cette saga. Clairement, on ne nous raconte plus la même chose et surtout on ne tient plus du tout le même discours. Alors c’est vrai qu’à première vue, il n’y a pas l’air d’y avoir de changements majeurs. C’est toujours l’histoire du gentil Harold qui essaye de se construire une identité de chef tout en défendant son idéal de société fraternelle entre humains et dragons. C’est aussi et toujours un basique schéma de parcours initiatique durant lequel les épreuves permettront au héros de se forger. De même, on retrouve également cette démarche discursive qui consiste à dire qu’on peut gagner quelque-chose en en perdant une autre… Sauf qu’il y a quand même au milieu de tout cela une différence de taille. Le premier épisode nous racontait l’histoire d’un jeune garçon qu’on méprisait parce qu’il n’avait pas l’étoffe d’un chef ; parce qu’il ne correspondait pas à l’idéal viriliste de la société viking. Et ce jeune garçon va apprendre à lutter contre ces représentations en faisant la rencontre d’un dragon qui ne correspond pas non aux représentations malveillantes qu’on lui avait données. Ce film était un appel à la construction des individus et des sociétés par la déconstruction de représentations et de mythes qui emmuraient les esprits de chacun. A la fin, le problème de la guerre entre humains et dragons se réglait en créant une société nouvelle où humains et dragons pouvaient cohabiter ; de la même manière qu’on règlait les problèmes de mal-êtres au sein de la société humaine en arrêtant de présumer des forces et faiblesses de chacun en raison de leur corpulence, de leur sexe ou de leur âge… Moi c’était ça qui m’avait clairement permis de me projeter dans la très belle aventure visuelle qu’était « Dragons » premier du nom… Or, quels sont devenus les enjeux dramaturgiques de cette saga en deux épisodes de temps ? Il ne s’agit plus de s’émanciper par la déconstruction. C’est même tout l’inverse ! L’épanouissement passe par la conformation sociale, le respect de l’autorité naturelle et – pire – le repli sur soi. Dans son discours, dans son atmosphère et dans son ton, ce film est l’antithèse de « Dragons ». spoiler: Non mais c’est quoi ce monde où, pour devenir heureux, il ne faut surtout pas chercher à changer les choses ? Le premier opus nous avait dit qu’on pouvait remettre en cause la hiérarchie sociale ? Bah ce troisième nous dit que non. En fait il nous faut un chef à barbe qui porte le pouvoir à lui tout seul. Et pour rendre ce pouvoir supportable, il a besoin d’une femme dont le rôle sera de l’épauler et de le conforter dans son ego et dans sa puissance de mâle alpha. D’ailleurs, en parlant d’alpha, ce qui est valable chez les humains est aussi valable chez les dragons hein… Krokmou il va enfin pouvoir devenir un dragon heureux en retournant auprès des siens pour exercer sur eux le pouvoir absolu de droit divin que sa nature de furie nocturne lui a conféré. Et bien évidemment tout cela se fait en présence de sa poule soumise qui lui laisse gentiment le pouvoir alors que bon, elle était là depuis largement plus longtemps que lui mais bon, hein, primauté au mâle, tu comprends, c’est la nature qui l’a voulu, toussa toussa… Et d’ailleurs c’est quoi ce message de fin ? Pour vivre heureux, vivons chacun de notre côté ! En fait – reniement total – c’était une connerie de vouloir faire une société où on se côtoie tous. En fait on va vivre chacun de notre côté parce qu’en vrai, faut pas mélanger les torchons et les serviettes. A chacun sa case parce qu’au fond c’est bien mieux comme ça. Les humains ne sont pas FAITS pour changer. Donc au lieu de se confronter au problème, il faut FUIR le problème. La fatalité, le repli sur les traditions et l’espoir vain d’un monde meilleur qui ne viendra sûrement jamais, voilà qui est bien plus sain que de participer quotidiennement à l’élaboration d’une société meilleure !
    Non mais tu m’étonnes que je ne vibre pas face à un film pareil ! Tu auras beau me mettre les plus beaux décors et la réalisation la plus chiadée qui soient, si à côté de ça tes personnages sont TOUS devenus d’obscurs droitards conservateurs, moi ça ne peut plus me parler ! Comment tu veux que je m’émeuve d’un film qui me dit : « bon allez rentrons dans les clous et chacun dans sa case parce qu’au fond ça sert à rien de changer les choses… » Woh ! Mais c’est ça pour toi une grande épopée Dean DeBlois ? C’est ça pour toi une belle fin ? Non mais oh ! Il t’est arrivé quoi dans ta vie pour que tu vires du premier « Dragons » à ÇA ?! C’est triste à dire, mais la lutte est en fait loin d’être gagnée en fin de compte. Moi qui pensais qu’avec le tournant (totalement inattendu) opéré par Disney sur cette dernière décennie on avait laissé une partie du pire derrière nous, voilà la preuve qu’en fait il faut savoir rester vigilant. Alors après, bien évidemment, tout ce que je viens d’exprimer, c’est la réaction d’un spectateur adulte qui a un minimum conscience de ce qu’on lui raconte, mais il va sans dire que les petits loulous, eux, sauront se régaler de ce spectacle dont ils ne verront que les effets pyrotechniques et les effets de manche. D’ailleurs, je pense que ça marchera aussi sur les adultes aux mœurs plutôt conservatrices (…et y’a pas de mal à ça) Après tout pourquoi pas. Il en faut pour tout le monde. A chacun son cinéma. A chacun sa case. Sur ce point là, ce n’est pas Dean DeBlois qui me contredira… ;-) Bon après, tout ceci n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2019
    Ce troisième volet clos parfaitement la trilogie.
    Je voulais le voir bien avant mais j'avais promis à mon fils de l'emmener pendant les vacances.
    On a adoré tous les deux.
    La fin est extrêmement poignante et magnifique.
    titiro
    titiro

    38 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2019
    Pourquoi ???
    Comment se fait-il que ce troisième épisode d'une série qui, jusqu'à présent, m'avait toujours séduit, m'ait autant ennuyé et agacé? Alors que je découvre nombre de commentaires dithyrambiques à son égard?
    Pourquoi cette romance entre les deux furies m'a-t-elle autant ennuyé?
    Pourquoi ai-je trouvé le grand méchant de cet opus, Grimmel, aussi insipide et inexistant par rapport au super dragon du premier, et surtout par rapport à Drago dans le 2?
    Pourquoi ai-je trouvé l'humour aussi navrant?
    Pourquoi ai-je trouvé l'action aussi fade?
    Pourquoi ce monde caché est-il sous-exploité, et ne sert qu'à faire une démonstration esthétique et technique; C'est certes très beau (c'est un euphémisme, il faut bien le reconnaître), mais cela ne suffit pas.
    Pourquoi la fin m'a-t-elle laissé de marbre, alors qu'on assiste à des adieux censés être émouvants?
    Alors, POURQUOI ?????
    A cause de la fatigue? Je ne pense pas, car la séance était à 20h, et à 22h15 j'ai enchaîné avec Green Book qui m'a littéralement séduit.
    Parce que c'est fade, pas drôle, sans méchant d'envergure digne de cette série, ennuyeux, bâclé?
    Sûrement.
    Peut-être parce que la fin est bâclée, gâchée, expédiée, pour des raisons qui m'échappent...
    J'ai trouvé ridicule cette manière de faire à la fin.

    D'abord les adieux, ensuite les retrouvailles entre Hiccup/Harold et Toothless/Krokmou et toute leur marmaille sur une sorte de barque... Cela m'a laissé perplexe tant c'était expéditif...

    Et puis ce monde caché sous-exploité, que nos héros finissent par découvrir sans grandes difficultés. C'est un monde pas si bien caché que ça... La parade amoureuse de Krokmou semblait plus importante aux yeux de Dean DeBlois...

    Le premier m'avait enchanté en 2010.
    Le deuxième m'avait convaincu en 2014.
    Ce troisième et dernier m'a déçu en 2019.
    Celui-ci est pourtant très beau, techniquement bluffant, certaines images sont magnifiques. Mais cela ne m'a pas suffit pour être conquis.

    Je suis profondément déçu, et je doute qu'une deuxième fois puisse me faire changer d'avis.
    Jorik V
    Jorik V

    1 198 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2019
    Rarement on avait vu série de films d’animation aussi réussie, probante et cohérente. Les trois épisodes sont tous bons, la redite est majoritairement évitée et les films ne nous lassent pas, chaque suite parvenant encore à surprendre sur plusieurs points. En équivalence qualitative, on trouvera peut-être aussi celle des « Toy Story » bien sûr, avec un premier film précurseur dans le domaine de l’animation en images de synthèse et un quatrième volet prévu pour cet été. Mais cette trilogie prenant pour base les dragons, les légendes celtiques et les vikings est un must à conseiller à toute la famille, petits et grands pour le plus grand plaisir de nos yeux.

    En effet, ces films ont comme atout principal leur animation proche de la perfection. Et si le second épisode avait mis la barre très haut en termes de prouesses visuelles, celui-ci est encore plus impressionnant. C’est une pure merveille de chaque instant pour le regard. Le souci des détails (l’eau, l’herbe, les dragons bien sûr, …), et la fluidité de l’animation inspire le respect. Quant à l’inventivité et la magnificence des décors créé, elles confinent au sublime. On a droit à un mélange des plus beaux paysages nordiques existants au monde, des fjords norvégiens aux terres islandaises en passant par les hautes terres d’Ecosse ou les étendues de verdure canadiennes. C’est proprement incroyable et de voir cette ménagerie de dragons, toute aussi belle, évoluer dans ces environnements somptueux est vraiment un orgasme visuel. Chapeau bas aux animateurs !

    Ce délice formel occulte peut-être les petits défauts qui font que ce troisième volet est un poil en dessous de l’excellent second opus. Le méchant est très réussi et sobre pour une fois mais on rit très peu dans « Dragons 3 ». Les gags sont assez rares ou déjà vus dans les précédents, il n’y a aucun nouveau second rôle d’importance et si l’émotion est tout aussi présente, elle ne nous touche pas comme dans le film précédent hormis un beau double final, d’abord émouvant, puis attendrissant. Quant à la logique topographique et tactique des plans du méchant, elle n’est pas très logique justement et permet juste à l’intrigue d’avancer. Mais ça passe vite, ça décoiffe et des morceaux de bravoure visuels comme la découverte du monde caché valent à eux seuls le détour !

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    Vanessa L
    Vanessa L

    258 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2019
    Le retour de Krokmou et Harold est toujours un événement, difficile de ne pas aller le voir direct dès que l’on voit une annonce d’avant-première ! Nous y sommes donc allés avec mon fils et zéro regret sauf bien entendu un troisième film qui signe définitivement la fin de l’aventure de Krokmou et Harold même si cette fin est parfaite aussi bien pour l’un que pour l’autre !

    Berck a de sérieux soucis à se faire car les ennemis ont toujours la dent dure contre eux et ses habitants sont menacés par un nouvel ennemi qui s’intéresse surtout à Krokmou pour mettre la main sur tous les dragons. Mais entre temps, Krokmou tombe amoureux ! Il rencontre une femme furie éclair blanche. Va commencer alors le jeu de séduction, autant dire qu’on se marre avec un Krokmou pas doué du tout qui nous fait des scènes à mourir de rire. Mais cet amour signe aussi son éloignement de Harold qui lui a du mal à le voir partir comme cela et ne l’avait jamais envisagé. Il décide quand même de se battre dans lui et de réussir à éloigner ce nouvel ennemi tout en cherchant une nouvelle terre pour les siens et leur dragons. Même si le tout reste assez téléphoné, on aime ce film. Entre humour, amour et combats, sans côté les parties qui nous en mettent plein les yeux, on ne s’ennuie pas une seule seconde et le film passe à la vitesse de l’éclair. J’ai adoré la copine de Krokmou, dommage qu’on ne la voit pas plus quand même.

    C’est le film des changements, chacun grandit, prend conscience des choses pour finir plus grand et surtout dans la construction d’un avenir. Dragons 3 est encore plus beau que les précédents qui l’était déjà beaucoup. Le style est resté le même tout en profitant des améliorations technologiques pour nous livrer d’encore plus beaux combats. La musique est toujours à la hauteur, va parfaitement avec l’action du film. On est clairement dedans du début à la fin.

    En résumé, Dragons 3 : Le Monde caché signe à merveille la suite et fin des aventures de Krokmou et Harold. Difficile de ne pas verser sa petite larme parce que c’est triste de les voir se quitter mais c’est à la fois pour de bonnes raisons. J’ai aimé le fait que le film ne s’arrête pas là et qu’on fasse un bond de quelques années pour les revoir. De belles aventures, du rire avec des personnages forts et attachants et une histoire originale fera de Dragons des films d’animation qui ne s’oublieront pas de si tôt !
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Impossible pour moi de nier qu’il y avait comme une petite appréhension quant à ce troisième volet de la franchise "Dragons". En effet, le titre et la bande-annonce me faisaient penser que les scénaristes avaient été puiser l’inspiration du côté de "L’âge de glace 3 - Le temps des dinosaures". Mais conquis par un premier opus qui a surpris tout le monde, puis par la suite donnée bien que légèrement en dessous tout en restant d’excellente qualité, il était hors de question de rater ce troisième acte. Et j’ai bien fait, car ce qui s’annonce comme étant le dernier volet de la saga est tout bonnement HA-LLU-CI-NANT !!! Et je pèse mes mots ! Par cette nouvelle production, Dreamworks se rapproche dangereusement des studios Disney associés à Pixar. Déjà, le spectateur ne pourra que constater la qualité visuelle dès les toutes premières images. Mais cela n’est rien comparé au moment où on redécouvre ce village reculé des vikings auréolé du vol en apparence désordonné des dragons, et cela sous la musique géniale parce que particulièrement adaptée de John Powell. Si d’un plan éloigné on distingue les maisons, ce ne sont pas les habitants qu’on remarque, mais bien la flopée de ces animaux légendaires. En plus, la beauté visuelle et les nombreuses couleurs forcent l’admiration et ne manquent pas de provoquer l’admiration. Mais cela n’est encore rien lorsque nous entrons dans ce fameux monde caché !! Là je sens que les modérateurs du site ont le doigt prêt à agir sur le bouton « modération ». Je ne révèle rien : la bande-annonce s’en charge déjà par le biais d’une courte séquence ! Toujours est-il qu'à cette occasion l’esthétique visuelle entre dans une nouvelle dimension, en prenant des airs de féérie, et cela déjà sans la 3D ! En plus, le spectateur remarquera également l’énorme qualité d’animation. Le souci du détail a été poussé à son paroxysme. En cela, il y a une scène qui en est la parfaite illustration : c’est quand Harold discute sur un escarpement rocheux avec Astrid… on voit leurs mèches de cheveux flotter sous la brise légère, tandis que loin derrière en arrière-plan, on voit des dragons traverser l’écran de la gauche vers la droite. Si vous êtes attentifs, vous les verrez là-bas au loin. Quant à l’expression corporelle, elle se passerait aisément de commentaires tellement elle est extraordinaire. Bien sûr, un soin particulier a été apporté à Krokmou (et à sa congénère). C’est d’ailleurs par ce dragon auquel le spectateur est attaché depuis le premier opus que le moment le plus drôle du film arrive. Je ne sais pas combien de minutes la scène spoiler: de la parade amoureuse
    dure, mais en tout cas c’est la barre de rire assurée. Et quand je dis barre de rire, je ne déforme rien surtout si on prend la peine d’écouter un tant soit peu la salle se marrer sans aucune retenue. Le plus fort est que cette scène se déroule sans aucune réplique. Le regard, les expressions du visage, les gestes, et accessoirement les conseils complices d’Harold se suffisent largement à eux-mêmes. D’un point de vue plus technique, ou plutôt si on extrapole, on peut y voir une certaine forme d’hommage au cinéma muet. Mais prévoyez le mouchoir car vous n’allez pas seulement vous dérouiller les zygomatiques, vous aller en pleurer de rire ! Après, il y a plein d’autres moments drôles, apportés par différents personnages : Kognedur avec son bavardage incessant, Kranedur avec sa barbe… en revanche d’autres sont limite un peu lourds en rabâchant toujours la même chose… c’est le cas de Rustik, mais que voulez-vous ? Il y en a qui sont ainsi… Pour ce qui est de l’histoire, il y a malgré tout quelques facilités scénaristiques, c’est vrai. Elles sont peu nombreuses, heureusement. Mais rappelons-nous que nous sommes dans un film d’animation et qu’en regard de ces mythes et légendes, il faut garder quelques petites choses inexpliquées. Quoiqu’il en soit, le spectateur ressent l’immense soin qui a été apporté à cette trilogie. Cette dernière a été aimée, chérie, cajolée et ça se ressent. La preuve dans cette espèce de logique qui se dégage des trois épisodes, étalés sur 9 ans (boudu que le temps passe !). Chaque fait amène des conséquences, dont certaines sont rappelées comme pour faire référence aux deux premiers volets. Ce "Dragons 3 : le monde caché" n’est en aucun cas une aventure de plus, une aventure indépendante de ce qui a bien pu se passer auparavant, mais bien la suite logique de ce que nous avons pu voir auparavant. Aussi, si vous n’avez pas encore découvert les 1 & 2, dépêchez-vous de le faire avant d’aller voir ce numéro 3. Bien que ce ne soit pas franchement indispensable, ça reste tout de même préférable, ne serait-ce que pour voir et comprendre ce qui lie autant Harold à Krokmou, d'autant que les personnages ont parfaitement été décrits. Et dans ce cas, vous constaterez que vous prendrez plaisir à retrouver ce monde parsemé de croyances, de légendes et de mythes, des dragons aux mondes parallèles en passant par les superstitions. Et puis de toute façon, moi je dis que "Dragons" ne se décline pas en 3 films, mais est bel et bien une seule et unique histoire. Et pour conclure, je dirai que ce "Dragons 3 : le monde perdu" est d’une si belle qualité qu’on en vient à regretter que la franchise puisse s’arrêter là. C’est vrai, le moment est tellement agréable, on prend une telle baffe visuelle et de divertissement qu’on en redemande. Mais le spectateur ne saura tenir rigueur aux studios Dreamworks de stopper une franchise sur une si excellente note. Après tout, ce monde caché est la meilleure idée qui puisse avoir été trouvée pour rendre aux dragons la légende qui leur colle à la peau depuis des centaines d'années et qui se poursuivra sur les nombreuses générations à venir. Dans tous les cas, sur le chemin du retour, il y a fort à parier que vous remémoriez entre vous tous les meilleurs moments du film. Et je vous assure qu’il y en a légion !
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2019
    Cette suite est aussi sensationnelle que le 1 et le 2.
    C'est tout simplement la suite logique.
    C'est un réel plaisir de retrouver les aventures de tout ce petit monde, humains et dragons.
    Emotion, humour, action, effets spéciaux, tout est là.
    bastien P.
    bastien P.

    21 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2019
    Une suite vraiment génial . Vraiment j'ai passe un très bon moment . Il Ya de très belle images . il Ya beaucoup d'humour , et de l'émotion en même temps. Je vous le recommande a tous.
    Benjamin Blanchard
    Benjamin Blanchard

    5 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2021
    Dragons 3 est dans la même ligné que ces prédécesseurs, légèrement en dessous quand même, Dragons 3 reste un petit chef-d'œuvre et prouve que Dreamworks est un grand des films d'animation, ils l'avez déjà montré avec Shrek ou encore Madagascar. Qui dit dernier film d'une trilogie, dit adieux au personnages et ça na pas manqué, la double fin est très vicieuse et très émouvant , même si je n'ai pas pleurer, une petite larme est tombé. Le film est magnifique visuellement, les effets spéciaux idem, malheureusement souffre de quelques manque d'exploitation, par exemple, j'aurais aimé plus de flashback entre Harold et son père ou encore plus d'attachement pour la Furie Nocturne et j'ai trouvé personnellement et assez mis de coté dans le 3eme opus, même si elle a droit à 2 scènes de réconfortèrent envers Harold, mais ça s'arrête là. Sinon, Dragons 3 conclu parfaitement la trilogie et maintenant espérons que Dreamworks nous reface une autre superbe trilogie.
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