Avis The Recruit

Série espionnage assez décalée avec des prestations inégales (surtout, pour moi, l'acteur principal non convainquant). Heureusement qu'il y a des rôles (aussi caricaturaux) qui sortent du lot et des phases action convaincantes. A suivre. 3/5 !

Une série qui avait à la base du potentiel, sauf que ça part dans tous les sens et que ça devient vite du grand n'importe quoi. Les épisodes sont beaucoup trop longs avec trop de blabla et de scènes qui frisent le ridicule. Ne perdez pas votre temps.

Revoici la série d'espionnage mi-réaliste, mi-caricaturale sur un avocat de la CIA qui est toujours embarqué dans des situations dangereuses, illégales et souvent absurdes.

Si la série a été renouvelée par Netflix, c'est uniquement pour 6 épisodes.

Cela impacte grandement la série, les auteurs n'ayant pas le temps de s'attarder sur la psychologie des principaux protagonistes, ni de développer correctement les très nombreux personnages secondaires.

Un des problèmes faisant suite au cliffhanger de la saison 1, c'est que l'histoire est sensée se poursuivre dans les heures qui on suivi la fin de la saison 1, mais plusieurs acteurs ont changé physiquement entre les deux saisons.

Le plus évident vient du changement d'apparence des actrices Fivel Stewart et Aarti Mann, méconnaissables deux ans plus tard.

Plusieurs relations entre les différents protagonistes étaient introduit dans la première saison, mais comme il manque du temps à l'écran, cela ne sera pas développé comme la relation entre Lester et Violet.

Cette nouvelle saison prend place cette fois-ci en Corée du Sud.

Et si cela provoque un certain dépaysement, la série se permet encore une fois des approximations géographiques, géopolitiques et des incohérences à la chaîne.

On rappelle que partir de Séoul pour aller à Vladivostok nécessite de contourner toute la Corée d'ouest en est, de longer la Corée du Nord, avant d'atteindre la Russie. Ici, la série donne le sentiment qu'ils ont traversé la Mer du Nord entre l'Angleterre et les Pays-Bas.

Je n'ai pas non plus compris pourquoi la directrice du NIS (National Intelligence Service) soit à ce point obsédée par deux avocats américains avec des papiers diplomatiques voyageant en Corée sous leur véritable identité.

Je rappelle que la Corée du Sud est un des alliés les plus fiables des États-Unis dans la région.

La série perd également toute logique lorsqu'elle décide d'impliquer les yakuzas japonais en plein territoire russe. ça n'a aucun sens.
On rappelle aux téléspectateurs que la mafia japonaise s'est légalisée dans les années 60.

Donc elle ne fait plus d'enlèvement, de racket, de trafic en tout genre.

Aujourd'hui, les yakuzas possèdent légalement des sociétés, des commerces, et contrôles certaines compétitions de sumo ou équestres, sans compter les activités "classiques" liés aux détournements de fonds publics, marchés truqués et corruption de politiciens et fonctionnaires.

On sent que la série ne peut s'empêcher de tout miser sur l'action, sans justifier les nombreuses séquences de combat au corps à corps, fusillades et courses-poursuites en voiture/moto.

Si l'acteur Teo Yoo interprète correctement cet espion recherchant sa femme kidnappée, la directrice du NIS et l'amie d'enfance d'Owen n'ont aucune émotion, avec une écriture de leur personnages à la scie-sauteuse.

Certains acteurs secondaires méritaient davantage de place dans l'intrigue, aussi bien la blonde platine Maddie Hasson, que le brun séducteur Omar Maskati. On sent que les comédiens avaient de quoi donner de l'intérêt par leur acting et leurs personnages troubles.

J'ai bien aimé le caméo so british de l'excellent James Purefoy en négociateur international expérimenté et lucide sur les défauts du héros.

Kristian Bruun a plus de temps à l'écran cette saison, et on sent que l'acteur est dans son élément, incarnant l'assurance d'un agent senior de la CIA, jouant avec une certaine finesse et malice ce rôle d'avocat, et évite facilement tous les pièges et manigances que les espions coréens lui tendent.

Nathan Fillion revient lui aussi avec quelques scènes supplémentaires, incarnant le directeur général de la CIA, capable de donner sa chance au héros, tout en étant capable de trahir ses hommes et les sacrifier pour sauver les apparences.

La série reste un divertissement assumé, plaisant à regarder, mais qui manque de cohérence, de développement psychologique, qui ne s'appuie pas suffisamment sur ses acteurs secondaires, et enfile tous les clichés et raccourcis caricaturaux des films d'action/espionnage de ces 20 dernières années.

Le showrunner Alexi Hawley, grand habitué des séries policières (The Rookie, Castle, The Following), tente ici de rajeunir le genre de la série d’espionnage/action avec pour tête d’affiche la star des séries ados/lycéens Noah Centineo, le tout avec une certaine légèreté dans le ton adopté.

Si cela fonctionne tout à fait dans la bande-annonce, le résultat final est plus mitigé.

La série a également le problème du grand nombre, non pas de rôles principaux, mais de seconds rôles, qui semblent se tirer dans les pâtes pour avoir du temps de présence à l’écran.

Alors oui, dans le tas d’acteurs/actrices présents dans le show, il y en a forcément qui se démènent pour marquer l’écran, même dans des rôles peu mémorables.

Moi, j’ai bien aimé le duo presque comique entre Lester (Colton Dunn) et Violet (Aarti Mann), qui passent leur temps à mettre des bâtons dans les roues à Owen, la nouvelle recrue/coqueluche de la CIA, mais qui ont malgré tout un bon fond.

On a droit à des acteurs charismatiques et agréables à revoir : le mystérieux et manipulateur Xander Goi (Byron Mann), le chef du Bureau Nyland (Vondie Curtis-Hall), tantôt sec et autoritaire et tantôt plutôt paternel avec le héros.

Le collègue stressé, déprimé et à deux doigts de se f**tre en l’air, Janus, interprété avec brio par Kristian Bruun.

Même la chef des Black Ops’ Gilbane (Angel Parker), joue à merveille la militaire, garçon manqué, shootée à l’adrénaline et qui a la gâchette facile.

On retrouve également les deux atouts charmes de la série : la mignonne Hannah (Fivel Stewart), jouant la meilleure amie/ex du héros, qui a toujours un faible pour lui et se fait un sang d’encre à chacune de ses missions.

Ainsi que sa collègue de la CIA, Amelia (Kaylah Zander), qui joue une femme obsédée par le contrôle (control freak), qui joue de son charme auprès du héros, et le manipule à sa guise sachant qu’il est novice, tout en faisant preuve de bienveillance et d’entraide à son égard.

On retrouve dans les caméos improbables, le sympathique Nathan Fillion.

Et beaucoup plus improbable, la beauté fatale blonde platine de fin de saison surnommée Marta, incarnée par la ravissante Maddie Hasson (Impulse).

Comme le show se veut une série d’espionnage légère et sans prise de tête, on passe en permanence d’évènements à peu près réalistes, à des passages quasi-parodiques, façon sitcom, et tout le sempiternel parcours du combattant pour le nouveau-venu dans la CIA, qui est caricatural à l’extrême, sans que la série ne devienne drôle pour autant.

En tant que spectateur, la série donne toujours l’impression d’aller dans tous les sens, sans jamais prendre le temps de se poser, de développer son ambiance, et à minima ses personnages.

Une série plutôt sympathique à regarder, avec un casting intéressant, mais qui ne restera pas dans les annales.

PS aux américains : réviser votre géographie, Genève est la capitale de la Suisse francophone, donc les figurants qui parlent tous allemands, c’est non.

Après avoir vu 3 épisodes , je dirais que je déteste pas ! Je ne piges pas les gens qui taillent à mort cette série , ce doit être les mêmes qui se pâment devant Emilie in P...
C'est pas la trouvaille de l'année , loin de là , mais un ton décalé entre le genre espionnage à la CIA et la comédie de bureau ; je dis pas mal ,fallait oser!!
C'est nerveux , il a de l'action et un peu d'humour, le tout pas mal dosé.
Noah Centineo fait le taff ; les acteurs c'est pas délire mais on a connu pire!
En un mot: c'est pas Jack Ryan mais on s'habitue vite .

Aussi bien que la saison 1, voire mieux.
Le jeune prodige avocat à la CIA donne toujours l'impression d'être réellement doué et impliqué, ce qui lui permet de ne pas être viré pour ses dérapages.
Car oui, Owen Hendricks reste un jeune fougueux très maladroit et qui manque d'expérience de vie. Ses maladresses créent les situations de conflit et donc l'essentiel de l’action de la série.
Les sujets sont multiples avec en scène plusieurs agences d'espionnage, internationales, et gouvernementale. Il y a aussi des agents indépendants et même un groupe du crime organisé. Un programme très varié. On voyage aussi énormément aux 4 coins du globe.
La série est plutôt convaincante. Elle a pris un peu de maturité en traitant les sujets plus en profondeur. Enfin, avec toujours quelques latitudes pour les facilités scénaristiques malgré tout très présentes. D'ailleurs en grand nombre dans le dernier épisode. Oui, la fin de l'histoire semble avoir été précipitée comme si le temps est venu à manquer. Résultat : cela génère un grand nombre d'approximation. C'est dommage.
Dans l'ensemble, j'aime la conduite du scénario : très linéaire et assez crédible, sans trop de fioritures et exagérations. C'est en même temps simple à suivre et assez riche en contenu. C'est toujours un pur divertissement traité avec légèreté mêlant action, aventure et espionnage. Une seconde saison pour la part très distrayante et même un peu meilleure que la seconde saison de "The Night Agent" dans le même registre et sorti en même temps.

Histoire d'un jeune avocat tout fraichement débarqué dans la division juridique de la CIA et qui va se voir confier très vite une mission de la plus haute importance. Au départ, je n'étais pas convaincu car la série commence en traitant les personnages et le sujet avec beaucoup de légèreté et dérision. Cela semble trop improbable. Par la suite, le sujet d'investigation dans le monde des services secrets et des indic en quête de corruptions internationales prend une tournure plus sérieuse tout en gardant un peu d'ironie. Le personnage central joue bien le rôle de débutant qui apprend vite sur le terrain (les autres acteurs font très bien le job également). C'est très dynamique et l'enquête évolue constamment pour ne pas nous ennuyer. Le seul réel reproche est que Owen est vraiment trop doué et joui d'un facteur chance incroyable. Pour ma part, cela devient de la facilité scénaristique pour avancer plus rapidement. Et cela m'a interpellé. Mais globalement je suis resté connecté à l'histoire et j'ai passé un bon moment.

Le rythme est soutenu, il y a pas mal d'actions et de mésaventures pour l'avocat faisant ses classes au sein du service juridique de la CIA. Le spectateur va beaucoup voyager avec le héros qui n'est pas très charismatique. Si le début se joue sur le ton de l'ironie, la suite adopte un ton très critique envers la CIA dépeinte comme une agence de gens à problèmes et envers les bureaucrates de l'administration. J'attendais un peu moins de caricatures dans cette série d'espionnage d'où ma réserve.

Série d'un humour tout à la fois jubilatoire, mais extrêmement subtil et spirituel. Le côté jubilatoire vient des scènes de séduction, ou de baston, où notre héros parvient chaque fois à tirer son épingle du jeu grâce à sa formidable débrouillardise. Le côté spirituel vient des répliques chargées toujours de bons mots, de "punchlines", à préférer écouter en VO. Pour ce qui est de la subtilité, elle vient de la satire que les créateurs distillent derrière ces comiques de situations et ces bons mots. Les victimes de cette satire sont en première ligne, la CIA, mais aussi l'"Administration". Montrée comme un panier de crabes, où règne une incroyable bureaucratie, et où les différents services semblent travailler plus en termes de rivalité que de complémentarité, cette CIA en prend pour son grade. Mais les hauts responsables du gouvernement ne sont pas épargnés, non plus. Les vieux, bien installés, sont intrigants et retors, à l'extrême, mais les jeunes cadres, en poste, se distinguent par un activisme arriviste hallucinant. On piaf(fe) d'impatience pour la sortie de la saison 2, au point de se faire appeler "Edith".

Avec cette saison 2 , Alexi Hawley, le créateur de « The Recruit », nous fait avancer plus loin encore dans l’excellence. Le côté humour est poussé de manière encore plus subtile. Le doublage en Français des répliques, quoique exact dans l’ensemble, est franchement fade. Il est conseillé donc si l’on veut vraiment apprécier la saveur des innombrables calembours, et autres trouvailles linguistiques des dialoguistes, de regarder la série en anglais. Le nombre d’acteurs a été augmenté, par rapport à la saison 1, et les consignes semblent leur avoir été de se « lâcher ». Tant les comédiens Coréens, Américains, Canadiens, Britanniques, que Russes, tout le monde donne le meilleur de soi-même, en termes de retenue, ou d’extériorisation de ses expressions, physiques et verbales. Un vrai régal ! Si l’intrigue s’est complexifiée, avec plus de rebondissements, elle n’en est pas moins facile à suivre. Pour ce qui est des scènes de baston, Hawley a su mettre avec encore plus d’acuité son curseur au milieu du comique, du violent et du réaliste. Par pitié, pas trop d’attente pour la saison 3 !

J'étais très enthousiaste au début de la série, j'ai beaucoup aimé sa tonalité humoristique, ses acteurs, son intrigue, sa réalisation et son rythme infernal.
Malheureusement l'évolution du personnage principal (qui sombre dans l'auto-apitoiement) et de l'intrigue (l'ex petite amie) m'ont laissé dubitatif à la fin d'un huitième épisode qui est probablement le plus faible de la série.

Après une première saison sortie fin 2022, la série "The Recruit" sur Netflix revient deux ans plus tard avec une deuxième salve d’épisodes raccourcie qui peine à convaincre. L’intrigue, qui envoie Owen en mission en Corée, semble sortie de nulle part et souffre de nombreuses incohérences. Malgré quelques scènes d’action et des moments d’amusements plaisants, les péripéties manquent d’intensité rendant l’ensemble moins percutant. Heureusement que Noah Centineo reste attachant dans son rôle, son humour apporte une touche agréable aux épisodes, malgré des défauts scénaristiques. En conclusion, c’est une saison mitigée pour la série qui mériterait une meilleure construction, mais son côté divertissant suffit pour aller jusqu’au bout des six épisodes.
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12/20
Critique sur The Recruit (saison 2)
Vue du 31.01 au 06.02.2025 sur Netflix

À la fois thriller d’espionnage et comédie de bureau, la série "The Recruit" fraîchement sortie sur Netflix se révèle comme un très bon divertissement de binge-watching. Bien qu’elle n’égale pas les meilleures productions du genre, cette première saison composée de huit épisodes d’une cinquantaine de minutes, nous présente une plaisante aventure qui nous amène aux quatre coins du globe. Avec son rythme efficace, sa bonne dose d’action, ses rebondissements convaincants et son humour bon marché, on se laisse vite embarqué par cette série créée par Alexi Hawley. Mais ce show fonctionne en grande partie grâce au charismatique Noah Centineo qui incarne Owen Hendricks, l’avocat espion débutant auquel l’on s’attache dès les premières secondes. Dans l’ensemble, "The Recruit" est une bonne série qui mérite notre intérêt, surtout après son cliffhanger de fin de saison.
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14,5/20
Critique sur The Recruit (saison 1)
Vue du 19 au 22.12.2022 sur Netflix

En dépit d'un acteur principal assez peu charismatique (pour être gentil) et une image du fonctionnement de la CIA pour le moins fantaisiste, j'ai été happé par le rythme des intrigues de bout en bout et je réclame une saison2! Et la saison2 arrive et garde le même niveau. Cette série apporte vraiment une originalité entre le James Bond parfait et le Johnny English complètement crétin, ici on a un agent "mal fini" qui, par sa persévérance et malgré un manque de technique qui l'amène à enchaîner des tas de petites erreurs, réussit à s'en sortir

Woaw ! C'est quoi cette série ? Une fois qu'on l'a commencée on n'arrive plus à en décrocher.
Jolie pépite que seul Netlix sait en produire.
Il ne me reste plus que deux épisodes pour la finir et je suis accroc, je viens de voir les six premiers d'une traite.
J'ai A-DO-RE, mais vraiment, tous les acteurs, même ceux qu'on ne voit que cinq minutes sont top. Une histoire originale, palpitante, avec beaucoup de rebondissements. Un série d'espionnage qui ne dit pas son nom. D'habitude dans ce genre, on s'attend à avoir de l'action, de l'action et encore de l'action. Non, ici c'est place à l'investigation. Les dialogues sont ciselés. La mise en scène parfaite.
Bref tout est bon dans cette série. Et j'apprends en même temps que Netflix a déjà signé pour une saison 2.