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Critiques presse
Votre avis sur Les Soprano ?
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 5 juillet 2020
Un Chef D'Oeuvre. David Chase livre un véritable Coup de Maitre avec cette Saga Mafieuse Brillant et Addictif qui est le digne successeur du Parrain et des Affranchis tout en marquant l'univers télévisuel d'une pierre blanche. Pour Commencer la Réalisation est Élégante et Audacieuse qui n'a rien a envier a un Long Métrage tout en nous embarquant dans une ambiance Sombre et Crépusculaire qui est accompagné d'un Générique mémorable ainsi que d'une BO marquante ponctué de partitions musicales magnétique de Will Edwards qui s'accorde brillamment a l’atmosphère de la série. Ensuite le Scénario es Complexe et Profond tout en regorgeant de quelques Rebondissements inattendus qui nous laisse de marbre mais qui parvient a réinventer les codes traditionnels des Films ou Séries sur la Mafia dont on suit a travers cette Fresque Criminelle un Gangster menant d'une main de fer son Organisation et son Entourage dont la vie bascule lorsque ce Dernier fait une crise Cardiaque dont la vie va ensuite progressivement basculer dans son quotidien comme celle de ces proches en décidant de se confier a une Psychiatre de renommée tout en faisant face a divers chamboulement dans ses affaires ainsi que sa vie privée et Familiale dont la série aborde sans tabous mais avec une certaine Subtilité des Thématiques essentiels comme l'Héritage,la Corruption,les Relations Conjugales,les Relations Familiales et Fraternels,la Trahison,l'Amitié,les Classes Sociales,le Racisme,le Pouvoir,la Transmission,la Mort et la Loyauté qui parfaitement mis en abyme a travers son Rythme posé qui progressivement monte petit a petit en puissance au fil des 6 Saisons, Ajouter a cela une Multitude de Séquences devenues Cultissimes qui regorge de multiples référence plaisantes a la Pop Culture tout en possédant une ribambelle de Dialogues Pertinentes et Cinglantes qui fusent en un éclair grâce a son Humour Noir et Corrosif tout en n'oubliant pas d'y inclure une Tension anxiogène qui grimpe largement en crescendo mais aussi une bonne dose de Violence particulièrement Sèche et Brutale qui est servi par quelques scènes Sulfureuse et Crues qui sont réserver a un public avertie mais qui cependant n'oublie pas de faire part a l’Émotion et a la Psychologie qui prennent le pas sur l'intrigue en nous faisant passer par un stade émotionnelle incroyable a travers ces nombreux séquences Intimistes et Déchirante qui nous saisit jusqu'aux tripes en atteignant son paroxysme. Pour Finir le Casting est Magistrale de bout en bout avec son lot impressionnant de Personnages Nuancé et Fascinants dont on retrouve en tête d'affiche le Remarquable et Regretté James Gandolfini qui trouve ici la consécration de sa carrière en campant le rôle emblématique de Tony Soprano un Gangster et Père de Famille Charismatique,Colérique,Manipulateur,Parano et Attachant dont on suit une évolution intéressante sur cet Anti-Héros Complexe et Ambivalent qui est digne de Michael Corléone, Autour de notre Mafieux Dépressif on retrouve a ses cotés une Galerie de Seconds Roles inoubliables comme l'épatant Michael Imperioli qui est impérial dans le role de Christopher Moltisanti le Neveu de Tony qui est Toxicomane,Impulsif et Tourmenter en passant par l'illustre Dominic Chianese qui est parfait dans la peau du Terrible Corrado « Junior » Soprano l'Oncle Imposant,Sournois et Imprévisible de notre Anti-Héros sans oublier la prestation hors pair de l'excellente Eddie Falco qui incarne avec justesse le role de Carmela Sopranos la femme Aimante et Catholique de notre Parrain du Crime Organisé sans oublier d'autres Protagonistes phares de la série qui arrive a gagne en Épaisseur au fil de la série en étant composer respectivement de Lorraine Bracco,Drea de Matteo,Jamie-Lynn Sigler,Tony Sirico,Steven Van Zandt,Steve Schirripa,Vincent Pastore,Robert Iler & Aida Turturro qui apportent leurs édifice a cette Distribution de haut niveau qui est compléter au passage par l'arrive de nombreux Guest Stars de Luxe comme Joe Pantoliano,Steve Buscemi,Robert Patrick,David Strathairn et plein d'autres invités surprises qui viennent pimenter l'univers Foisonnant de la Famille Sopranos.En Conclusion, Les Sopranos est un Classique Absolue du Petit Écran qui parvient a réinventer les codes de la Télévision avec panache en laissant 20 ans après une trace indélébile dans l'univers des Séries Télés qui permit par la suite de lancer d'autres modèles télévisuel comme Breaking Bad,Mad Men et beaucoup d'autres phares qui ont marqué ces dernières années dont on peut saluer au passage la Chaine HBO et le Showrunner David Chase de nous avoir livrer un grand classique du petit écran avec ce Drame Mafieux a la fois Passionnant,Haletant,Caustique,Sombre,Envoutant,Poignant et Romanesque qui rentre amplement au Panthéon des plus grandes Séries Télés de ces 20 Dernières Années dont les inconditionnelles de Drame Shakespearien et de Fresque Mafieuse seront conquis par cette Série Inclassable et Indémodable dont on attend impatiemment le Préquel prévu au cinéma qui est intitulée The Many Saints of Newark.
Critique de la série
2,5
Publiée le 26 septembre 2020
La série est pas mal mais il faut ne jamais avoir vu le Parrain pour éviter toutes comparaisons, qui hélas, ne sont vraiment pas en faveur de la série ...Les personnages sont pas crédibles , on dirait pas la mafia mais des escrocs à la petite semaine..Gandolfini est sympathique mais peu charismatique pour un chef de clan..Les seconds couteaux sont tous des caricatures de ceux du parrain ..qui tire son épingle du jeu ? Les femmes en général , et l'oncle..
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
1,0
Publiée le 12 août 2014
Le type de série qu'on adore ou qu'on déteste, je crois. Personnellement, j'ai failli m'endormir dès le premier épisode. Ca blablate non stop pour ne rien dire, les acteurs sont bons mais les scénario sont beaucoup trop mou. Je mets une étoile pour l'originalité et le jeu d'acteur. Testez un épisode ou deux, vous verrez bien.
Critique de la série
4,0
Publiée le 4 mars 2025
ENFIN ! Enfin, j'ai regardé Les Soprano en intégralité en ce début 2025. J'ai finis ce matin, mon impression est toute fraiche. Globalement, c'est une série de grande qualité: les personnages, les sujets, les prises de risques, les intrigues... tout est bon. Les histoires mafieuses ne sont pas celles qui m'ont le plus passionné, j'avoue avoir eu un faible quand les intrigues tournaient autour des Soprano eux-mêmes, ou des personnages et leurs relations intimes (Janice et son premier mec, Vito et son orientation sexuelle...). Les prises de risques sont très bonnes: on tue des personnages importants de temps en temps, des fois de façon très brutale ou inattendue, ou alors des personnages sans histoire deviennent détestables, ou des balances. Ma petite critique se fait sur deux points: la fin, que j'ai trouvé plutôt inachevée, voir bâclée sur certains aspects. Car on enchaine quand même 3 morts importantes en 3-4 épisodes, et même si les évènements de ce genre ont été au RDV toute la série, je trouvais que c'était trop facile en fin de série. Sans parler de ce dernier plan... très très frustrant. Et le deuxième défaut majeur, c'est que des fois, on abandonnait des histoires en cours de route. Par exemple, Vito surpris dans la voiture par Finn, personne en a parler durant une saison, j'étais frustré, mais heureusement que ça revient après. Mais le pire, c'est spoiler: le viol du Dr Melfi:
c'était pour moi l'épisode le plus bouleversant et choquant, et on en a jamais reparlé... j'aurai aimé que le traumatisme dure plus longtemps, et que Tony venge sa psy ! Leur relation m'a déçue également au fur et à mesure, je trouvais qu'ils s'éloignaient sans raison, les séances me manquaient plus que leur relation un peu chien et chat. Mais évidemment, ca reste une excellente série, parfaitement maitrisée, de grande qualité, avec des acteurs impeccables.
Critique de la série
5,0
Publiée le 23 juin 2021
Cette série est clairement un chef d'œuvre !
Sans donner trop de détails, au début j'ai eu du mal à accrocher mais au bout de quelques épisodes j'ai été entraîner par la série et me suis attaché aux personnages.
Prestation des acteurs de haut niveau comme Tony Soprano évidement (James Gandolfini RIP) ou encore Pauli Gualtieri et Christopher Moltisanti.
Pour résumer, cette série ne plaira pas à tout le monde certes mais elle vaut le détour pour les amateurs de la "mafia".
Critique de la saison 3
2,0
Publiée le 26 mai 2021
Finalement c'est le trio entre James Gandolfini, Edie Falco et Lorraine Bracco qui survolent la distribution de la série. Du coup les problèmes de couple, et la vie de compromissions d'une femme au foyer, prennent le dessus sur les histoires mafieuses. Les 3 comédiens talentueux survolent la distribution. Mais est-ce que ça suffit pour faire une bonne série ? Qui plus est, la disparition de Big Pussy, un personnage attachant et haut en couleur, qui était interprété par Vincent Pastore, est vraiment une très mauvaise idée. C'est comme si les scénaristes prenaient plaisir à supprimer des personnages charismatiques, tout comme avec Matthew Bevilaqua ( joué par Lillo Bracatato, Jr).. Pour la saison 3 c'est le personnage interprété par Jason Cerbone qui passe à la trappe, alors que le jeune acteur avait un fort potentiel. Comme si les scénaristes avaient gommé les personnages de voyous à belle gueule (un genre pourtant qu'on retrouve avec des acteurs de Steve Mc Queen à Alain Delon) pour s'attarder seulement sur les gros beaufs. Les Sopranos ne doivent pas faire rêver mais faire rigoler. Un peu réducteur et un peu raciste hélas. Et si ils n'étaient pas Italo-américains cela aurait-il été pareil ? J'en doute. Car on peut faire aussi un rapprochement entre les Soprano et les ... Simpson avec les stéréotypes caricaturaux de familles d'Américains. Oui mais les Simpson est une série d'animation. Ce qui fait toute la différence. Pour le reste, l'épisode L'enfer blanc, lorgne piteusement du côté de Fargo des frères Coen. Quant au scénario il est bancale. Un exemple : Tony Soprano regrette la mort du jeune Matthew Bevilaqua, dans les premiers épisodes de la saison 3. Un regret, une culpabilité même, puisqu'il en parle à sa psychiatre. Une auto-accusation qui est accentuée par la mort d'une jeune prostituée de 20 ans. Tout ça pour finir pour donner l'ordre d'exécuter à la fin de la saison, le jeune Jackie Aprile Jr qui a 22 ans. Cela n'a aucun sens. C'est du grand n'importe quoi ! Alors voilà il y a James Gandolfini, Edie Falco et Lorraine Bracco qui sont vraiment excellents, mais le problème est que je suis en parfait désaccord avec l'idéologie et les idées préconçues véhiculées par la série. Donc je suis de plus en plus sceptique sur ce que je vois, et je sors le carton rouge.
Critique de la série
2,5
Publiée le 3 janvier 2022
Série culte sur le papier, mais à laquelle je n'ai pas accroché, sans doute par le côté assez détestable de tous les personnages et de l'aspect très mafieux qui me semble avoir été déjà vu plein de fois.
Critique de la série
5,0
Publiée le 17 novembre 2022
Sans doute la série la plus célèbre produite par la chaîne HBO, « Les soprano » demeure encore culte plus de vingt après son apparition sur les écrans. Sur 6 saisons (quasiment 7, la dernière saison contenant 21 épisodes), la série créée par David Chase (scénariste de télévision déjà très expérimenté au moment de la création) immerge le spectateur dans l’univers de la mafia italo-américaine du New Jersey alors que les méthodes changent et que d’autres communautés entendent prendre leur part du gâteau. Tony Soprano (James Gadolfini), fils de Johnny Francis dit « Johnny Boy », soutien le parrain en place. Il ne va pas tarder à prendre la place quand Michael April meurt prématurément d’un cancer. L’histoire va suivre le parcours de la mafia du New Jersey durant sept longues années du règne mouvementé de Tony Soprano. Bénéficiant de la durée, même si l’on peut légitimement estimer que l’essentiel aurait pu largement tenir sur une ou deux saisons de moins, David Chase et son équipe de scénaristes ont pu livrer une étude complète des mœurs de la mafia qui le plus souvent a été présentée alternativement au gré de l’évolution d’Hollywood sous un angle mythologique ou carrément déshumanisé. Le casting constitué quasiment uniquement d’acteurs italo-américains a grandement favorisé la crédibilité de l’entreprise grâce à des physiques cohérents mais aussi une gestuelle appropriée. L’intrigue se permet certaines ellipses parfois surprenantes, voyant des personnages apparaître que l’on peut penser importants et qui disparaissent sans crier gare à l’épisode suivant. Cette petite faiblesse récurrente n’est pas trop dommageable, la loupe étant bien sûr focalisée sur l’entourage proche (amis ou ennemis) de Tony Soprano que l’on voit évoluer aussi bien mentalement que physiquement au fil des saisons (la série a duré presque huit ans). Très finement brossé, le portrait psychologique de chacun des personnages importants nous montre des mafiosi apparemment sujets aux mêmes tourments que le quidam moyen devant son poste de télévision. Mais ce qui ressort clairement et de manière systématique, c’est une capacité à ôter la vie que ce soit sur commande ou parfois gratuitement qui démontre que Tony Soprano et ses ouailles ne sont justement pas faits du même bois que le spectateur évoqué plus haut. Des personnages tous hauts en couleurs, capables comme Paulie Gualtieri (Tony Sirico), fidèle porte-flingue de Soprano d’être aux petits soins pour sa vieille mère après avoir trempé dans l’acide un contrat ou de s’inquiéter d’un simple rhume pour ensuite braver la mort sans sourciller lors d’une mission périlleuse. Un univers qui prête à sourire autant qu’il terrifie. Bel exemple de la nature humaine si complexe et paradoxale. Un univers machiste comme il se doit où les femmes ne sont là que pour le repos du guerrier à la maison lors du retour au foyer douillet ou encore pour la bagatelle lors des nombreuses virées entre potes. Un univers où l’on se saisit très facilement par le cou pour s’embrasser et se manifester amitié et fidélité en sachant très bien que cette façade aimable est très facilement réversible pas comme la peau des manteaux de vison portés par toutes ces dames ou maîtresses qui sont certes dominées mais qui y trouvent tout de même de manière ostensible quelques compensations. Tony Soprano parvenu au sommet de son clan semble parfaitement tenir les affaires mais sa conscience souvent le taraude qui l’amène à gérer des paradoxes douloureux, générateurs de crises d’angoisse qu’il tente d’apaiser à sa façon chez une psychiatre au charme irrésistible interprétée par l’excellente Lorraine Bracco qui connaît un peu le sujet pour avoir été l’épouse du regretté Ray Liotta quelques années auparavant dans « Les affranchis » de Martin Scorsese (1990). Sans aucun doute le réservoir des meilleures scènes de la série. On n’imagine certes pas Humphrey Bogart, Robert Mitchum, James Cagney, Edward G Robinson ou Marlon Brando s’allonger sur le divan mais comme on l’a dit, 81 épisodes autorisent des détours surprenants qui peuvent aider à mieux cerner la complexité du personnage principal mais aussi son évolution au fil des événements. La réussite d’une série peut s’apprécier au plaisir qu’a le spectateur à se retrouver tous les soirs en face de personnages qui vont faire, pour quelques semaines ou quelques mois, un peu partie de sa famille. De ce point de vue tout est parfait qu’il s’agisse des personnages récurrents tous succulement interprétés (Edie Falco, Michael Imperioli, Steven Van Zandt, Tony Sirico, Aïda Turturro, Lorraine Braco, Dominci Chianese, Drea de Matteo, Vincent Curatola ou Joe Panteliano) ou des personnages périphériques qui relancent promptement l’intrigue (Steve Buscemi, David Proval, Frank Vincent, Annabella Sciorra). Les enfants gâtés que sont les deux rejetons Soprano qui grandissent avec les saisons qui passent, illustrent avec acuité l’évolution des mœurs et de la société, donnant à la série un caractère prémonitoire quant à l’état actuel de nos sociétés occidentales. En somme une réussite complète qui a malheureusement vu le regretté James Gandolfini succomber en 2013 au mal que tous ses adjoints redoutaient ou espéraient pour ce chef de clan, aussi conciliant que parfois injuste et impitoyable, qu’ils voyaient tel un glouton ou un ours mal léché se gaver de pâtisseries et de charcuterie. A voir absolument
Critique de la série
5,0
Publiée le 3 septembre 2023
La série s'intéresse à un parrain de la mafia du New Jersey qui se nomme Tony Soprano. Très réaliste avec un très bon jeu d'acteur, elle mérite tout à fait les éloges qu'elle a reçus. On est happé par l'histoire, non seulement de la famille de cet homme, mais aussi par les rivalités entre groupes mafieux. L'une des meilleures séries d'HBO, sans aucun doute !
Critique de la série
4,0
Publiée le 22 mai 2020
Série à l'ancienne, aussi bien dans le visuel que dans le format, avec beaucoup d'épisodes d'une heure à peu près et avec pas mal de saisons. Mais malgré ça cela reste une série moderne car les sujets traités sont toujours parfaitement d'actualité. c'était même avancé pour son époque. Je la regarde en 2020 sans avoir l'impression qu'elle a 20ans. Les personnages évoluent de façon très intéressante et surtout celui de Tony. L'acteur et le traitement de son personnage sont extraordinaires de complexité, l'évolution de sa famille et de son business sont remarquables de précision et nous happe du début à la fin
Critique de la série
5,0
Publiée le 18 novembre 2020
Tu oses venir sans prévenir le jour du mariage de ma fille ? Je dis toujours la vérité, même quand je mens c'est vrai.
Nous voilà dans une mafia des temps moderne avec les références et le côté italien de tout les films de mafia. Des phrases cultes et des scènes cultes à tour de bras dans cet univers génial. La relation à la psychanalyse est un atout clé de cette série, chaque séance chez la psy amuse, fait réfléchir, faut avancer l'histoire.
Critique de la série
4,0
Publiée le 1 avril 2024
La série a vieilli mais reste excellente grâce à la présence charismatique de Gandolfini. Je ne l'avais plus regardée depuis 15 ans. Les caractères sont souvent risibles mais je pense qu'ils sont cohérents avec la mentalité des années 90 aux USA. Le succès de cette série réside dans le conflit psychologique du principal protagoniste qui est confronté à l'atrocité des crimes qu'il commet et sa sentimentalité. C'est un homme qui a toujours vécu dans ce milieu mafieux qui répond à des codes de conduite et qui le mène à tuer ses "amis" et des personnes de son entourage proche. Ce dilemme est accentué par la thérapie qu'il entretient avec une psychiatre attentionnée qui provient d'un milieu bourgeois qui contraste avec son environnement prolétaire. Malgré ces quelques défauts, c'est une série que j'aime revoir à l'occasion.
Critique de la série
4,5
Publiée le 2 juillet 2022
Six saisons (1999 à 2007, soit 86 épisodes). Série terminée.
L’exploration du milieu de la mafia italo-américaine du New Jersey à travers le parcours de l’un de ses membres les plus puissants : Tony Soprano. Cette série dotée d’une écriture très approfondie de ses personnages possède une grande richesse psychologique. A l’opposé d’un film de gangsters où les mitraillettes pétaradent sans arrêt, on suit le quotidien d’un homme à la fois ferme dans la gestion de son organisation criminelle, mais aussi affectueux avec sa famille et fragile dans son travail de psychanalyse. L’acteur James Gandolfini qui interprète avec talent ce businessman dépressif ne profitera guère de sa consécration, décédant d’une crise cardiaque quelques années plus tard. Bref, une magnifique série comportant de nombreux thèmes philosophiques et sociaux abordés par le prisme d’un individu a priori humain mais néanmoins grand gangster.
Critique de la série
2,0
Publiée le 29 mars 2022
Une série incroyablement surévaluée (on a parfois lu " Meilleure série", il faut ne pas connaître Twin peaks ou Breaking bad...) où on retrouve, en moins bien, tous les clichés créés par Coppola et Scorsese dans leurs chefs d'oeuvre (d'ailleurs les films sont parfois cités). Seule originalité : les séances de psy. D'un film on le qualifierait de énième film sur la Maffia sicilo-américaine, comment justifier 6 saisons ????
Critique de la série
4,5
Publiée le 5 décembre 2023
David Chase a réussi l'incroyable exploit de faire de ces Sopranos des gens presque normaux. Des gens complexes, traversés par des émotions entières et contradictoires. Et la mafia italo new yorkaise n'a jamais paru si humaine, si cruelle, parce qu'on les aime, ça pourraitêtre nous, parfois, quelques soirs. La série traverse 6 saisons sans redire, sans dédire, marchant droit devant, traçant sa route, avec des moments d'une rare intensité. La mère de toutes les séries.