Avis The Handmaid’s Tale : la servante écarlate - Page 10

Nous sommes plongés dans un futur où le taux de natalité serait devenu si bas que l'espèce humaine elle même est en danger. Dans cette situation, que faut-il alors faire? La série nous immerge dans une Amérique dont le pouvoir est désormais détenu par des "religieux" qui n'hésitent pas à prendre les mesures les plus drastiques. La gente féminine est dépossédée de tous les droits les plus élémentaires et les très rares femmes fertiles sont réduites au rôle de pondeuses au service des couples les plus aisés. Cette série, même si elle a du contenu, n'est pas exempte de reproches. Le traitement du sujet est assez manichéen. Là où on aurait pu avoir des pistes de réflexion sur des sujets importants (taux de natalité très bas en Occident, contraception, banalisation de l'avortement, dégradation de l'environnement...), on a un tableau cauchemardesque, d'une brutalité telle qu'il n'y a plus de place pour un quelconque questionnement. Ca manque un peu d'"intelligence" parce que çà manque de subversion. Par contre, la série est dotée d'une grande puissance émotionnelle. Le très bon jeu d'acteur et la mise en scène bien maîtrisée permettent de s'imprégner de l'angoisse et du malaise continu que ressentent les protagonistes. La dimension psychologique, elle aussi, est très bien gérée. The Handmaid's Tale, malgré ses défauts, parvient à nous scotcher devant l'écran. Une fois commencée, on ne s'arrête plus.

Le problème pour la saison 3 de The Handmaid's Tale, est qu'elle arrive au même moment que la suite du roman de Margaret Atwood. Donc pour ceux qui se sont plongés dans la lecture de la suite du roman de la romancière canadienne, ils risquent d'être un peu surpris et vraiment déçu par le scénario médiocre de cette saison 3. On imagine mal le parcours de certains personnages de la série tels ils y sont encore présentés dans cette saison. Certes il est concevable que l'action de la série basée sur le personnage de June puisse tenir jusqu'à l'adolescence de ces 2 filles Nicole et Hannah (Agnes), mais cela implique aussi que June est censée disparaître avant leur adolescence, et qu'elle n'aura pas d'autres enfants, ni de rôles majeurs dans le déroulement de l'histoire. Et là c'est mal parti. Donc le problème vient surtout pour la conception des futures saisons de la série (si il y en a). On imagine mal la série tenir encore une dizaine d'années jusqu'au dénouement avec "Les Testaments" de Margaret Atwood. On a du mal aussi à visualiser le revirement de certains personnages (tante Lydia par exemple). On se demande aussi ce qu'on vont bien pouvoir devenir les personnages de Serena (Yvonne Strahovski) et du commandant Waterford (Joseph Fiennes) qui ont disparus dans "Les Testaments". Par contre il y a une place avec les personnages de Samira Wiley et d'Alexis Bledel dans des rôles de résistantes qui aident Nicole et Hannah. Avec ces contraintes il est tout de même possible de réaliser des saisons futures. Le problème est que cette saison 3 n'est pas bonne avec un scénario faiblard et aberrant, et certaines scènes sujettes à caution. La série est concentrée excessivement sur le personnage d'Elisabeth Moss. C'est un peu vain de relater les exploits de résistante de June qui ne sont même pas évoqués dans "Les Testaments". Pour le reste, les gros plans déformants sur le visage de Elisabeth Moss, qui apparaissent souvent à la fin des épisodes, sont ridicules et abusifs (car trop caricaturaux). Elisabeth Moss semble plus grimacer qu'autre chose. Cela ne sert pas à rien. Il y a un énorme problème par rapport à la sexualité des personnages. On a l'impression que la pudibonderie américaine prend le dessus, et rend certaines scènes encore une fois excessives et même choquantes. En quoi la pratique d'une certaine forme de sexualité mérite-t-elle la mort ? Car on nous montre bien au début d'une scène que si le personnage d'Elisabeth Moss est prêt à s’accommoder d'une forme conventionnelle de sexualité, June se transforme en redoutable tueuse car elle en refuse une autre. Il faut faire attention à ce que l'on montre et au message envoyé à certaines communautés quand même. Pour que la scène soit recevable il aurait fallu que June ne l'accepte pas et se batte dès le début de la scène. Quelque chose ne va pas aussi avec tous les personnages secondaires exécutés à cause de June, qui elle s'en sort comme si finalement elle était protégée par le système. C'est une faiblesse du scénario car c'est trop facile. On fait disparaître un personnage car c'est un rôle secondaire. Pourquoi ce système totalitaire n'éliminerait pas l'élément perturbateur à la base de tous leurs problèmes ? On voit bien que c'est absurde. Ça ne tient pas la route. Cela apparaît incroyable que le personnage de Elisabeth Moss n'ait pas été tué depuis longtemps. On n'y croit pas. Alors finalement tout dépend de l'ego de Elisabeth Moss. Si la comédienne est prête à se sacrifier pour donner une suite cohérente à la série ? J'en doute.

Ça partait bien au début de la saison 1 mais c'est long c'est long... et répétitif... Je me suis forcé à suivre la saison 2 mais trop d'invraisemblances et de retournements abracadabrantesques dans le scénario ! la saison 3 ce sera sans moi.

je me suis dit qu'après la propagande pro-LGBT, néo-féministe et mondialiste de la première saison, nous serions enfin passer à autre chose dans la deuxième saison, ben non ! c'est encore pire dans la deuxième saison avec la mère hippie (libérale, libertaire) du personnage principale qui est une pro "balancetonporc" et qui forcement incarne la sagesse qui a tous prévu (comme nostradamus après une montée de LSD) et compris avant tous le monde puisque pour elle le mariage avec un homme c'est une grosse erreur, nous avons le droit en plus à la petite larme pour nos chères médias et le passage obliger sur l'islam pauvre victime éternel par des méchants chrétiens, passage aussi obligé aussi sur le sujet pro-PMA (c'est tendance !) Episode après épisode on se rend compte que cette série est en complète déconnection avec notre réalité, il aurait été possible de faire une vrai analyse de notre époque et de la dictature des minorités qui progresse chaque jour dans notre société, dans les médias, dans la politique et donc aussi dans le cinéma et les séries, mais non, le choix est justement d'accompagner toutes les revendications communautaires qui ne favorisent en rien la paix sociale. D'ailleurs en parlant de sociale, rien n'est abordé sur ce sujet dans cette série que cela soit aux états unis, au Canada ou au Mexique, c'est focalisé uniquement sur le sociétale comme le font tous nos politiques libéraux. Rendez vous donc pour la troisième saison pour voir jusqu'ou cette série va, mais je sens déjà venir la réthorique victimaire avec le racisme, d'ailleurs on remarque déjà que tous les cadres de la dictature sont blancs, un hasard ?

Série trop centrée sur le personnage central... Ils effleurent à peine les implications économiques et politiques et les origines du système

Sans aucun intérêt scénaristique, avec une histoire qui tourne en rond, des situations de non-sens et des personnages qui deviennent trop caricaturaux... ce qui décrédibilise le scénario de départ. Tout est mis dans l'esthétique avec le sentiment que les scénaristes font durer sans savoir où ils vont. Dommage !!

Sérieusement autant d'étoile pour cette série, pour un univers vu et revu à la Georges Orwell, des scènes qui traînent en longueur, notamment celle où le réalisateur veut montrer que l’héroïne est triste et fait un plan séquence de 15 secondes sur son visage, du genre "vous avez bien vu, elle est triste, hein ?", les plans sur son visage doit bien représenter entre 5 et 10% des épisodes.
Série trop manichéenne presque aucune nuance, ennuyante au possible, j'ai du jouer à Candy Crush en même temps pour supporter le fait de faire l'effort d'aller jusqu'à la fin du 3ème épisode, oui je gardais l'espoir que ça décolle enfin, mais non, à chaque "rebondissement" ça retombe comme une crêpe 5-10 minutes après.
Les acteurs aident un peu à supporter la nullité du scénario et de la réalisation, encore une série encensée par les médias alors que c'est le vide intersidéral, mais vu que les médias ont dit que c'était bien, les gens la kiffe.

Franchement au tout début j’ai vue des avis je n’était pas très confiant .

Je l’ai commencer et à ma grande surprise on rentre dans le sujet la tete en première !

On s’attache aux personnages et rentre dans l’histoire .

Mais wahou quel chef-d’œuvre, c’est impressionnant j’ai enchaîner les 3 premières saison, et franchement je remercie le confinement de m’avoir fait découverte cette série .
Hâte de voir la saison 4 !

spoiler: Cette héroïne qui joue son rôle à merveille et Nous fait passer par toutes les émotions . Avec la famille du commandant on s’attache à ce monsieur qui au début a l’air d’être Si attachant . Ensuite on s’attache à sa femme et en veut à lui pour le mal qui fait pour enfin en vouloir au deux pour le complot qui font ensemble . Une fin de saison 3 très incroyable et emouvante


Ne passer pas à travers cette série je la conseille à tous le monde !

Bien que l’idée soit dénonciatrice et régressive, le rythme bien trop lent est rédhibitoire. Quel dommage.

Il y a des séries qui feraient bien de s'arrêter et celle ci en fait partie.
L'histoire se répète on dirait que les scénaristes n'ont plus d'idées (Tante Lydia qui martyrise, June qui s'échappe, se fait attraper, s'échappe, se fait attraper...). Les seules fois où les scénaristes tentent de nous surprendre, ça ne sort de nulle part et ça rate l'essence du livre et des premières saisons : la dystopie, la critique des régimes totalitaires.
La saison 4 manque ne fait un focus que sur la psychologie de June, insupportable au long des épisodes. On s'ennuie encore plus que dans les saisons précédentes.

C'est soporifique à dormir, il ne se passe rien. J'ai choisi une série à regarder en fonction des notes et je me suis bien fait avoir. J'ai tenu jusqu'au dernier épisode de la saison 1 car j'avais lu qu'il était super. Non, il est moyen et ne suffit pas à rattraper tous les épisodes plats qui le précédent. Si vous avez des heures à tuer, vous pouvez profiter de contempler une femme se faire traiter comme une moins que rien dans une ambiance malsaine. Sinon, ne perdez pas votre temps.

Une série extrêmement surestimée, probablement parce qu'elle colle aux problématiques très tendance sur l'homophobie et les luttes de genres.
Il faut déjà admettre la chute de la natalité dans le monde. Pourquoi? On ne sait pas vraiment. Mais, même en admettant le prétexte dystopique, le message est finalement extrêmement creux, voire contestable. Un totalitarisme chrétien vient diriger les Etats-Unis et met en place l'exploitation sexuelle des femmes fertiles et la traque des libertins et des homosexuel(le)s. Soit. Sauf que, alors que cet extrémisme religieux qui est effectivement latent aux États-Unis, où une part très importante de la population croit encore à l'enfer et au paradis et à Adam et Eve, alors que cet religiosité alimente les racismes communautaires entre les différentes religions, il n'y a ici aucune critique de la religion !! Pire, l'héroïne s'ébahit devant un Coran et un tapis de prière et dresse un autel à destination de Dieu pour des victimes de la répression. Pour le reste du développement idéologique, à part montrer comment la passivité et l'égoïsme ont laissé monter la dictature, c'est très creux.
Le fond idéologique est donc navrant, mais que dire de la mise en scène? Certes la photographie est belle, mais il faut apprécier l'omniprésence de l'héroïne. Déjà, j'ai du mal à supporter son rictus en demi-lune inversée, mais plus objectivement, ce personnage est souvent stupide, aux réactions ou trop molles ou excessives, donc peu crédible. Ajoutons à cela un rythme lent, et même souvent soporifique, qui tue l'intrigue et ne fait pas avancer l'histoire.
En plus, que dire des incohérences patents, comme spoiler: quand une servante vole une voiture et écrase des militaires sans que ceux-ci réagissent alors qu'ils sont en joue !?

Certaines servantes sont aussi mises à mort tandis que pour des faits a priori plus graves d'autres sont punies ou envoyées au bagne. Quelle logique?
Bref, "The handmaid's tale" est une des très rares séries que j'ai arrêtée en cours (3e épisode de la saison 2). Je préfère encore "The walking dead", pour un monde post-apocalyptique où le suspense l'emporte sur la réflexion.

Malgré une bonne histoire et de bonnes actrices, la série est prétentieuse. La réalisation est trop travaillé ça en devient fatiguant. Une série de bobo fait pour les bobos.

J'ai adoré. Voilà en gros ce que ma "critique" dira. L'histoire est super interressante et la façon de la mettre en scène, super intelligente. J'aime le fait de voir les États unis de cette façon. En général ce pays est présenté comme plus évolué que les autres, les sauveurs du monde. C'est rafraîchissant de le voir sous cet angle pour une fois: une dictature qui revient à une vieille façon de penser assez moyenne ageuse, faisant un grand pas en arrière dans l'évolution de penser. J'aime le rythme de l'histoire qui t'impregne parfaitement dans cet univers bien pensé et cohérent. J'aime le visuel de cette série, les couleurs atitrées à chaque type de femme: verte cette couleur à double face, rassurante et pacifiste mais qui cache en fait bien son jeu, à double tranchant pour les Épouses. Le rouge, l'amour, la passion, la sensualité mais aussi la violence et la sang pour le servante. Et enfin le marron, le sale pour les Marthas. J'aime aussi la façon de présenté le bien de vue qui nous répugne à tous. Ils n'ont pas présenté les leaders du pays en les ridiculisant et en les présentant comme des gens bêtes, au contraire, ceux sont soit des manipulateurs égoïstes très intelligents soit des gens qui croient réellement en leur idées et qui se croient réellement bons grâce à leursite actes de ""sauveurs"". Dans les deux cas leur discours est intelligent et difficile à contrer. D'ailleurs, choix étonnant pour le personnage principal: une jeune femme, qui a son caractère certes mais aussi ses peurs et ses petits manques de confiance par moment. Qui est déterminée mais à qui l'abandon lui traverse parfois l'esprit. Qui n'a d'ailleurs pas réponses à tout et une répartie toujours excellente mais qui sait tout de même défendre un minimum ses idées et qui est rusée. C'est un personnage très humain et cela se ressent. Merci pour ça, je commençais à en avoir marre de ces personnages si parfaits, qui réfléchissent mieux que tous et qui savent faire les meilleurs choix et à qui tout réussi. Ici nous avons un personnage qui a ses failles mais qui fait de son mieux, une femme que l'on voit devenir de plus en plus forte et au fil de cette première saison. D'ailleurs tous les personnages sont vraiment très bien interprétés et merci de ne pas nous mettre des personnages plus beaux que nature comme le font les autres séries à chaque fois. Le physique du personnage est tout aussi proche des mortels que sa personnalité et son évolution. Je tenais aussi à répondre à ceux qui se plaignent du fait que l'on ne parle que de ce qu'il se passe aux États unis, nous avons ici le point de vue de Offred, et l'on en sait un peu plus au cours de la série grâce à ses souvenirs et à se qu'elle découvre (dans la majorité) c'est pourquoi nous n'avons pas d'informations sur le reste du monde. Ce qui est encore plus frustrant (mais d'une si bonne frustration haha).
En gros cette saison 1 déchire et j'espère vraiment que les scénaristes sauront nous offrir une saison 2 tout aussi passionnante.

c'est un régal visuel avec des décors , costumes et une lumière maîtrisé.Les acteurs sont au top, on se laisse emporter dans cette histoire folle , c'est du tout bon !!!