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Jeremy Vinant
12 abonnés
4 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 9 juin 2019
Quelle claque ! Jamais je n’aurais imaginé rester scotché (littéralement !) à mon iPad devant une série politique ! Stupéfiant. Les parallèles avec les acteurs politiques présents ou passés ne sont pas au cœur de la série, même si certains clins d’œil ne manquent pas de perspicacité... mais il n’est pas nécessaire d’être un fin connaisseur de la vie politique pour adhérer !
Une première saison de très très haute tenue. "Baron noir" montre avec un réalisme épatant les arcanes du pouvoir et de la politique. L'interprétation est plus qu'au niveau, notamment de la part d'un étonnant Kad Merad, parfait dans son rôle de politicien aguerri, calculateur et manipulateur au possible, prêt à tout pour parvenir à ses fins. Toute cette première saison ne repose pas sur ses épaules, mais presque. Vivement la suite.
Un tout petit cran en dessous de la première saison à mon sens, "Baron noir" reste néanmoins une série de haute volée. Le personnage du baron noir s'efface un peu plus au profit des autres personnages plus secondaires, ce qui explique peut-être pour moi le léger bémol par rapport à la saison précédente. Les deux derniers épisodes ne sont toutefois pas décevants du tout, et la saison se termine sur un final haletant.
Excellente première saison. Manipulation, tricherie, tromperie sont au rendez-vous. Le casting est excellent, en tout premier lieu Kad Merad. Cette version française d'House of cards avec Kevin Spacey est vraiment de très grande qualité elle nous montre l'envers du décor de la politique française et d'ailleurs.
Avec Baron noir, Canal + a voulu présenter une série qui se rattache au thriller politique, dans l'esprit de la série américaine House of cards, qui a eu un succès planétaire. Reconnaissons que les comédiens, Kad Merad et Niels Arestrup, mais aussi tous les seconds rôles sont exceptionnels. Les épisodes sont bien construits, sans temps morts. L'action se déroule au sein du PS, avec comme personnages principaux un président de la république et un baron local, député-maire de Dunkerque. L'un des scénaristes au moins, Eric Benzekri, est bien placé pour connaître tous les coups fourrés et toutes les magouilles au sein du PS, puisqu'il fut un proche collaborateur de Julien Dray.
Cette série est féroce pour l'arrivisme et le cynisme. En revanche, elle s'arrête là où ça pourrait faire plus mal. L'enrichissement personnel et tous les privilèges apportés par des postes dans la nomenklatura et l'appareil d'Etat sont laissés de côté ; et surtout, on chercherait vainement des indications sur les intérêts sociaux servis par ce parti de gouvernement. Jamais, du moins dans les huit premiers épisodes, on ne nous montre les relations entretenus avec le grand patronat, les pressions exercés par celui-ci pour adopter des mesures contre les classes populaires, leurs lieux de rencontre. Sur ce plan House of cards était à la limite plus subversif. Les séries françaises ont évolué, mais il leur reste des progrès à faire...
Une série française politique et d’excellente tenue, l’affaire mérite un remaniement des idées reçues pour suivre avec un crescendo parfaitement maîtrisé, les aventures de ce fameux baron noir, député maire et apparatchik socialiste qui à force de rayer le plancher passe souvent à travers. Ce sont les vicissitudes d’un militantisme qui a dépassé le cadre du volontarisme pour atteindre parfois des sommets trop grisants. Le héros est prêt à tout pour assumer sa soif de conquête, et ses camarades de parti ne l’entendent pas forcément de cette oreille. Le président de la République qui fut lui-même un proche de notre homme le trouve désormais un peu trop voyant. Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon nous content ainsi par le détail les coulisses des cuisines pas très propres des partis politiques (le PS en prend pour son grade) où la compétition peut se transformer en haine. L’affiche est tout aussi alléchante, Kad Merad dans le rôle-titre et Niels Arestrup en tête. Avis bonus Un documentaire qui évoque les personnages, et les enjeux du film Pour en savoir plus
Si la première saison était réussie, la seconde est poussive. J'ai regardé le premier épisode j'ai été très déçu. Cet épisode est un copié/coller de DALLAS, oui oui la série des années 80, sans les histoires de cul, sans les histoires de famille et sans...pétrole. On nous met en scène des gens qui n'ont ni libido, ni famille, ni industrie ou fortune, ils n'ont rien que la politique.... et celle du café du commerce en plus. S'il n'y avait que ça, on pourrait peut-être y croire ; mais le gros problème c'est que rien n'est crédible : l'ancien député toujours détenu sous surveillance d'un bracelet électronique, à peine "dehors le dedans" reprend contact avec tous ces anciens confrères et consoeurs, sans qu'ils et elles n'aient la moindre réticence envers lui. Il manipule tout le monde sans que personne n'y voit rien. La candidate à la présidente (avec un charisme d'huître) répète tout ce qu'il lui dicte de faire, et elle va même jusqu'à lui "filer" (c'est vraiment le terme, dieu qu'elle est c.... !) son téléphone portable.... et lui à votre avis il en fait quoi du téléphone de la candidate ? et bien il l'espionne sous son nez à elle. Du coup elle gagne, parce que c'est pour son bien qu'il l'espionne... heu pardon pour le bien du peuple. La scène de l'attente des résultats en compagnie de la candidate est grandiose : elle fait les cent pas dans un immense bureau qui ressemble plus à un hall de gare avec au moins 50 personnes autour d'elle qui s'activent à on ne sait quoi, et qui l'ignorent totalement. MDR ! C'est formidable, c'est fort minable, comme dirait l'autre. Je n'ai cru à rien ni à personne, J'ai l'impression que les auteurs n'ont strictement aucune culture politique et qu'ils n'ont jamais mis les pieds dans la moindre mairie du plus petit village ni au siège des plus grands partis. Même "Marseille" sur netflix avec Depardieu était plus crédible. C'est dire...
Cette 2eme saison réserve moins de surprises que la 1ere pour laquelle tout était nouveau et original. Néanmoins on reste toujours accro à ces personnages dont le fameux Baron Noir qui malgré la prison et les imbroglios judiciaires arrive toujours à donner ses bons conseils à gauche et à droite à la nouvelle présidente, adieu Laugier ! Le scénario colle tellement à la réalité qu'on se demande des fois si on regarde bien une fiction. Cette série donne je pense la vraie image de la politique, celle des sommets. Plus on est loin du sommet, moins on la vit comme ça je suppose. C'est froid, malsain, manipulateur et calculateur mais c'est comme ça que ça se passe. Cette 2eme saison n'a pas vraiment une histoire avec un début et une fin, on suit simplement le quinquennat de la nouvelle présidente avec le BN en fil rouge, avec ses problèmes et ses coups politiques. Difficile de savoir qui manipule qui. La fin nous promet une nouvelle saison qui sera attendue je pense.
Encore plus navrant que prévu : Après 2 épisodes cette compilation de coups tordus politiques n’a absolument aucune finesse , et et on éprouve rapidement une sévère nausée à l'ingestion de ces turpides électorales d'un autre siècle .. la comparaison avec le classieux « house of cards » fait rire jaune quand on pense que les producteurs vont tout faire pour vendre cette pathétique vision de la France à des télévisions étrangères ... Alors que la série américaine fascine surtout par la complicité surréaliste et le cynisme à toute épreuve du couple vedette , cette pathétique version française fait plus penser au film « les démons de jesus » de BBonvoisin avec une belle galerie de caricatures , et le titre inquiétant « baron noir » laisse augurer que le pire est à venir dans cette série
Canal + se lance en ce moment dans des créations originales, en produisant des séries ambitieuses tels que "le bureau des légendes", ou encore "Panthers". Cette fois ci, la chaîne se lance dans une série politique dans la veine d'House of Cards, et le résultat est satisfaisant. On voit que la série possède un budget assez conséquent, vu certains plans magnifiques. Au cours des 8 épisodes de cette première saison, on suit Philipe Rickwaert dans son processus d'ascension dans l'échelle politique. On nous dévoile les coulisses du gouvernement avec tous les protagonistes qui entrent en jeu. Il était intéressant de voir comment Kad Merad allait jouer ce type de rôle, lui qui est plutôt habitué à des rôles comiques, il s'en sort très bien dans le rôle de ce député. La saison 1 s'achève sur un épisode plutôt décevant et pour le moment, aucune saison 2 n'est commandée, mais elle serai nécessaire au développement de l'histoire
Série assez mauvaise, hyper américanisée, très mal jouée par cetains et surtout très très tres loin de la réalité. Plus penser à un téléfilm american à bas budget. Tous les avis positifs sont la preuve d'une profonde débilisation politique de la société française.
Nous avons regardé l’intégralité de cette série sur 2 jours, c’est dire si elle nous a captivés ! Bien sûr il y a sans doute un peu d’exagération dans le rythme et la densité des manœuvres politiques, mais il ne faut pas se tromper, ça reste une fiction et non un docu-fiction ; du moins je l’espère, sinon je n’irais plus jamais voter. Ceci dit il y a certainement du vrai dans ce décryptage de la vie politique : équipes de travail, secrétaires,.... Des seconds rôles très intéressants tels que l'adjointe à la mairie de Dunkerque, et ce parallèle entre les politiques locales et nationales. Le personnage principal, remarquablement incarné par Kad Merad, est complexe, : prêt à tout pour arriver à ses fins, étourdissant de mauvaise foi et en même temps, prêt à piétiner ses idéaux humanistes, qui sont pourtant toujours bien présents en lui. Des intrigues amoureuses viennent pimenter la série ( j’ai un peu du mal avec le timbre de voix d’Anna Mougalis ), dont bien sûr la désormais’inévitable relation homosexuelle .
Au fil des épisodes, on craint parfois que le script tourne en rond et finisse par radoter. Mais à chaque fois, les scénaristes dénichent des idées et des thèmes pertinents, modernes et osons même prémonitoires. Les rouages de la politique demeurent fascinants grâce à des personnages d'une densité incroyable. Le casting est irréprochable, Kad Merad en tête.