S3 & 4 : Contrairement aux 2 premières, les longueurs ont nettement pris le dessus et l'action voir, l'horreur, ont par conséquent été mises de côté. Niveau scénario,
il est fort dommage que tous soit centré sur le possible retour à la vie du Comte alors qu'en finalité, ce dernier ne revient qu'au dernier instant et en plus, sans prendre les armes, d'un côté, être enfermer dans les profondeurs des enfers (ensemble visuel remarquablement pensé mais légèrement "simpliste") à de quoi déboussoler. Les créatures démoniaques naissantes au fil des épisodes, servant au retour de ce dernier, à la conquête des territoires pour regagner ce qui fut perdu sont un vrai coup d'cœur visuel pour l'incroyable imaginaire. Niveau scénario donc, si les échanges restent très nourris, que l'action est moins présente mais lorsqu'elle nous parvient, les combats sont d'une beauté d'enfer et toujours mis en musique parfaitement, un récit donc de découverte sans plus de révélations monstres. Le trio former par Trévor Belmont, Sypha Belnades & Hector est d'une hyper efficacité, complicité assez concasse par instants mais au final, toutes et tous fonctionnent très bien. St Germain est d'une noblesse folle mais cache en finalité son envie "spirituelle", "satanique" et donc "religieuse" de vouloir servir à sa manière cette cause qu'il finira, comme par hasard, par regretter. Quant au final, découvrir au dernier moment, au thermes de la saison et de la série, Le Mort en personne et d'un visuel démontant (première & 2ème version) sont à la fois la force XXL du final mais une forme de faiblesse puisqu'en réalité, avoir mis toutes ces longueurs jusqu'à cet instant prouve soit un manque de moyen soit un éternel souhait de production de faire un récit "relaxe" avant d'envoyer la "sauce".
C'est en tout cas ma version moralisatrice mais malheureusement réaliste. Un série qui vaut néanmoins le grand coup d'être vue, sa suite sous forme de préquelle sera assurément de la même vaine mais j'en ai pour autant bien hâte. Jeu vidéo puis manga, désormais série animée, le gothisme japonais reste fort tel les programmes d'horreur tel "Résident Evil" sauf qu'ici, la 2D règne en maîtresse.