Il est parfaitement normal que le ressenti face à un œuvre soit différent suivant les spectateurs, mais quand je vois tant de gens crier au chef d'œuvre, je tombe du placard. Au-delà des critères subjectifs qui font qu'on aime ou que l'on aime pas, il y a des critères objectifs et ici ce sont l'absence de rythme et d'enjeu, un manque de clarté scénaristique, des dialogues pas toujours maîtrisés et une direction d'acteurs pas toujours convaincante. J'ai donc regardé les trois premiers épisodes, attendant qu'il se passe quelque chose qui m'intéresse, ça n'est jamais venu, je ne me suis raccroché à rien, ni à l'ambiance, ni à l'histoire, ni aux personnages qui ne provoquent aucune empathie, que ce soit Kassovitz, monolithique et jouant un personnage antipathique, ou Darroussin que j'ai trouvé très mal à l'aise. Dépité je me suis dis que ma mauvaise impression tenait peut-être d'une certaine fatigue et j'ai embrayé le lendemain avec les épisodes 4 et 5. Je n'irais pas plus loin, j'ai arrêté après cette scène
écœurante où l'on voit Sara Giraudeau qui après s'être fait humilier et passer à tabac par un barbouze, retrouve son bourreau aux Buttes Chaumont, non pas pour lui foutre trois baffes mais pour baiser avec lui !
J'ai décidément mieux à faire que de regarder la suite, c'est vide, c'est ennuyeux, c'est malsain, c'est moche, ça ne m'apporte rien. A sauver éventuellement le beau sourire de Zineb Kriti et le jeu détonnant de Léa Ducker