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    Baron Noir
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    Arnaud R
    Arnaud R

    91 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 5 février 2017
    Un House of Cards à la française mais moins sensationnaliste et très vrai, résonnant de plein de thèmes d'actualité.
    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Une série politique qui n'hésite pas à nous montrer ce monde de pourris, où manipulations, malversations, coups bas , mensonges, ne sont que le quotidiens de ce monde.
    Une série coup de poing avec des dialogues percutants qui égratigne sans complexe le monde politique.
    Kad MERAD est parfait très loin de ses rôles de bêtas . Niels ARESTRUPS est glaçant .
    une bonne série pour les amateurs.
    ouadou
    ouadou

    86 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 9 février 2016
    Désastre. Canal + devrait faire attention. Cette série est particulièrement mal fichue, mal jouée. A force de vouloir mettre de la star partout, on fait des fautes de casting et Kad, si drôle, est vraiment pas adapté pour ce rôle. Il récite son texte sans aucune incarnation. Que dire d'Anna Mouglalis qui joue comme une étudiante de dernière année option théâtre. Ridicule
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 17 février 2016
    Une petite déception. Une série politique assez sombre avec des dialogues bien ficelés et qui sonnent vrais, cela avait tout pour me plaire. D'ailleurs les deux premiers épisodes s'annoncent prometteurs et suscitent la curiosité. Et puis, progressivement, mine de rien, la curiosité laisse place à une certaine forme d'ennui. On trouve qu'il y a de plus en plus de scènes longues, sans guère d'intérêt ou manquant de crédibilité.

    Car l'un des problèmes principaux du scénario, c'est qu'on adhère pas du tout à l'une des trames centrales de l'histoire : spoiler: cette liaison passionnelle entre le personnage principal et la première secrétaire du PS, deux personnes qui jusqu'alors se tiraient dans les pattes, se détestaient cordialement au point même de ressentir, semble-t-il, une forme de dégoût... et qui tout d'un coup, sans qu'on comprenne trop pourquoi finissent dans les bras l'un de l'autre ! Je sais que le concept d'amour vache existe, mais là il est poussé à son paroxysme et on n'y adhère pas une seconde. D'autant que les deux "amoureux" continuent de se tirer dans les pattes à la ville et à s'engueuler en privé. Bref, c'est un peu comme si François Hollande et Martine Aubry couchaient frénétiquement ensemble tout en se traitant publiquement de "mou" et autres amabilités. Dans le cadre d'un film comique ou d'un documentaire sur les formes les plus poussées du sado-masochisme, cela peut passer... cela passe beaucoup moins dans le cadre d'une série qui vise une certaine forme d'authenticité.


    Pour résumé, une création Canal+ qui se regarde, ne serait-ce que pour le travail réussi des dialoguistes (le point fort de la série), mais qui n'est pas au niveau des deux grandes réussites de la chaîne crypté selon moi : "Engrenages" et "Le bureau des légendes".
    Même remarques par rapport aux autres séries politiques du même type : que ce se soit l'excellent "Borgen", "House of Cards" ou même encore "Les hommes de l'ombre", lesquels sont soit plus réalistes, soit globalement plus passionnants à suivre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 15 février 2018
    Philippe Rickwaert (Kad Merad) a payé au prix fort l'élection de Francis Laugier (Niels Arestrup) à la Présidence de la République son compagnon de route du parti socialiste. Après bien des péripéties qui ont contribué à faire élire Amélie Dorendeu (Anna Mouglalis) l'ancienne conseillère de Francis Laugier démissionnaire pour utilisation de fonds publics à des fins personnelles, le Baron noir se retrouve en procès puis en détention. La saison 2 débute à la sortie de prison de Philippe Rickwaert devenu inéligible. Si la saison 1 puisait largement dans l'actualité nationale, sa suite fait clairement d'Amélie Dorendeu une Emmanuel Macron au féminin. Le paysage politique recomposé issu à la présidentielle de 2017 est transposé avec Pascal Elbé dans la peau de François Bayrou imaginé Premier Ministre, François Morel en lieu et place de Jean-Luc Mélenchon et Patrick Mille en leader d'extrême droite. La droite de gouvernement est absente et le Parti Socialiste semble avoir trouvé en Philippe Rickwaert le combattant qui lui fait actuellement cruellement défaut. Quant à l'ancien Président François Hollande figuré par Niels Arestrup dans la saison 1, les scénaristes le font mourir sans que celui-ci n'apparaisse jamais à l'écran. Autant dire que l'ancien monde est définitivement enterré. Seul Philippe Rickwaert sorte de Terminator ancienne génération comme l'était Arnold Schwarzenegger dans le second volet de la mythique saga de Paul Verhoeven, croit encore à la bipolarisation de la vie politique française comme seul aboutissement viable de la Vème République. Pour lui rien en dehors de l'affrontement gauche/droite ne vaut et surtout pas les trois blocs répartis autour d'un îlot central où se rejoindraient les partisans du consensus mou. La partie semble donc impossible à jouer ? C'est oublier la "force qui va" incarnée par Philippe Rickwaert qui connait tous les rouages de la politique mais aussi les hommes qui la composent. On le croit mort ? Il renait de ses cendres au moindre espace qui lui est offert. Tour à tour enjôleur, brutal, patelin, taiseux, Rickwaert tel un alien à bord du Nostromo, peut prendre toutes les apparences. A lui seul, il symbolise l'affrontement permanent entre grandeur et bassesse qui mine l'action publique. C'est lui seul qui désormais anime la série. Et Philippe Rickwaert c'est Kad Merad comme lui parti de rien dans les années 1990 avec son copain Olivier Baroux, écumant les radios libres (Oüi FM) et les chaines thématiques (Comédie !) jusqu'aux petits rôles dans le cinéma comique français pour enfin devenir depuis les années 2010, un de nos plus grands acteurs. La fin de la saison nous laisse à penser que Philippe Rickwaert n'a plus qu'à briguer la prochaine Présidentielle pour assouvir sa soif de pouvoir. Le bougre est capable d'y parvenir !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 1 mars 2018
    La lutte pour le pouvoir au sein des démocraties occidentales constitue actuellement un terreau fertile pour les créateurs de séries ("Borgen", "House of Cards",...). Le grand show qu'est devenue depuis quinze la vie politique française dont les coulisses sont relatées en continu par les chaines d'info et les magazines people ne pouvait manquer d'être croqué sur le petit écran. C'est le cinéma qui s'est en premier lieu saisi du phénomène avec des films aussi divers que "La conquête" (Xavier Durringer en 2011), "L'exercice de l'état" (Pierre Schoeller en 2011) ou "Quai d'Orsay" (Bertrand Tavernier en 2013). L'heure était donc venue pour une série télévisée de poids. Rien de mieux que Niels Arestrup à la stature enfin reconnue pour incarner un président en exercice. De ce côté-là point de surprise. Mais imaginer Kad Merad en politicien teigneux et enjôleur, prêt à tout pour se venger de son mentor quand celui-ci l'oublie sur les marches du pouvoir qu'ils ont gravies ensemble, il fallait oser. C'est le pari qu'on tenté et réussi Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon. L'acteur quasiment omniprésent à l'écran tout au long des huit épisodes de la série est proprement prodigieux à la manière d'un Bourvil ou d'un Michel Serrault quand ils passaient de leurs emplois habituels de bouffons à leurs grands rôles dramatiques qui sont restés gravés dans les mémoires ("Le miroir à deux face", "Le cercle rouge", "Garde à vue", "Les fantômes du chapelier", "On ne meurt que deux fois"). Sûr qu'après ce rôle, l'horizon de Kad Merad va s'élargir. Le scénario qui surfe habilement sur l'actualité la plus récente, faisant d'Arestrup un savant mélange entre le charisme de François Mitterrand et l'absence de convictions de François Hollande, nous décrit un milieu vivant en vase clos où tout est mis au service des ambitions personnelles et des vengeances froides à assouvir. Les plus importantes décisions paraissent quelques fois prises en fonction d'intérêts plus mineurs pour ne pas dire dérisoires quand il s'agit de sauver sa réputation salie par les affaires. Philippe Rickwaert (Kad Merad), fidèle lieutenant est sans arrêt à la manœuvre pour colmater les brèches, devant en plus lutter contre le système qui admet mal son ascension alors qu'il n'est pas issu de l'immuable sérail de l'énarchie. Bien sûr on connait tout cela, terreau de l'abstention qui monte et l'on se dit qu'il faut vraiment être masochiste pour prendre plaisir à ce qui souvent nous dégoûte. Mais l'homme est ainsi fait qu'il n'aime rien tant à l'instant présent que ce qu'il a autrefois honni et inversement. C'est sur ce paradoxe humain que le monde politique base sa survie. Pour combien de temps encore ? A noter la présence envoûtante d'Anna Mouglalis dont la voix grave et légèrement enrouée distille un charme auquel le spectateur comme le héros ont du mal à résister. Une excellente série dont une deuxième saison aussi bien écrite serait bienvenue.
    stallonefan62
    stallonefan62

    298 abonnés 2 574 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 6 février 2018
    très bonne série politique !! on ne s'ennuie pas, c'est très rythmés, prenant ... la réalisation est très bonne, énergique avec une BO excellente !!! Entre trahison, complots, coup bas, revirements, on prend un malin a plaisir à suivre tous les protagonistes . le casting est vraiment bon avec Neils Arestrup très convaincant en président et Kad Merad livrant une prestation remarquable
    stallonefan62
    stallonefan62

    298 abonnés 2 574 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    3,5
    Publiée le 6 février 2018
    2ème saison qui repose principalement sur une interprétation sans faille avec un Kad Merad bluffant en manipulateur !! Les épisodes sont rythmés, vivants mais il n'est pas évident de tout suivre à cause de séquences et rebondissements parfois complexe
    ptitmayo
    ptitmayo

    37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 17 février 2018
    Baron Noir revient avec 2 premiers épisodes bien différents mais passionnants, denses et bien écrits (certains dialogues sont mémorables).

    Le premier se focalise sur la présidentielle et multiplie les références à celle de 2017 spoiler: (les 4% de Dupont-Aignan, le FN très haut, le candidat de la droite détruit, l'islam au coeur des débats)
    tout en montrant les évolutions politiques modernes spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition)
    . L'ensemble sert d'écrin au grand stratège Philippe, sorti de prison et en pleine forme spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc)
    , qui revient dans le jeu et s'oppose au climat actuel (rassemblement avec le centre). J'ai beaucoup aimé les répliques acerbes déguisées sur Mélenchon spoiler: (et son programme délirant)
    , tout le petit jeu pour anticiper les législatives spoiler: (refuser le soutien de la droite aux présidentielles pour s'attirer l'extrême gauche)
    et aussi la grande marotte de l'union des gauches et de la première femme présidente.

    L'épisode 2 se distingue du premier car il traite à la fois la composition ministérielle délicate et les projets futurs de Philippe. Du côté de la présidente, le jonglage entre droite, centre et extrême gauche est bien mis en avant, avec au milieu une galerie de personnages en plein dilemme entre leurs ambitions et leur idéologie. Les idées spoiler: des candidats de la société civile et de l'éviction des dinosaures de l'Assemblée
    sont très conformes au débat actuel et font grandement référence à Macron.
    Concernant Philippe, son retour à Dunkerque est touchant spoiler: (son discours à la permanence sur les sacrifices)
    , jouissif spoiler: (dans sa façon d'embobiner l'actuel candidat PS à Dunkerque, ses répliques méchantes, son sens de la stratégie)
    et maîtrisé spoiler: (l'article dans Libé, l'allusion claire à tous les politiques qui ont fait leur retour sans soucis après avoir pourtant été condamnés ou discrédités)
    .
    Enfin, spoiler: le rapprochement final avec la présidente
    promet pas mal d'excellentes choses, entre hypocrisie, amour et coups bas. Kad Merad est parfait, Anna Mouglalis aussi.

    L'épisode 3 est excellent dans sa capacité à gérer les législatives, tout en usant de détails modernes spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 0
    et de thématiques récentes spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 1
    . Surtout, la série montre les divergences entre les membres d'un même parti spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 2
    et l'opposition entre l'engagement local et les ambitions nationales spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 3
    , tout en narrant les procédés politiques douteux spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 4
    . Les différents twists sont très bien gérés, car chaque pièce du puzzle est utilisée au bon moment.

    Pour l'épisode 4, on rentre dans tout autre chose, à savoir un focus sur Philippe et ses difficultés, et la présidente confrontée à des problèmes plus sérieux et délicats que les guéguerres internes. À propos de la présidente, la série colle à l'actualité, en traitant la menace Daesh spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 5
    et en faisant référence à des événements de notre histoire politique spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 6
    . Je trouve qu'Anna Mouglalis a beaucoup de charisme en présidente et que la réalisation alternativement aérienne, dynamique et intimiste rend bien compte de l'urgence de la décision et de la difficulté de devoir l'assumer.
    Concernant Philippe, tout part en sucette, spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 7
    . Mon seul regret à ce niveau est l'abus de dialogues philosophico-politiques théoriques, un peu lourds à la longue.

    L'épisode 5 délivre une peinture très réaliste des basculement politiques opérés lors de la dernière présidentielle. Baron Noir a tout compris du nouvel échiquier politique à trois branches spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 8
    et montre bien les manigances de chacun pour sortir du lot spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 9
    . Au-delà de cela, le scénario évoque très bien la question religieuse, spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 0
    . Ce climat dangereusement haineux et asphyxié par la religion qui veut gouverner se ressent parfaitement et fait malheureusement écho avec la réalité.

    Après un épisode 5 basé principalement sur le côté structurel de la politique, l'épisode 6 aborde le fond idéologique avec brio. spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 1
    À travers cela, le scénario parle intelligemment de la difficulté pour un politique d'effacer une bévue de communication, évoque le climat actuel ultra sensible et fait référence à des événements récents spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 2
    .
    Pour le reste, Philippe est particulièrement intéressant, spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 3
    . Le script donne à Kad Merad de très bons dialogues percutants spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 4
    Je suis un peu plus sceptique sur le rôle de Salomé, sous-utilisée.

    L'épisode 7 se montre extrêmement passionnant dans les différentes tentatives et ruses pour reconstruire l'échiquier politique. spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 5

    Concernant l'épisode 8, on rassemble ce qui a fait toute la saison: spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 6

    La seule chose qui m'a dérangé dans cet épisode, spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 7


    Bilan: j'ai trouvé cette saison encore meilleure que la première, sûrement car elle retrace à fond un événement majeur de notre vie politique en 2017, alors que la saison 1 ne s'appuyait pas sur cela.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 16 février 2018
    La lutte pour le pouvoir au sein des démocraties occidentales constitue actuellement un terreau fertile pour les créateurs de séries ("Borgen", "House of Cards",...). Le grand show qu'est devenue depuis quinze la vie politique française dont les coulisses sont relatées en continu par les chaines d'info et les magazines people ne pouvait manquer d'être croqué sur le petit écran. C'est le cinéma qui s'est en premier lieu saisi du phénomène avec des films aussi divers que "La conquête" (Xavier Durringer en 2011), "L'exercice de l'état" (Pierre Schoeller en 2011) ou "Quai d'Orsay" (Bertrand Tavernier en 2013). L'heure était donc venue pour une série télévisée de poids. Rien de mieux que Niels Arestrup à la stature enfin reconnue pour incarner un président en exercice. De ce côté-là point de surprise. Mais imaginer Kad Merad en politicien teigneux et enjôleur, prêt à tout pour se venger de son mentor quand celui-ci l'oublie sur les marches du pouvoir qu'ils ont gravies ensemble, il fallait oser. C'est le pari qu'on tenté et réussi Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon. L'acteur quasiment omniprésent à l'écran tout au long des huit épisodes de la série est proprement prodigieux à la manière d'un Bourvil ou d'un Michel Serrault quand ils passaient de leurs emplois habituels de bouffons à leurs grands rôles dramatiques qui sont restés gravés dans les mémoires ("Le miroir à deux face", "Le cercle rouge", "Garde à vue", "Les fantômes du chapelier", "On ne meurt que deux fois"). Sûr qu'après ce rôle, l'horizon de Kad Merad va s'élargir. Le scénario qui surfe habilement sur l'actualité la plus récente, faisant d'Arestrup un savant mélange entre le charisme de François Mitterrand et l'absence de convictions de François Hollande, nous décrit un milieu vivant en vase clos où tout est mis au service des ambitions personnelles et des vengeances froides à assouvir. Les plus importantes décisions paraissent quelques fois prises en fonction d'intérêts plus mineurs pour ne pas dire dérisoires quand il s'agit de sauver sa réputation salie par les affaires. Philippe Rickwaert (Kad Merad), fidèle lieutenant est sans arrêt à la manœuvre pour colmater les brèches, devant en plus lutter contre le système qui admet mal son ascension alors qu'il n'est pas issu de l'immuable sérail de l'énarchie. Bien sûr on connait tout cela, terreau de l'abstention qui monte et l'on se dit qu'il faut vraiment être masochiste pour prendre plaisir à ce qui souvent nous dégoûte. Mais l'homme est ainsi fait qu'il n'aime rien tant à l'instant présent que ce qu'il a autrefois honni et inversement. C'est sur ce paradoxe humain que le monde politique base sa survie. Pour combien de temps encore ? A noter la présence envoûtante d'Anna Mouglalis dont la voix grave et légèrement enrouée distille un charme auquel le spectateur comme le héros ont du mal à résister. Une excellente série dont une deuxième saison aussi bien écrite serait bienvenue.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    72 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 15 février 2016
    J'ai adoré. Tout y est: très bon scénario jamais confus ni alambiqué bien au contraire vraiment prenant et intéressant, acteurs tous mais tous excellents la palme allant à Kad Mérad tellement à contre emploi bien qu'on pouvait déjà supposer l'étendue de son jeu dans Je vais bien ne t'en fais pas. Même Anna Mouglalis que d'ordinaire je n'aime pas du tout, colle bien au personnage malgré le fait qu'elle joue comme un pied et débite son texte de façon crispante. Arestrup comme d'habitude, grand acteur bref une série française parfaitement réussie.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,5
    Publiée le 5 février 2018
    Excellente série sur les arcanes et les coups-bas de la politique française avec de formidables acteurs (Kad Merad en tête) et un très bon scénario. C'est bien simple, on ne décroche pas une seule seconde, vivement la suite !
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    18 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2018
    Réalisation ratée (Ziad Douairi ne sait pas faire du cinéma), image dégueulasse, intrigue invraisemblable, décors limites, et voir Kad Merad essayer de pleurer prête plutôt à rire. A fuir absolument.
    david c
    david c

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    Fantastique Kad Merad. Fantastiques dialogues. Fantastique scénario. Une série qui fait du bien au cerveau.
    Fred C.
    Fred C.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Lourd, répétitif, surjoué, pauvre, inesthétique. Comme si le net n’avait pas déjà tout étalé sur les coulisses du pouvoir depuis des années! Et qui s’interesse encore aux bobos de Solférino (toujours en vente)?
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