
Audrey Crespo-Mara a-t-elle fait le tour de la question ? Depuis plus de quatre ans, la journaliste brosse le portrait de personnalités, connues ou plus confidentielles, dans la dernière partie de l'émission Sept à huit sur TF1. C'est elle qui a suivi le combat contre le cancer de Florent Pagny ou encore recueilli la dernière interview de Bernard Tapie. Mais, la joker des journaux de 20h ne ferme pas la porte à d'autres formats sur la chaîne. “Le talk-show offre plus de subjectivité que le journal télévisé, vous êtes plus vous-même, vous pouvez rire et être ému", a-t-elle déclaré au Figaro. "C’est un endroit où on peut se permettre d’être libre. Oui, j’ai cette envie, mais pour l’instant ça ne se présente pas", regrette l'intervieweuse.
"J'aime être à la pointe du stylo", Audrey-Crespo Mara se plait comme présentatrice de journaux
L'exercice du 20 Heures lui donne en tout cas l'opportunité de montrer une autre facette de son potentiel. "Au journal télévisé, il faut tendre vers l’objectivité maximale en donnant l’information, en la vérifiant (...) Je suis en tout cas heureuse de retourner dans cette rédaction où j’ai grandi, où je suis arrivée à 23 ans, où j’ai été reporter pendant dix ans, et où je retrouve des équipes que je connais depuis très longtemps", se réjouit Audrey Crespo-Mara chez nos confrères. Avant d'expliquer ce qu'elle préférait dans cette gymnastique : "Écrire et construire le journal avec elles est un grand plaisir. J’aime être la pointe du stylo, la personne qu’on voit, certes, mais qui porte le travail de toute une rédaction. Je suis de passage et, quand je suis là, je suis ravie, je fais mon travail du mieux que je peux."
Audrey Crespo-Mara prête à se lancer dans d'autres formats ?
Ce plaisir la mènera-t-elle à endosser le costume de titulaire à la place d'Anne-Claire Coudray ? Pour le moment, l'intérimaire ne se pose pas la question, d'autant que l'art du portrait lui donne plutôt envie de s'ouvrir vers des formats plus longs. "Ce ne sera pas ma décision. Franchement, je suis très bien où je suis. Je pense que j’aurais du mal à me passer du plaisir que me donne le portrait. Il ouvre vers d’autres possibilités", souligne celle qui est attirée par le documentaire.