Triple dose de girly, triple dose de clichés, triple dose de hurlements pour triple dose de satire, une dernière saison qui pouvait néanmoins en annoncée une 3ème mais bon, pour cette nouvelle slave, dont le récit s'est cette fois-ci dérouler dans un hôpital, avec des toutes nouvelles têtes d'affiches à savoir la charismatique et quasi adjointe de direction Kirstie Alley, le Dr Brock accros à la reine de beauté et personnellement expressif John Stamos dont le "double rôle" fut sacrément bon, le vampirique mais toujours trop en mode romance et "ados" Taylor Lautner et le retour d'Oliver Hudson tout aussi expressif et douteux. Pour les secondaires de retour naturel à savoir Lea Michele et Keke Palmer, des prestations plus discrètes, moins percutantes sur le scénario global mais lorsque 10 épisodes accueillent autant de nouvelles têtes, compliquée d'établir une belle parité d'écran. Glen Powell sera revenu de façon assez expresse mais j'irais presque dire tant mieux, car de tout le casting masculin, il est bien le plus insupportable tant son jeu excessif et satirique d'homme riche avec "féminisme masculin" est surdosé. Jamie Lee Curtis elle restera l'incarnation de la classe des cinquante et soixantenaire et pourra même encore l'être à 70 ans tant son jeu et la direction qu'elle bénéficie là modernise dans chacune de ses scènes. Les nouvelles Channel n°7, 8 et 9 n'auront globalement eu aucun réel impact si ce n'est celui de prouver encore plus l'arrogance des principales. Enfin, notre trio principal explosif et ultra expressif qu'est évidement Emma Robert (ma révélation personnel), dont le jeu aura doublé d'exubérance et même d'un talent "érotique" par moment, Billie Lourd dont le rôle aura clairement eu plus de lumière et d'impact. Un script et jeu toujours sombra mais son ouverture au romantisme l'aura brillamment fait évoluée. Quant à Abigail Breslin, elle est celle ayant eu le moins d'impact, son rôle ayant été cette saison plus "sérieux" et moins tape à l'œil que ses collègues. Sur la technique visuelle, cette saison fut comme la précédente quoiqu'un peu plus trash, toujours si coloré et gore par instants, un nouvel ennemi bien plus travailler que le précédent et un ensemble photographique canon. Globalement, la Fox aura réussi à nous montrer de la plus exagérée, mais avec quand même une sacré dose de vérité, la mentalité des ultra riches, ultra gurly et simplement, hypocrites et arrogants. Une satire au multiples points fort, points faible mais qui aura réussi son pari de mêler avec grand talent, la saga "Scream" et la comédie pour ados "Lolita malgré moi".